« Heinrich Himmler » : différence entre les versions

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Jean Po (discussion | contributions)
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== Citations ==
 
=== Sur la Franc-maçonnerie ===
{{citation
|citation=Aussi cruel et tragique que puisse être chaque cas individuel , cette méthode est encore la plus douce et la meilleure si l'on rejette la méthode bolchevique d'extermination physique d'un peuple, parce qu'on est intimement convaincu qu'elle est non germanique et impossible.
|original=
|langue=de
|précisions=Mémorandum secret du 25 mai 1940}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 25 mai 1940
| lieu =
| source = Revue d'histoire diplomatique
| url =
| parution = 2011
| traducteur =
| auteur =
| précision =
}}
 
{{citation
|citation=Nous devons absolument avoir achevé la migration du peuple juif en un an; ensuite, il n’y en aura plus aucun à migrer. Car désormais, il faut faire totalement table rase.
|original=Die Völkerwanderung der Juden werden wir in einem Jahr bestimmt fertig haben; dann wandert keiner mehr. Denn jetzt muß eben reiner Tisch gemacht werden.
|langue=de
|précisions=Discours prononcé à la ''Haus der Flieger'', devant des officiels SS, à l'occasion de la mort d'Heydrich}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 9 juin 1942
| lieu =
| source = Heinrich Himmler Geheimreden 1933 bis 1945
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1974
| traducteur =
| auteur = Bradley F. Smith et Agnes F. Peterson
| précision =
}}
 
{{citation
|citation=Cher camarade Greiser,
Il m’a malheureusement fallu attendre jusqu’à aujourd’hui pour répondre à votre lettre du 1er mai 1942. Je n’ai rien contre l’idée que dans la région du Reichgau du Wartheland les citoyens protégés ou apatrides de souche polonaises, atteints de toute évidence de tuberculose, dans la mesure où selon le diagnostic médical leur affection est incurable, soient soumis à un traitement spécial tel que vous l’entendez. Je demanderais toutefois que les mesures prises cas par cas soient d’abord très précisément concertées avec la Police de sécurité, de telle sorte que leur mise à exécution soit la plus discrète possible.
Heil Hitler !
Votre H. Himmler
|original=Lieber Parteigenosse Greiser,
Es ist mir leider erst heute möglich, abschließend auf Ihren Brief vom 1.5.1942 zu antworten. Ich habe keine Bedenken dagegen, daß die im Gebiet des Reichsgaues Wartheland lebenden, mit offener Tuberkulose behafteten Schutzangehörigen und Staatenlosen polnischen Volkstums, soweit ihre Krankheit nach amtsärztlicher Feststellung unheilbar ist, der Sonderbehandlung im Sinne Ihres Vorschlages unterzogen werden. Ich würde jedoch bitten, daß die einzelnen Maßnahmen vorher mit der Sicherheitspolizei eingehend besprochen werden, damit die Durchführung möglichst unauffällig erfolgen kann.
Heil Hitler!
Ihr gez. H. Himmler
|langue=de
|précisions=Réponse à Arthur Greiser, ''Gauleiter'' du Warthegau, qui voulait assassiner les polonais tuberculeux incurables}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 27 juin 1942
| lieu =
| source = L’état hitlérien et la société allemande
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1994
| traducteur =
| auteur = Nobert Frei
| précision =
}}
 
{{citation
|citation=Il en va de l’antisémitisme comme de l’épouillage. éliminer les poux ne relève pas d’une conception du monde. C’est une question de propreté. De la même manière exactement, l’antisémitisme n’a pas été pour nous une question de conception du monde, mais une question de propreté qui sera bientôt réglée. Nous n’aurons bientôt plus de poux.
|original=Mit dem Antisemitismus ist es genauso wie mit der Entlausung. Es ist keine Weltanschauungsfrage, daß man die Läuse entfernt. Das ist eine Reinlichkeitsangelegenheit. Genauso ist der Antisemitismus für uns keine Weltanschauungsfrage gewesen, sondern eine Reinlichkeitsangelegenheit, die ja jetzt bald ausgestanden ist. Wir sind bald entlaust.
|langue=de
|précisions=Discours prononcé devant des officiers de marine}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 24 avril 1943
| lieu =
| source = Heinrich Himmler Geheimreden 1933 bis 1945
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1974
| traducteur =
| auteur = Bradley F. Smith et Agnes F. Peterson
| précision =
}}
 
{{citation
|citation=Quand j’ai été obligé de donner dans un village l’ordre de marcher contre les partisans et les commissaires juifs — je le dis devant cet auditoire, et mes paroles lui sont exclusivement destinées —, j’ai systématiquement donné l’ordre de tuer également les femmes et les enfants de ces partisans et de ces commissaires. Je serais un lâche et un criminel vis-à-vis de nos descendants, si je laissais grandir les enfants pleins de haine de ces sous-hommes abattus dans le combat de l’homme contre le sous-homme.
|original=Wenn ich irgendwo gezwungen war, in einem Dorfe gegen Partisanen und gegen jüdische Kommissare vorgehen zu lassen — ich spreche dies in diesem Kreise aus, als lediglich für diesen Kreis bestimmt —, so habe ich grundsätzlich den Befehl gegeben, auch die Weiber und Kinder dieser Partisanen und Kommissare umbringen zu lassen. Ich wäre ein Schwächling und ein Verbrecher an unseren Nachkommen, wenn ich die haßerfüllten Söhne dieser von uns im Kampfe von Mensch gegen Untermensch erledigten Untermenschen groß werden ließe.
|langue=de
|précisions=Discours prononcé devant des officiers de marine}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 16 décembre 1943
| lieu = Weimar
| source = Heinrich Himmler Geheimreden 1933 bis 1945
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1974
| traducteur =
| auteur = Bradley F. Smith et Agnes F. Peterson
| précision =
}}
 
{{citation
|citation=Qu’est-ce qui devrait séparer les Musulmans d’Europe et du monde entier de nous autres Allemands? Nous avons les mêmes objectifs. Il ne peut y avoir de meilleur base à une vie commune que des objectifs et des idéaux communs. En 200 ans, l’Allemagne n’a pas eu le moindre motif de mésentente avec l’Islam […] Aujourd’hui, nous Allemands et vous dans cette division, vous Musulmans, partageons un sentiment commun de gratitude envers Dieu — vous dites Allah, mais c’est la même chose — d’avoir envoyé le Führer aux peuples européens tourmentés, le Führer qui débarassera d’abord l’Europe puis le monde entier des Juifs, ces ennemis de notre Reich qui nous ont volé la victoire en 1918, rendant ainsi vain le sacrifice de deux millions de morts. Ce sont aussi vos ennemis, car le Juif a de tout temps été votre ennemi.
|original=Wenn ich irgendwo gezwungen war, in einem Dorfe gegen Partisanen und gegen jüdische Kommissare vorgehen zu lassen — ich spreche dies in diesem Kreise aus, als lediglich für diesen Kreis bestimmt —, so habe ich grundsätzlich den Befehl gegeben, auch die Weiber und Kinder dieser Partisanen und Kommissare umbringen zu lassen. Ich wäre ein Schwächling und ein Verbrecher an unseren Nachkommen, wenn ich die haßerfüllten Söhne dieser von uns im Kampfe von Mensch gegen Untermensch erledigten Untermenschen groß werden ließe. Glauben Sie mir: Dieser Befehl ist nicht so leicht gegeben und wird nicht so einfach durchgeführt, wie er konsequent richtig gedacht und in der Aula ausgesprochen ist. Aber wir müssen immer mehr erkennen, in welch einem primitiven, ursprünglichen, natürlichen Rassenkampf wir uns befinden.
|langue=de
|précisions=Discours à la 13e division de volontaires SS «Handschar»}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 11 janvier 1944
| lieu =
| source = Heinrich Himmler Geheimreden 1933 bis 1945
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1974
| traducteur =
| auteur = Bradley F. Smith et Agnes F. Peterson
| précision =
}}
 
=== ''Les SS, organisation de combat anti-bolchévique'' ===
{{citation
|citation=Sans relâche nous accomplirons notre tâche d’assurer la sécurité de l’Allemagne à l’intérieur, tout comme la Wehrmacht assure le maintien de l’honneur, de la grandeur et de la paix du Reich sur le plan extérieur. Nous veillerons à ce que jamais plus en Allemagne, cœur de l’Europe, la révolution judéo-bolchevique des sous-hommes n’éclate à l’intérieur du pays ou n’y soit introduite par des émissaires venus de l’extérieur. Sans pitié nous serons le glaive de la justice impitoyable pour toutes ces forces dont nous connaissons l’existence et l’activité, le jour de la moindre tentative de leur part, peut-être aujourd’hui, peut-être dans quelques dizaines d’années, peut-être dans quelques siècles.
|original=Wir werden unablässig unsere Aufgabe, die Garanten der Sicherheit Deutschlands im Innern zu sein, erfüllen, ebenso wie die deutsche Wehrmacht die Sicherung der Ehre und Größe und des Friedens des Reiches nach außen garantiert. Wir werden dafür sorgen, daß niemals mehr in Deutschland, dem Herzen Europas, von innen oder durch Emissäre von außen her die jüdisch-bolschewistische Revolution des Untermenschen entfacht werden kann. Unbarmherzig werden wir für alle diese Kräfte, deren Existenz und Treiben wir kennen, am Tage auch nur des geringsten Versuches, sei er heute, sei er in Jahrzehnten oder in Jahrhunderten, ein gnadeloses Richtschwert sein.
|langue=de
|précisions=''Les SS et l’organisation de combat anti-bolchevique'' (1936, ''Die Schutzstaffel Als Antibolschewistische Kampforganisation'')
}}
{{Réf Livre
| titre = Die Schutzstaffel Als Antibolschewistische Kampforganisation
| auteur = Heinrich Himmler
| éditeur = Eher
| année = 1936
| page = 29
}}
{{citation
|citation=Je sais qu’il y a des gens en Allemagne qui se trouvent mal lorsqu’ils voient ces uniformes noirs. Nous le comprenons fort bien et ne nous attendons pas à être aimés de beaucoup de gens.
|original=Ich weiß, daß es manche Feute in Deutschland gibt, denen es schlecht wird, wenn sie diesen schwarzen Rock sehen; wir haben Verständnis dafür und erwarten nicht, daß wir von allzu vielen geliebt werden.
|langue=de
|précisions=''Les SS et l’organisation de combat anti-bolchevique'' (1936, ''Die Schutzstaffel Als Antibolschewistische Kampforganisation'')
}}
{{Réf Livre
| titre = Die Schutzstaffel Als Antibolschewistische Kampforganisation
| auteur = Heinrich Himmler
| éditeur = Eher
| année = 1936
| page = 29
}}
=== Discours de Kharkov===
{{citation
|citation=Il peut sembler étrange que nous nous réunissions dans une université d’une ville russe, ici à Kharkov, qui a joué et jouera encore un rôle vraiment important dans l'histoire militaire. Jusqu'à l'année dernière, elle n'avait pas vraiment d'importance. Mais cette année, elle est devenue –comme Stalingrad, mais seulement dans le sens inverse– une ville cruciale pour l'histoire militaire allemande et pour l'histoire allemande. Je vous ai réunis ici, commandants de trois divisions SS qui ont participé à cette campagne du Dniepr à Kharkov.
|original=
|langue=de
|precisions=Discours prononcé devant des unités Waffen-SS
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 24 avril 1943
| lieu =
| source = Himmler: «Mener une guerre d'extermination»
| url = https://fr.nuremberg.media/project/20210915/263012/himmler-mener-une-guerre-dextermination.html
| parution = 2021
| traducteur =
| auteur = Yegor Yakovlev
| précision =
}}
{{citation
|citation=C'est ici, à l'Est, que tout se décide. La forteresse Europe, avec ses frontières, doit être tenue aussi longtemps que nécessaire, et nous le ferons. Ici, à l'Est, tout se décide, et ici l'ennemi russe, ce peuple comptant 200 millions de Russes, doit être détruit et saigné militairement et humainement.
|original=
|langue=de
|precisions=Discours prononcé devant des unités Waffen-SS
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 24 avril 1943
| lieu =
| source = Himmler: «Mener une guerre d'extermination»
| url = https://fr.nuremberg.media/project/20210915/263012/himmler-mener-une-guerre-dextermination.html
| parution = 2021
| traducteur =
| auteur = Yegor Yakovlev
| précision =
}}
{{citation
|citation=Nous n'avons pas tout de suite remarqué que ce qui s'est passé dans cette Russie était quelque chose qui s'était passé quelque sept cents ans plus tôt, un peu plus loin, en Mongolie, lorsqu’un dictateur cruel né dans un coin d'Asie, un géant, portant le titre de khan, khagan ou grand khan, a mobilisé en peu de temps des forces asiatiques énormes, les a organisées et armées pour lancer une campagne victorieuse contre Occident.
|original=
|langue=de
|precisions=Discours prononcé devant des unités Waffen-SS
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 24 avril 1943
| lieu =
| source = Himmler: «Mener une guerre d'extermination»
| url = https://fr.nuremberg.media/project/20210915/263012/himmler-mener-une-guerre-dextermination.html
| parution = 2021
| traducteur =
| auteur = Yegor Yakovlev
| précision =
}}
{{citation
|citation=Tout a commencé avec les Huns, a continué pendant des siècles de lutte contre les Magyars et les Avars, qui ont avancé au cœur même de l'Allemagne, jusqu'au Harz, jusqu’à Quedlinburg, jusqu’à Augsbourg, et sont toujours restés une source de préoccupations jusqu'à environ l’an 1000 lorsqu’on les a finalement contenus. Cette lutte s'est poursuivie avec l'invasion mongole.
|original=
|langue=de
|precisions=Discours prononcé devant des unités Waffen-SS
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 24 avril 1943
| lieu =
| source = Himmler: «Mener une guerre d'extermination»
| url = https://fr.nuremberg.media/project/20210915/263012/himmler-mener-une-guerre-dextermination.html
| parution = 2021
| traducteur =
| auteur = Yegor Yakovlev
| précision =
}}
{{citation
|citation=Tout a commencé avec les Huns, a continué pendant des siècles de lutte contre les Magyars et les Avars, qui ont avancé au cœur même de l'Allemagne, jusqu'au Harz, jusqu’à Quedlinburg, jusqu’à Augsbourg, et sont toujours restés une source de préoccupations jusqu'à environ l’an 1000 lorsqu’on les a finalement contenus. Cette lutte s'est poursuivie avec l'invasion mongole.
|original=
|langue=de
|precisions=Discours prononcé devant des unités Waffen-SS
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 24 avril 1943
| lieu =
| source = Himmler: «Mener une guerre d'extermination»
| url = https://fr.nuremberg.media/project/20210915/263012/himmler-mener-une-guerre-dextermination.html
| parution = 2021
| traducteur =
| auteur = Yegor Yakovlev
| précision =
}}
{{citation
|citation=Avec une armée de 200.000 cavaliers, chacun ayant trois ou quatre chevaux, ils ont parcouru 2.000 km à travers le désert de Gobi jusqu'en Chine et mené des batailles victorieuses là-bas. Un exploit d'organisation devant lequel tout quartier-maître général allemand tirera respectueusement son chapeau! Un exploit d'organisation qui doit nous alerter, car ce sens de l'improvisation tactique est passé de la Horde d'or aux Russes. Nous en avons vu de nombreux exemples et en portons les stigmates.
|original=
|langue=de
|precisions=Discours prononcé devant des unités Waffen-SS
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 24 avril 1943
| lieu =
| source = Himmler: «Mener une guerre d'extermination»
| url = https://fr.nuremberg.media/project/20210915/263012/himmler-mener-une-guerre-dextermination.html
| parution = 2021
| traducteur =
| auteur = Yegor Yakovlev
| précision =
}}
{{citation
|citation=Je crois –et ici, je pense, j'en appelle à ceux qui l'ont déjà compris– que nous devons aborder la conduite de cette guerre et notre campagne comme suit: comment allons-nous priver les Russes du plus grand nombre de gens, vivants ou morts? Dans cette lutte, les gens doivent soit être emmenés en Allemagne et y servir de main-d'œuvre, soit mourir. Laisser à l'ennemi des populations pour qu'il puisse avoir de la main-d'œuvre et enrôler des soldats, ce serait, je pense, de façon générale, une grave erreur. On ne peut y consentir.
|original=
|langue=de
|precisions=Discours prononcé devant des unités Waffen-SS
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 24 avril 1943
| lieu =
| source = Himmler: «Mener une guerre d'extermination»
| url = https://fr.nuremberg.media/project/20210915/263012/himmler-mener-une-guerre-dextermination.html
| parution = 2021
| traducteur =
| auteur = Yegor Yakovlev
| précision =
}}
 
=== Discours de Posen ===
==== 4 octobre 1943 ====
{{citation
|citation=Un principe doit servir de règle absolue aux SS: nous devons être honnêtes, corrects, loyaux et bons camarades envers les gens de notre sang, à l’exclusion de tous les autres. Ce qui arrive aux Russes ou aux Tchèques ne m’intéresse absolument pas. Le sang de bonne qualité, de même nature que le nôtre, que les autres nations peuvent nous offrir, nous le prendrons, et, si besoin est, nous leur enlèverons leurs enfants et les élèverons chez nous. Il m’est totalement indifférent de savoir si les autres peuples vivent prospères, ou crèvent de faim. Cela ne m’intéresse que dans la mesure où ces peuples nous sont nécessaires comme esclaves de notre culture. Que dix mille femmes russes crèvent en creusant un fossé anti chars, cela m’est totalement indifférent, pourvu que le fossé soit creusé.
|original=Ein Grundsatz muss für den SS-Mann absolut gelten: ehrlich, anständig, treu und kameradschaftlich haben wir zu Angehörigen unseres eigenen Blutes zu sein und sonst zu niemandem. Wie es den Russen geht, wie es den Tschechen geht, ist mir total gleichgültig. Das, was in den Völkern an gutem Blut unserer Art vorhanden ist, werden wir uns holen, indem wir ihnen, wenn notwendig, die Kinder rauben und sie bei uns großziehen. Ob die anderen Völker in Wohlstand leben oder ob sie verrecken vor Hunger, das interessiert mich nur soweit, als wir sie als Sklaven für unsere Kultur brauchen, anders interessiert mich das nicht. Ob bei dem Bau eines Panzergrabens 10.000 russische Weiber an Entkräftung umfallen oder nicht, interessiert mich nur insoweit, als der Panzergraben für Deutschland fertig wird.
|langue=de
|precisions=
}}
{{citation
|citation= Je parle de l’évacuation des juifs, de l’extermination du peuple juif. C’est une des choses qu’il est aisé d’exprimer: “Le peuple juif est en train d’être exterminé”, déclare chaque membre du Parti, “Effectivement, c’est une partie de nos plans, l’élimination des juifs, l’extermination, nous l’accomplissons… peuh?! Une bricole?!” Et puis ils viennent, 80 millions de braves Allemands, et chacun a son “bon” Juif. Evidemment, les autres, ce sont des porcs, mais celui-là, c’est un Juif de première qualité. Pas un d’eux n’a vu [les cadavres], pas un n’était sur place. La plupart d’entre vous savent ce que c’est que de voir un monceau de cent cadavres, ou de cinq cents, ou de mille. Etre passés par là, et en même temps, sous réserve des exceptions dues à la faiblesse humaine, être restés corrects, voilà ce qui nous a endurcis. C’est là une page de gloire de notre histoire, une page non écrite et qui ne sera jamais écrite.
|original=Ich meine jetzt die Judenevakuierung, die Ausrottung des jüdischen Volkes. Es gehört zu den Dingen, die man leicht ausspricht. – ‚Das jüdische Volk wird ausgerottet‘, sagt ein jeder Parteigenosse, ‚ganz klar, steht in unserem Programm, Ausschaltung der Juden, Ausrottung, machen wir.‘ […] Von allen, die so reden, hat keiner zugesehen, keiner hat es durchgestanden. Von Euch werden die meisten wissen, was es heißt, wenn 100 Leichen beisammen liegen, wenn 500 daliegen oder wenn 1000 daliegen. Dies durchgehalten zu haben, und dabei – abgesehen von menschlichen Ausnahmeschwächen – anständig geblieben zu sein, das hat uns hart gemacht und ist ein niemals geschriebenes und niemals zu schreibendes Ruhmesblatt unserer Geschichte. Denn wir wissen, wie schwer wir uns täten, wenn wir heute noch in jeder Stadt – bei den Bombenangriffen, bei den Lasten und bei den Entbehrungen des Krieges – noch die Juden als Geheimsaboteure, Agitatoren und Hetzer hätten. Wir würden wahrscheinlich jetzt in das Stadium des Jahres 1916/17 gekommen sein, wenn die Juden noch im deutschen Volkskörper säßen.
|langue=de
|precisions=
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 4 octobre 1943
| lieu = Posen (Poznan)
| source = Procès des grands criminels de guerre devant le tribunal militaire international
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1947
| traducteur =
| auteur =
| précision =
}}
==== 6 octobre 1943 ====
{{citation
|citation=Je vous demande avec insistance d’écouter simplement ce que je dis ici en petit comité et de ne jamais en parler. La question suivante nous a été posée: “Que fait-on des femmes et des enfants??” - Je me suis décidé et j’ai là aussi trouvé une solution évidente. Je ne me sentais en effet pas le droit d’exterminer les hommes — c’est-à-dire, donc, de les tuer ou de les faire tuer — et de laisser grandir les enfants qui se vengeraient sur nos enfants et nos descendants. Il a fallu prendre la grave décision de faire disparaître ce peuple de la terre. Pour l’organisation qui dut accomplir cette tâche, ce fut la chose la plus dure que nous ayons eu jusqu’à présent. Cela a été accompli.
|original=Ich bitte Sie, das, was ich Ihnen in diesem Kreise sage, wirklich nur zu hören und nie darüber zu sprechen. Es trat an uns die Frage heran: Wie ist es mit den Frauen und Kindern? – Ich habe mich entschlossen, auch hier eine ganz klare Lösung zu finden. Ich hielt mich nämlich nicht für berechtigt, die Männer auszurotten – sprich also, umzubringen oder umbringen zu lassen – und die Rächer in Gestalt der Kinder für unsere Söhne und Enkel groß werden zu lassen. Es mußte der schwere Entschluß gefaßt werden, dieses Volk von der Erde verschwinden zu lassen. Für die Organisation, die den Auftrag durchführen mußte, war es der schwerste, den wir bisher hatten.
|langue=de
|precisions=
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 6 octobre 1943
| lieu = Posen (Poznan)
| source = Heinrich Himmler Geheimreden 1933 bis 1945
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1974
| traducteur =
| auteur = Bradley F. Smith et Agnes F. Peterson
| précision =
}}
 
=== Discours de Sonthofen ===
==== 5 mai 1944 ====
{{citation
|citation=Le Führer l’avait annoncé aux Juifs, au début de la guerre ou avant la guerre. “Si vous poussez encore à la guerre les peuples d’Europe, cela ne signifiera pas l’extermination du peuple allemand, mais l’extermination des Juifs.” La question juive est résolue en Allemagne et dans l’ensemble des pays occupés par l’Allemagne. Elle a été résolue sans aucun compromis, conformément au combat pour la vie de notre peuple où il en va de l’existence de notre sang. Je m’en ouvre à vous comme camarades. Nous sommes tous des soldats, quel que soit l’uniforme que nous portons. Vous pouvez comprendre combien il m’a été difficile d’exécuter cet ordre que j’ai reçu en soldat, et auquel j’ai obéi et que j’ai exécuté par sens du devoir et par la plus absolue conviction. Si vous me dites: “nous admettons cela pour les hommes, mais pas pour les enfant”, je dois vous rappeller ce que je disais lors de mes premiers exposés: dans cette confrontation avec l’Asie, nous devons passer par pertes et profits les règles et coutumes des guerres européennes passées, que nous chérissions et préférions de loin. Je pense que nous n’avions pas le droit non plus en tant qu’Allemands, quelque profonde que puisse être notre bonté d’âme, de laisser grandir des vengeurs remplis de haine, que nos enfants et nos petits-enfants auraient été obligés d’affronter plus tard parce que nous, les pères ou les grands-pères, aurions été trop faibles et trop lâches pour leur épargner un tel héritage.
|original=Den Juden war es vom Führer angekündigt worden, bei Beginn des Krieges oder vor dem Kriege: “Wenn ihr noch einmal die europäischen Völker in einen Krieg gegeneinander hetzt, dann wird das nicht die Ausrottung des deutschen Volkes bedeuten, sondern die Ausrottung der Juden.” Die Judenfrage ist in Deutschland und im allgemeinen in den von Deutschland besetzten Ländern gelöst. Sie wurde entsprechend dem Lebenskampf unseres Volkes, der um die Existenz unseres Blutes geht, kompromißlos gelöst. Ich spreche das zu Ihnen als Kameraden aus. Wir sind alle Soldaten, ganz gleich, welchen Rock wir tragen. Sie mögen mir nachfühlen, wie schwer die Erfüllung dieses mir gegebenen soldatischen Befehls war, den ich befolgt und durchgeführt habe aus Gehorsam und aus vollster Überzeugung. Wenn Sie sagen: “Bei den Männern sehen wir das ein, nicht aber bei Kindern”, dann darf ich an das erinnern, was ich in meinen ersten Ausführungen sagte. In dieser Auseinandersetzung mit Asien müssen wir uns daran gewöhnen, die Spielregeln und die uns lieb gewordenen und uns viel näher liegenden Sitten vergangener europäischer Kriege zur Vergessenheit zu verdammen. Wir sind in E. auch als Deutsche bei allen so tief aus unserer aller Herzen kommenden Gemütsregungen nicht berechtigt, die haßerfüllten Rächer groß werden zu lassen, damit dann unsere Kinder und unsere Enkel sich mit denen auseinandersetzen müssen, weil wir, die Väter oder Großväter, zu schwach und zu feige waren und ihnen das überließen.
|langue=de
|precisions=Discours tenus devant des généraux de la ''Wehrmacht'', dans un centre de formation politique nationale-socialiste
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 5 mai 1944
| lieu = Sonthofen
| source = Heinrich Himmler Geheimreden 1933 bis 1945
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1974
| traducteur =
| auteur = Bradley F. Smith et Agnes F. Peterson
| précision =
}}
==== 24 mai 1944 ====
{{citation
|citation=Une autre question était déterminante pour la sécurité intérieure du Reich et de l’Europe: il s’agissait de la question juive. Elle a été résolue selon une pensée rationnelle et conformément aux ordres: sans compromis [applaudissements]. Je crois, messieurs, que vous me connaissez assez bien pour savoir que je ne suis pas un homme assoiffé de sang ou qui éprouve de la joie ou du plaisir lorsqu’il doit accomplir quelque chose de cruel. Mais d’un autre coté, je possède des nerfs assez solides et un sens du devoir assez grand — je le revendique — lorsque je juge une tâche nécessaire, pour la mener à bien sans compromis. Je ne me suis pas senti le droit, en ce qui concerne les femmes et les enfants juifs, de laisser les enfants grandir et devenir des vengeurs qui auraient ensuite assassiné nos pères [sic] et nos petits-enfants. Cela je l’aurais tenu pour lâche. Par conséquent, la question a été résolue sans compromis.
|original=Eine andere Frage, die maßgeblich für die innere Sicherheit des Reiches und Europas war, ist die Judenfrage gewesen. Sie wurde nach Befehl und verstandesmäßiger Erkenntnis kompromißlos gelöst. [Applaus] Ich glaube, meine Herren, daß Sie mich so weit kennen, daß ich kein blutrünstiger Mensch bin und kein Mann, der an irgendetwas Hartem, was er tun muß, Freude oder Spaß hat. Ich habe aber andererseits so gute Nerven und ein so großes Pflichtbewußtsein — das darf ich für mich in Anspruch nehmen —, daß ich dann, wenn ich eine Sache als notwendig erkenne, sie kompromißlos durchführe. Ich habe mich nicht für berechtigt gehalten — das betrifft nämlich die jüdischen Frauen und Kinder —, in den Kindern die Rächer groß werden zu lassen, die dann unsere Väter und unsere Enkel umbringen. Das hätte ich für feige gehalten. Folglich wurde die Frage kompromißlos gelöst.
|langue=de
|precisions=Discours tenus devant des généraux de la ''Wehrmacht'', dans un centre de formation politique nationale-socialiste
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 24 mai 1944
| lieu = Sonthofen
| source = Heinrich Himmler Geheimreden 1933 bis 1945
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1974
| traducteur =
| auteur = Bradley F. Smith et Agnes F. Peterson
| précision =
}}
==== 21 juin 1944 ====
{{citation
|citation=Il était nécessaire de résoudre également une autre question importante. Ce fut la tâche la plus affreuse et la mission la plus terrible qui furent jamais assignées à une organisation: la mission de résoudre la question juive. J’ai également quelques paroles à adresser en toute franchise à ce cercle. Il est bon que nous ayons eu la force d’exterminer les Juifs sur notre territoire. Ne vous demandez pas à quel point cela fut pénible, même si en tant que soldats, je dois dire que vous êtes capable de comprendre à quel point il est difficile d’exécuter un tel ordre. Vous voyez cependant à la lumière d’un examen critique, en tant que soldat ne pensant qu’à l’Allemagne, que la conclusion logique à tirer est que cela était nécessaire. Rien que les bombardements auraient été insupportables si nous avions eu encore le peuple juif dans nos villes. J’ai aussi la conviction que nous n’aurions pas pu tenir le front à Lemberg dans le Gouvernement Général, si les grands ghettos de Lemberg, de Cracovie, de Lublin et de Varsovie avaient encore existé. Au moment où nous avons vidé le dernier grand ghetto à Varsovie — je vous indique le chiffre en toute sérénité — de plus de 500 000 Juifs après cinq semaines de combats de rue à l’été 1943, ce fut vraiment le point final. […] Je veux également répondre à une question que vous devez sûrement aussi vous poser. Cette question, la voici: oui, certes, que vous tuiez les Juifs adultes, je le comprends, mais les femmes et les enfants, comment pouvez vous...? — il faut que je vous dise quelque chose: un jour, les enfants seront devenus grands. Voulons nous pousser l’indécence jusqu’à dire: non, non, nous sommes trop faibles pour faire ça, mais nos enfants, eux, pourront s’en occuper. Ils devront lutter à leur tour. Alors, la haine juive de ces vengeurs, petits aujourd’hui et plus tard devenus grands s’en prendra à nos enfants et petits-enfants, de telles sorte qu’ils devront une nouvelle fois résoudre ce problème. Je suis convaincu que cela se produirait ainsi, même si Hitler ne survivait pas. Non, nous ne pouvons pas répondre cela. Ce serait être lâche et c’est pour cela que nous préférons une solution nette, aussi dure doit-elle.
|original=Eine andere große Frage war noch notwendig zu lösen. Es war die furchtbarste Aufgabe und der furchtbarste Auftrag, den eine Organisation bekommen konnte: der Auftrag, die Judenfrage zu lösen. Ich darf dies auch in diesem Kreis wieder in aller Offenheit mit ein paar Sätzen sagen. Es ist gut, daß wir die Härte hatten, die Juden in unserem Bereich auszurotten. Fragen Sie nicht, wie schwer das war, sondern haben Sie als Soldaten — ich möchte fast sagen - Verständnis dafür, wie schwer ein solcher Befehl durchzuführen ist. Ziehen Sie aber auch bei kritischster Prüfung, nur als Soldaten für Deutschland denkend, den logischen Schluß, daß es notwendig war. Denn allein der Bombenkrieg wäre nicht durchzuhalten wenn wir das jüdische Volk noch in den Städten gehabt hätten. Ich habe auch eine Überzeugung, die Front bei Lemberg im Generalgouvernement nicht zu halten gewesen, wenn die großen Ghettos in Lemberg, in Krakau, in Lublin und in Warschau noch da gewesen wären. Der Zeitpunkt, zu dem wir das letzte große Ghetto in Warschau — ich nenne Ihnen ruhig die Zahl — mit über 500.000 Juden in fünf Wochen Straßenkämpfen ausgeräumt haben im Sommer 1943, war gerade der letzte Zeitpunkt. […] Ebenso will ich auch gleich einen Gedanken, der sicherlich gedacht wird, gleich beantworten. Die Frage heißt: Ja, wissen Sie, daß Sie die erwachsenen Juden umbringen, das verstehe ich, aber wie können Sie die Frauen und Kinder…? — Da muß ich Ihnen etwas sagen: Die Kinder werden eines Tages groß werden. Wollen wir so unanständig sein, daß wir sagen: nein, nein, dazu sind wir zu schwach dazu, aber unsere Kinder, die können sich mit ihnen mal abgeben. Die sollen das auch einmal auskämpfen. Daß dann dieser jüdische Haß heute kleiner und später groß gewordener Rächer sich an unseren Kindern und Enkeln vergreifen, daß sie neumal das Problem zu lösen haben. Dann haben überzeugt, wenn kein Adolf Hitler überlebt. Nein, das können wir nicht beantworten. Das wäre feige gewesen und deswegen haben wir eine klare Lösung vorgezogen, so schwer wie sie war.
|langue=de
|precisions=Discours tenus devant des généraux de la ''Wehrmacht'', dans un centre de formation politique nationale-socialiste
}}
{{Réf Discours
| nom = Heinrich Himmler
| date = 21 juin 1944
| lieu = Sonthofen
| source = Heinrich Himmler Geheimreden 1933 bis 1945
| url = https://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html
| parution = 1974
| traducteur =
| auteur = Bradley F. Smith et Agnes F. Peterson
| précision =
}}
 
=== De Felix Kerstein ===
 
{{citation