« Les Misérables » : différence entre les versions

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[[Image:Hugo cosetteparemilebayard.jpg|150px|right|thumb|''Cosette'', illustration pour ''Les Misérables'' par Émile Bayard.]]
'''Les Misérables''' est un roman de [[Victor Hugo]] paru en [[w:1862|1862]].
 
 
{{citation|citation=Ce tout petit changement avait été une révolution.|langue = {{fr}}}}
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{{citation|citation=L’argot n’est autre chose qu’un vestiaire où la langue, ayant quelque mauvaise action à faire, se déguise. Elle s’y revêt de mots masques et de métaphores haillons.|langue = {{fr}}}}
{{Réf Livre|auteur=Victor Hugo|titre=Les Misérables|éditeur=Le Livre de Poche|année=1998|page=1333|volume=Les Misérables 2|tome=IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »)|chapitre=I (« Origine »)|section=livre VII (« L'argot »)|ISBN=2-253-09634-2|année d'origine=1866|collection=Classiques|s=Les Misérables}}
 
{{citation|citation=Si la nature s’appelle providence, la société doit s’appeler prévoyance.|langue = {{fr}}}}
{{Réf Livre|auteur=Victor Hugo|titre=Les Misérables|éditeur=Le Livre de Poche|année=1998|page=1351|volume=Les Misérables 2|tome=IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »)|chapitre=IV (« Les deux devoirs : veiller et espérer »)|section=livre VII (« L'argot »)|ISBN=2-253-09634-2|année d'origine=1866|collection=Classiques|s=Les Misérables}}
 
{{citation|citation=Courfeyrac tout à coup aperçut quelqu’un au bas de la barricade, dehors, dans la rue, sous les balles.<br />
Gavroche avait pris un panier à bouteilles, dans le cabaret, était sorti par la coupure, et était paisiblement occupé à vider dans son panier les gibernes pleines de cartouches des gardes nationaux tués sur le talus de la redoute.<br />
– Qu’est-ce que tu fais là ?<br />
– Citoyen, j’emplis mon panier.<br />
– Tu ne vois donc pas la mitraille ?<br />
– Eh bien, il pleut. Après ?<br />
– Rentre !<br />
– Tout à l’heure, fit Gavroche. [...].<br />
Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant près d’une borne, une balle frappa le cadavre.<br />
– Fichtre ! fit Gavroche. Voilà qu’on me tue mes morts.[...], il chanta :<br />
On est laid à Nanterre,<br />
C’est la faute à Voltaire,<br />
Et bête à Palaiseau,<br />
C’est la faute à Rousseau.<br />
[...] Là une quatrième balle le manqua encore. Gavroche chanta :<br />
Je ne suis pas notaire,<br />
C’est la faute à Voltaire,<br />
Je suis petit oiseau,<br />
C’est la faute à Rousseau.<br />
Une cinquième balle ne réussit qu’à tirer de lui un troisième couplet :<br />
Joie est mon caractère,<br />
C’est la faute à Voltaire,<br />
Misère est mon trousseau,<br />
C’est la faute à Rousseau.<br />
Cela continua ainsi quelque temps. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l’enfant feu follet. [...].<br />
Je suis tombé par terre,<br />
C’est la faute à Voltaire,<br />
Le nez dans le ruisseau,<br />
C’est la faute à…<br />
Il n’acheva point. Une seconde balle du même tireur l’arrêta court. Cette fois il s’abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s’envoler.|langue = {{fr}}}}
{{Réf Livre|auteur=Victor Hugo|titre=Les Misérables|éditeur=Le Livre de Poche|année=1998|page=1631-1634|volume=Les Misérables 2|tome=V (« Jean Valjean »)|chapitre=XV (« Gavroche dehors »)|section=livre I (« La guerre entre quatre murs »)|ISBN=2-253-09634-2|année d'origine=1866|collection=Classiques|s=Les Misérables}}
 
{{citation|citation=La philosophie est le microscope de la pensée.|langue = {{fr}}}}