« Edgar Morin » : différence entre les versions

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|éditeur=du Seuil}}
 
== ''Introduction à laScience penséeavec complexeconscience'', 19901982 ==
Au sujet de l'autonomie et des Sciences de l'autonomie
{{Citation|Pour qu'il y ait liberté il faut qu'il y ait [.] un système capable de se représenter une situation, d'élaborer des hypothèses et des stratégies, [.] et qu'il y ait possibilité de choix, c'est à dire des conditions extérieures qui permettent le choix et des conditions intérieures qui permettent de le concevoir.}}
{{réf livre|titre=Science avec conscience
|auteur=Edgar Morin
|page=199
|année=1982
|éditeur=Fayard}}
 
== ''Introduction à la pensée complexe'', 1990 ==
 
{{citationCitation|Nous sommes toujours dans la préhistoire de l'esprit humain. Seule la pensée complexe nous permettrait de civiliser notre connaissance.}}
{{réf livre|titre=Introduction à la pensée complexe
|auteur=Edgar Morin
|page=24
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|L'information est une notion nucléaire mais problématique. De là, toute son ambiguïté : on ne peut presque rien en dire, mais on ne peut plus s'en passer.}}
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|page=37
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2019|mois=septembre|jour=23|commentaire=}}
 
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|page=48
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|L'objet et le sujet, livrés chacun à eux-mêmes, sont des concepts insuffisants. L'idée d'univers purement objectif est privée non seulement de sujet mais d'environnement, d'au-delà ; elle est d'une extrême pauvreté, close sur elle-même, ne reposant sur rien d'autre que le postulat d'objectivité, entourée par un vide insondable avec en son centre, là où il y a la pensée de cet univers, un autre vide insondable. Le concept de sujet, soit rabougri au niveau empirique, soit hypertrophié au niveau transcendantal, est à son tour dépourvu d'environnement et, anéantissant le monde, il s'enferme dans le solipsisme.}}
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|page=57
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|Il y a, entre le système cérébral humain et son environnement, une incertitude fondamentale qui ne peut être comblée : la biologie de la connaissance nous montre, en effet, qu'il n'y a aucun dispositif, dans le cerveau humain, qui permette de distinguer la perception de l'hallucination, le réel de l'imaginaire ; il y a également incertitude sur le caractère de la connaissance du monde extérieur, étant donné que celle-ci est inscrite dans des "patterns" d'organisation dont les plus fondamentaux sont innés.}}
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|page=62
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|On ne connaît qu'une apparence de soi ; on se trompe sur soi.}}
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|page=78
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|L'obsession de la simplicité a conduit l'aventure scientifique aux découvertes impossibles à concevoir en termes de simplicité.}}
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|page=81
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|On peut dire du monde que c'est en se désintégrant qu'il s'organise. Voici une idée typiquement complexe. Dans quel sens ? Dans le sens que nous devons unir ensemble deux notions qui, logiquement, semblent s'exclure : ordre et désordre.}}
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|page=84
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|La rationalisation consiste à vouloir enfermer la réalité dans un système cohérent. Et tout ce qui, dans la réalité, contredit ce système cohérent est écarté, oublié, mis de côté, vu comme illusion ou apparence.}}
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|page=94
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|La vertu de la science qui l'empêche de sombrer dans le délire, c'est que sans arrêt des données nouvelles arrivent et l'aménent à modifier ses visions et ses idées.}}
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|page=97
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|Joignez la cause et l'effet, l'effet reviendra sur la cause, par rétroaction, le produit sera aussi producteur.}}
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|page=104
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|La stratégie permet, à partir d'une décision initiale, d'envisager un certain nombre de scénarios pour l'action, scénarios qui pourront être modifiés selon les informations qui vont arriver en cours d'action et selon les aléas qui vont survenir et perturber l'action.}}
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|page=106
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|Dès qu'un individu entreprend une action, quelle qu'elle soit, celle-ci commence à échapper à ses intentions.}}
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|page=107
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|Nous, les êtres humains, connaissons le monde à travers les messages transmis par nos sens à notre cerveau. Le monde est présent à l'intérieur de notre esprit, lequel est à l'intérieur de notre monde.}}
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|page=117
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|Il est certain que les idées générales sont des idées creuses, mais il n'est non moins certain que le refus des idées générales est en lui-même une idée générale encore plus creuse, parce que c'est une idée hypergénérale qui porte sur les idées générales.}}
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|page=146
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|Le paradigme est une façon de contrôler à la fois la logique et la sémantique.}}
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|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|Être auteur, c'est assumer ses idées pour le meilleur et pour le pire.}}
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|page=153
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
{{citation|Il faut du talent pour que l'erreur devienne féconde.}}
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|page=154
|année=2005
|éditeur=duLe Seuil}}
 
==''La complexité humaine'', 1994==