« Joseph Peyré » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 384 :
|ISBN=978-2-246-80856-5
|page=50
}}
 
{{citation|
Vous êtes plus nombreux que les étoiles de la nuit. Vous n'aurez qu'à paraître devant Djanet. Les deux Français sont seuls comme deux lépreux. Je les ai vus sur la terrasse du Fort, hier matin. Le brigadier a du rentrer. Avec ses yeux perdus, il ne pouvait même plus supporter la lumière. Vous les prendrez sans perdre un homme.
}}
{{Réf Livre
|titre=Sous l'Etendard vert
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|ISBN=978-2-246-80856-5
|page=54
}}
 
Ligne 396 ⟶ 408 :
|ISBN=978-2-246-80856-5
|page=92
}}
 
{{citation|
Comment diriger sa marche épuisée ? Où l'Azdjer pillard et ses hommes avaient-ils pu fuir ? Les pâturages étaient abandonnés au feu du ciel. Pas un berger n'apparaissait au bord des oueds. Chaque soir, le Hoggar perdu s'arrêtait et creusait pour la nuit son trou de sable, comme une bête se terre. Bientôt il désespéra de retrouver, sur cette terre où il lui semblait tourner ses pas, l'Iklane qui était la moitié de son corps, celle qui endure les routes infinies. Le nomade vit à la grâce du miracle. Or les eaux se tarissaient. Chaque soir une fatigue grandissante couchait Khyar dans sa fosse, toute pareille aux tombeaux qui boursoufflent ce sol funéraire, et le fantôme de la soif commença à hanter ses nuits.
}}
{{Réf Livre
|titre=Sous l'Etendard vert
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|ISBN=978-2-246-80856-5
|page=101
}}