« Léonora Miano » : différence entre les versions

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|collection=Pocket
}}
 
== ''Tels des astres éteints'', 2008 ==
 
{{citation
|citation= Endimanché et grave. Il exerçait son droit d’autochtone héréditaire. Il votait pour dire son refus de partager avec tous ces métèques son héritage de culture et de bon goût. Après les élections, le monde ne changeait pas. Il y avait toujours autant de couleurs. Rien à faire pour retourner vers jadis. Après que la souche avait voté, on ne se remettait pas à danser la bourrée .}}
{{Réf Livre
|titre=Tels des astres éteints
|auteur=Léonora Miano
|éditeur=POL
|année=2008
|page=22
|ISBN=978-2259206280
|collection=
}}
 
{{citation
|citation= Ce n’était pas la misère qui poussait au départ. Dans le monde entier, des millions de miséreux restaient sur leur sol de naissance. Ceux qui venaient jusqu’ici étaient mus par un désir plus intime. Souvent difficile à circonscrire par le verbe.}}
{{Réf Livre
|titre=Tels des astres éteints
|auteur=Léonora Miano
|éditeur=POL
|année=2008
|page=44
|ISBN=978-2259206280
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}}
 
{{citation
|citation= Le Nord ne disait jamais que parmi ceux qui cherchaient la vie, beaucoup restaient sur le Continent. Bien souvent, ils ne passaient la frontière que pour s’arrêter dans le pays voisin. Il leur fallait seulement un espace vierge où déployer l’énergie que la terre natale écrasait. Il comprenait mieux que personne le sentiment de liberté qu’on pouvait éprouver à vivre là où on n’avait pas de passé. C’était comme renaître. Délesté des pesanteurs, on était face à soi-même. Contrairement à ce qui se disait dans les journaux, cela pouvait se révéler salutaire d’être étranger quelque part. De loin, on perdait de vue les défauts du pays. On n’en voyait que les qualités. On les sublimait. Le pays devenait ce paradis où on irait couler des vieux jours tranquilles quand on n’aurait plus rien à prouver. Plus rien à lui prouver.}}
{{Réf Livre
|titre=Tels des astres éteints
|auteur=Léonora Miano
|éditeur=POL
|année=2008
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}}
 
{{citation
|citation= Le Nord ne disait jamais que parmi ceux qui cherchaient la vie, beaucoup restaient sur le Continent. Bien souvent, ils ne passaient la frontière que pour s’arrêter dans le pays voisin. Il leur fallait seulement un espace vierge où déployer l’énergie que la terre natale écrasait. Il comprenait mieux que personne le sentiment de liberté qu’on pouvait éprouver à vivre là où on n’avait pas de passé. C’était comme renaître. Délesté des pesanteurs, on était face à soi-même. Contrairement à ce qui se disait dans les journaux, cela pouvait se révéler salutaire d’être étranger quelque part. De loin, on perdait de vue les défauts du pays. On n’en voyait que les qualités. On les sublimait. Le pays devenait ce paradis où on irait couler des vieux jours tranquilles quand on n’aurait plus rien à prouver. Plus rien à lui prouver.}}
{{Réf Livre
|titre=Tels des astres éteints
|auteur=Léonora Miano
|éditeur=POL
|année=2008
|page=44
|ISBN=978-2259206280
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}}
 
{{citation
|citation= Ce n’était pas la pauvreté qui alignait les candidats au départ en longues rangées mobiles dans le désert. Même s’ils l’ignoraient. Il y avait quelque chose de plus profond. Parfois, une sensibilité particulière. La plupart du temps, une blessure inguérissable. Quelque chose qu’on ne pardonnait pas au pays.}}
{{Réf Livre
|titre=Tels des astres éteints
|auteur=Léonora Miano
|éditeur=POL
|année=2008
|page=45
|ISBN=978-2259206280
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}}
 
{{citation
|citation= Le racisme véritable, pour Amandla, consistait en deux choses : le pouvoir de détruire l’autre, la mise en œuvre de cette capacité.}}
{{Réf Livre
|titre=Tels des astres éteints
|auteur=Léonora Miano
|éditeur=POL
|année=2008
|page=97
|ISBN=978-2259206280
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}}
 
 
{{Autres projets|w=Léonora Miano}}