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On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci : la mer montante. La marée croît insensiblement d’abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la Mer|auteur=Victor Hugo|titre=Œuvres complètes de Victor Hugo|éditeur=Robert Laffont|année=2002|page=69|volume=Roman III|partie=Première partie : Sieur Clubin|chapitre=VIII (« La chaise Gild-Holm-'UrV »)|section=livre premier (« De quoi se compose une réputation »)|ISBN=2-221-09672-X|année d'origine=1866|collection=Bouquins|s=Les Travailleurs de la Mer}}
 
{{citation|Or si jamais un rêve avait été impraticable et insensé, c’était celui-ci : sauver la machine échouée sur les Douvres. Envoyer travailler sur ces roches un navire et un équipage serait absurde ; il n’y fallait pas songer. C’était la saison des coups de mer ; à la première bourrasque les chaînes des ancres seraient sciées par les crêtes sous-marines des brisants, et le navire se fracasserait à l’écueil. Ce serait envoyer un deuxième naufrage au secours du premier. Dans l’espèce de trou du plateau supérieur où s’était abrité le naufragé légendaire mort de faim, il y avait à peine place pour un homme. Il faudrait donc que, pour sauver cette machine, un homme allât aux rochers Douvres, et qu’il y allât seul, seul dans cette mer, seul dans ce désert, seul à cinq lieues de la côte, seul dans cette épouvante, seul des semaines entières, seul devant le prévu et l’imprévu, sans ravitaillement dans les angoisses du dénûment, sans secours dans les incidents de la détresse, sans autre trace humaine que celle de l’ancien naufragé expiré de misère là, sans autre compagnon que ce mort. Et comment s’y prendrait-il d’ailleurs pour sauver cette machine ? Il faudrait qu’il fût non seulement matelot, mais forgeron. Et à travers quelles épreuves ! L’homme qui tenterait cela serait plus qu’un héros. Ce serait un fou.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la Mer|auteur=Victor Hugo|titre=Œuvres complètes de Victor Hugo|éditeur=Robert Laffont|année=2002|page=181|volume=Roman III|partie=Première partie : Sieur Clubin|chapitre=I (« la perle au fond du précipice »)|section=livre septième (« Imprudence de faire des questions à un livre »)|ISBN=2-221-09672-X|année d'origine=1866|collection=Bouquins|s=Les Travailleurs de la Mer}}
 
{{citation|Gilliatt monta sur la grande Douvre. [...].<br />