« Histoire de ma vie (Casanova) » : différence entre les versions

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| langue = fr
| original = On aurait pu démontrer à <!--sic, Elvetius-->Elvetius que c’est faux que dans tout ce que nous faisons, notre propre intérêt soit notre premier mobile et le premier à être consulté. Elvetius n’admettait donc pas la vertu, c’est singulier. Il était lui-même très vertueux. C’est-il possible qu’il ne se soit jamais reconnu pour honnête homme ? Ce serait plaisant si ce qui lui ait fait publier son livre eût été un sentiment de modestie. A-t-il eu raison de se rendre méprisable pour éviter la tache d’orgueilleux ? La modestie n’est une vertu que quand elle est naturelle ; si elle est jouée, ou mise en exercice par précepte d’éducation<!--pas de virgule--> elle n’est qu’hypocrisie. Je n’ai connu un homme plus naturellement modeste que le célèbre d’Alembert.
| précisions= {{Romain|Elvetius}} : une ancienne graphie pour {{w|[[Claude-Adrien Helvétius}}]] (1715-1771), ici critiqué pour son traité ''De l’esprit''.
}}
{{Réf Livre