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{{citation|On contemplait la mer, on écoutait le vent, on se sentait gagner par l’assoupissement de l’extase. Quand les yeux sont remplis d’un excès de beauté et de lumière, c’est une volupté de les fermer. Tout à coup on se réveillait. Il était trop tard. La marée avait grossi peu à peu. L’eau enveloppait le rocher.<br />
{{citation|Puis elle se dissipa. à l’instant où le navire s’effaça à l’horizon, la tête disparut sous l’eau. Il n’y eut plus rien que la mer.}}
On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci : la mer montante. La marée croît insensiblement d’abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la Mer|auteur=Victor Hugo|titre=Œuvres complètes de Victor Hugo|éditeur=Robert Laffont|année=2002|page=343|volume=Roman III|partie=Troisième partie : Déruchette|chapitre=V (« La grande tombe »)|section=livre troisième (« Départ du Cashmere »)|ISBN=2-221-09672-X|année d'origine=1866|collection=Bouquins|s=Les Travailleurs de la Mer}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la Mer|auteur=Victor Hugo|titre=Œuvres complètes de Victor Hugo|éditeur=Robert Laffont|année=2002|page=69|volume=Roman III|partie=Première partie : Sieur Clubin|chapitre=VIII (« La chaise Gild-Holm-'UrV »)|section=livre premier (« De quoi se compose une réputation »)|ISBN=2-221-09672-X|année d'origine=1866|collection=Bouquins|s=Les Travailleurs de la Mer}}
 
{{citation|Gilliatt monta sur la grande Douvre. [...].<br />
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{{citation|La pieuvre n’a pas de masse musculaire, pas de cri menaçant, pas de cuirasse, pas de corne, pas de dard, pas de pince, pas de queue prenante ou contondante, pas d’ailerons tranchants, pas d’ailerons onglés, pas d’épines, pas d’épée, pas de décharge électrique, pas de virus, pas de venin, pas de griffes, pas de bec, pas de dents. La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. Qu’est-ce donc que la pieuvre ? C’est la ventouse.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la Mer|auteur=Victor Hugo|titre=Œuvres complètes de Victor Hugo|éditeur=Robert Laffont|année=2002|page=279|volume=Roman III|partie=Deuxième partie : Gilliatt le malin|chapitre=II (« Le monstre »)|section=livre quatrième (« Les doubles fonds de l'obstacle »)|ISBN=2-221-09672-X|année d'origine=1866|collection=Bouquins|s=Les Travailleurs de la Mer}}
 
{{citation|Gilliatt, immobile, regardait le cashmere s’évanouir. [...].<br />
En même temps que l’eau infinie autour du rocher gild-holm-’ur, l’immense tranquillité de l’ombre montait dans l’œil profond de Gilliatt.<br />
Le cashmere , devenu imperceptible, était maintenant une tache mêlée à la brume. Il fallait pour le distinguer savoir où il était.<br />
Peu à peu, cette tache, qui n’était plus une forme, pâlit.<br />
Puis elle s’amoindrit.<br />
Puis elle se dissipa.<br />
{{citation|Puis elle se dissipa. àÀ l’instant où le navire s’effaça à l’horizon, la tête disparut sous l’eau. Il n’y eut plus rien que la mer.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la Mer|auteur=Victor Hugo|titre=Œuvres complètes de Victor Hugo|éditeur=Robert Laffont|année=2002|page=343|volume=Roman III|partie=Troisième partie : Déruchette|chapitre=V (« La grande tombe »)|section=livre troisième (« Départ du Cashmere »)|ISBN=2-221-09672-X|année d'origine=1866|collection=Bouquins|s=Les Travailleurs de la Mer}}
 
{{interprojet|s=Victor Hugo|commons=Victor Hugo|w=Victor Hugo}}