« Courage » : différence entre les versions

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=== Essai ===
==== [[Gilbert Keith Chesterton]], ''Le monde comme il ne va pas'', 1910 ====
{{citation
|citation=De nos jours, nous voyons souvent mentionner le courage ou l'audace avec lesquels certain rebelle s'en prendra à une tyrannie séculaire ou une superstition désuète. Ce n'est pas faire preuve de courage que de s'en prendre à des choses séculaires ou désuètes, pas plus que de provoquer sa grand-mère. L'homme réellement courageux est celui qui brave des tyrannies jeunes comme le matin ou des superstitions fraîches comme les premières fleurs. Le seul et authentique libre penseur est celui dont l'esprit est aussi libre de l'avenir qu'il l'est du passé. Il se soucie aussi peu de ce qui sera que de ce qui fut ; il ne se soucie que de ce qui devrait être.
}}
{{Réf Livre|titre=Le monde comme il ne va pas, 1910
|auteur=G. K. Chesterton
|éditeur=L'Age D'Homme
|année=1994
|année d'origine=1910
|page=30
|ISBN=2-8251-0482-5
|traducteur=Marie-Odile Fortier-Masek
}}
 
==== [[Gilbert Keith Chesterton]], ''Orthodoxie'', 1908 ====
{{citation|
Le courage est presque une contradiction dans les termes. C'est un puissant désir de vivre qui prend la forme d'un empressement à mourir. « Celui qui perdra sa vie la sauvera » n'est pas une sentence mystique à l'usage des saints et des héros. C'est le conseil quotidien aux marins et aux montagnards. On pourrait l'imprimer dans un guide des Alpes ou dans un manuel de manœuvres maritimes. Ce paradoxe est tout le principe du courage, même du courage tout à fait terrestre ou tout a fait brutal.
}}
{{Réf Livre
|titre=Orthodoxie
|auteur=[[Gilbert Keith Chesterton]]
|éditeur=Flammarion
|collection=Climats
|année=2010
|année d'origine=1908
|page=148
|traducteur=Lucien d'Azay
|ISBN=978-2-0812-2028-7
}}
 
==== [[Hélie de Saint Marc]], ''Que dire à un jeune de vingt ans'' ====
{{citation|
Enfin, je lui dirai<br />
que de toutes les vertus,<br />
la plus importante, parce qu'elle est motrice de toutes les autres<br />
et qu'elle est nécessaire à l'exercice des autres,<br />
de toutes les vertus,<br />
la plus importante me paraît être le courage, les courages,<br />
et surtout celui dont on ne parle pas<br />
et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse.<br />
Et pratiquer ce courage, ces courages,<br />
c'est peut-être cela<br />
« L'Honneur de Vivre »<br />
|précisions=extrait de ''Que dire à un jeune de vingt ans''
}}
{{Réf Livre
|titre=à la jeunesse
|auteur=anthologie de textes
|éditeur=Librio
|année=2016
|ISBN=978-2-290-12061-3
|page=23
}}
 
==== [[Alexandre Soljenitsyne]], ''Le déclin du courage'', 1978 ====
{{citation|citation=Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l'Occident d'aujourd'hui. Le courage civique a déserté non seulement le monde occidental dans son ensemble, mais même chacun des pays qui le composent, chacun de ses gouvernements, chacun de ses partis, ainsi que, bien entendu, l'Organisation des Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d'où l'impression que le courage a déserté la société toute entière.
}}
{{Réf Livre|titre=Le déclin du courage
|auteur=Alexandre Soljenitsyne
|éditeur=Fayard
|collection=Les Belles Lettres
|traduction=Geneviève et José Johannet
|année=2015
|année d'origine=1978
|ISBN=978-2-251-20046-0
|page=22
}}
 
=== Biographie ===