« Architecture » : différence entre les versions

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{{Réf Livre
|titre=Civilisation, un point de vue personnel
|auteur=[[Kenneth Clark]]
|traducteur = Guillaume Villeneuve
|éditeur=éditions NEVICATA
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{{Réf Livre
|titre=Civilisation, un point de vue personnel
|auteur=[[Kenneth Clark]]
|traducteur = Guillaume Villeneuve
|éditeur=éditions NEVICATA
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{{Réf Livre
|titre=Les terrasses de l'île d'Elbe
|auteur=[[Jean Giono]]
|éditeur=Gallimard
|collection=L'Imaginaire
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}}
{{Réf Livre|titre=Dictionnaire raisonné de l’architecture française du {{romain|XI}}<sup>e</sup> au {{romain|XVI}}<sup>e</sup> siècle
|auteur=[[Eugène Viollet-le-Duc]]
|éditeur=Bance et Morel
|année=1854 à 1868
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{{citation|C’est une chose affligeante de voir en quelles mains l’architecture du moyen-âge est tombée, et de quelle façon les gâcheurs de plâtre d’à présent traitent la ruine de ce grand art.}}
{{Réf Livre|titre=Notre-Dame de Paris
|auteur=[[Victor Hugo]]
|éditeur=Renduel
|année=1836
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{{citation|L'architecture actuelle s'occupe de la maison, de la maison ordinaire et courante pour hommes normaux et courants. Elle laisse tomber les palais. Voilà un signe des temps.}}
{{Réf Livre|titre=Vers une architecture
|auteur=[[Le Corbusier]]
|éditeur=G. Crès
|année=1924
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}}
 
== [[Claude Debussy]] ==
 
== Divers ==
 
{{citation|citation=Tout le monde connaît, au moins de réputation, le théâtre national de l'Opéra. J'ai eu le regret de constater qu'il n'avait pas changé : pour le passant mal prévenu, ça ressemble toujours à une gare de chemin de fer ; une fois entré, c'est à s'y méprendre une salle de bains turcs.
|précisions=(1901)
}}
{{Réf Livre|titre=Monsieur Croche et autres écrits
|auteur=[[Claude Debussy]]
|éditeur=Gallimard
|année=1987
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}}
 
== [[Maurice G. Dantec]] ==
 
{{citation|L'architecture, cette musique de l'espace qui commerce avec le temps.}}
{{Réf Livre|titre=Le Théâtre des opérations
|auteur=[[Maurice G. Dantec]]
|éditeur=Gallimard
|année=2002
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}}
 
== [[Charles Dantzig]] ==
 
{{Citation|citation=Le cabinet des pastels de l’ancien Louvre, j’aimais tant y aller, avant sa transformation en style palais des congrès dans un pays du Golfe.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=28}}
 
 
== Marie Morel ==
{{citation|citation=Aussi bien résister à la tentation, à la pressioin du traditionnel, du local, qui n'est que du trivial se drapant dans le manteau de Noé.
|précisions=Pierre Boulez, dans :
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}}
 
== Littérature[[Gabriele D'Annunzio]] ==
=== Roman ===
 
{{Citation|citation=À cette heure, édifié par les subtils génies du Feu, un temple nouveau s’élevait là même où, dans le crépuscule, on avait cru voir un neptunien palais d’argent dont l’architecture imitait les torsions des conques marines. C’était, agrandi, un de ces labyrinthes construits sur le fer des landiers, demeures aux cent portes habitées par les présages ambigus ; un de ces fragiles châteaux vermeils aux mille fenêtres, où se montrent un moment les princesses salamandres qui rient voluptueusement au poète charmé. Rose comme une lune naissante rayonnait sur la triple loggia la sphère de la Fortune, supportée par les épaules des Atlantes ; et ses reflets engendraient un cycle de satellites. Du quai des Esclavons, de la Giudecca, de San Giorgio, avec un crépitement continu, des faisceaux de tiges enflammées convergeaient au zénith et s’y épanouissaient en roses, en lis, en palmes, formant un jardin aérien qui se détruisait et se renouvelait sans cesse par des floraisons de plus en plus riches et étranges. C’était une rapide succession de printemps et d’automnes à travers l’empyrée. Une immense pluie scintillante de pétales et de feuillages tombait des dissolutions célestes et enveloppait toutes choses d’un tremblement d’or. Au loin, vers la lagune, par les déchirures ouvertes dans cet or mobile, on voyait s’avancer une flotte pavoisée : une escadre de galères semblables peut-être à celles qui naviguent dans le rêve du luxurieux dormant son dernier sommeil sur un lit imprégné de parfums mortels. Comme celles-là peut-être, elles avaient des cordages composés avec les chevelures tordues des esclaves capturées dans les villes conquises, ruisselants encore d’une huile suave ; comme celles-là, elles avaient leurs cales chargées de myrrhe, de nard, de benjoin, d’éléomiel, de cinnamome, de tous les aromates, et de santal, de cèdre, de térébinthe, de tous les bois odoriférants accumulés en plusieurs couches. Les indescriptibles couleurs des flammes dont elles apparaissaient pavoisées évoquaient les parfums et les épices. Bleues, vertes, glauques, safranées, violacées, de nuances indistinctes, ces flammes semblaient jaillir d’un incendie intérieur et se colorer de volatilisations inconnues. Ainsi sans doute flamboyèrent, dans les antiques fureurs du saccage, les profonds réservoirs d’essences qui servaient à macérer les épouses des princes syriens. Telle maintenant, sur l’eau parsemée des matières en fusion qui gémissaient le long des carènes, la flotte magnifique et perdue s’avançait vers le bassin, lentement, comme si des rêves ivres eussent été ses pilotes et qu’ils l’eussent conduite se consumer en face du Lion stylite, gigantesque bûcher votif dont l’âme de Venise resterait parfumée et stupéfiée pour l’éternité.}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=241|chapitre=I. L'épiphanie du feu}}