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|ISBN=978-2-246-15534-8
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{{citation|
Mais Kermeur essaya en vain d'en savoir davantage. Qu'était-ce au juste que ce reg mystérieux qui semblait marquer le seuil de la mort ? Pourquoi le danger commençait-il là ? Il aurait voulu presser Marçay de questions, le retenir, l'amener à un entretien plus étroit. Car l'amitié qui le fuyait lui devenait indispensable comme l'eau à un malade de la soif.
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{{Réf Livre
|titre=L'Escadron blanc
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|année d'origine=1931
|ISBN=978-2-246-15534-8
|page=70
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{{citation|
Le Fenneck l'avait-il senti ? Pour la première fois, il avait creusé tout contre celui de son chef son trou de sable.<br />
– Negoussi est rentré… Encore aucun homme malade… lui dit Kermeur, tremblant de fièvre, vers deux heures.<br />
– Encore aucun… répéta le Fenneck, comme s'il eût hésité.<br />
Un tourbillon de sable grésilla, rapide, sur les cuirs.<br />
– Jusqu'ici, ce n'était rien, reprit le Fenneck. Nous faisions un parcours de caravane. Maintenant, il n'y aura plus que les forts pour tenir…<br />
Il étouffa sa voix sous son burnous. Une ombre venait de passer.<br />
– Le lieutenant qui vient de faire une autre ronde…<br />
Et avant l'aube, il sera debout avec les guides !
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{{Réf Livre
|titre=L'Escadron blanc
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|année d'origine=1931
|ISBN=978-2-246-15534-8
|page=71
}}
{{citation|
La certitude du nomade prêta à Kermeur une force qui le tint debout contre la fièvre et le vertige revenus. Mais cette force factice durerait-elle jusqu'au matin de la bataille, lui donnerait-elle la joie de se porter au secours de Marçay, de combattre à côté de lui ?
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{{Réf Livre
|titre=L'Escadron blanc
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|année d'origine=1931
|ISBN=978-2-246-15534-8
|page=89
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{{citation|
Depuis vingt-quatre heures, il était interdit de boire en dehors des heures fixées. Pour ne pas dessécher davantage leur bouche, les hommes ne fumaient plus, ne parlaient plus. Des heures, ils avaient fait route, cachés sous les plis retombants des burnous, hagards.
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{{Réf Livre
|titre=L'Escadron blanc
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|année d'origine=1931
|ISBN=978-2-246-15534-8
|page=152
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{{citation|
Marçay fit un effort pour penser à la bataille. La situation était aussi claire qu'au soleil. Sur le cif de la grande dune, à sept kilomètres environ, les éclaireurs du rezzou. Sur les puits de Tadjenout, sur les oglat, le camps des pillards, avec ses sentinelles doubles, son carré d'abris hérissés de carabines à tir rapide.<br />
Sept autres de leur méharas forcés, les Berabers n'avaient pas pu aller plus loin. Mais savaient-ils qu'ils auraient à combattre contre des hommes traqués par la soif ? Contre des hommes, qui, même après la mort de tous leurs chefs, ne fuiraient pas, qu'il faudrait, s'ils étaient vaincus, finir de tuer l'un après l'autre, et qui feraient leurs derniers pas vers les trous d'eau ?
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{{Réf Livre
|titre=L'Escadron blanc
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|année d'origine=1931
|ISBN=978-2-246-15534-8
|page=157
}}
{{citation|
C'était la fin du Sahara, des deux côtés. les Touaregs d'autrefois avaient oublié les chemins du Hank, faute de guides. Dans ce combat, les Berabers venaient de perdre l'un de leurs deux ou trois derniers guides. Bientôt ils oublieraient la route du Sud, eux aussi, faute d'hommes pour les conduire.
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{{Réf Livre
|titre=L'Escadron blanc
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|année d'origine=1931
|ISBN=978-2-246-15534-8
|page=172
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{{citation|
Pour Kermeur, mieux valait qu'il ne vît pas cette victoire. Son espoir de soldat aurait été déçu. Il ne savait pas l'exigence du désert, sa route aride, sa misère et l'âpre mesure de ses joies.<br />
Des hommes exténués.<br />
- ''Sihira bouch''…<br />
La Croix du Sud montait à l'horizon.
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{{Réf Livre
|titre=L'Escadron blanc
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|année d'origine=1931
|ISBN=978-2-246-15534-8
|page=172, 173
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