« France » : différence entre les versions

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Jules Michelet

Histoire de France, 1833-1867

La France a fait la France, et l'élément fatal de race m'y semble secondaire. Elle est fille de sa liberté. Dans le progrès humain, la part essentielle est à la force vive, qu'on appelle homme. L'homme est son propre Prométhée.
  • « Histoire de France », dans Œuvres complètes, Jules Michelet, éd. Flammarion, 1893-1894, t. 1, préface de 1869, p. VIII


L'histoire de France commence avec la langue française. La langue est le signe principal d'une nationalité.
  • Histoire de France, Jules Michelet, éd. Chamerot, 1861, t. 2, livre III (« Tableau de la France »), p. 1


L'Angleterre est un empire, l'Allemagne un pays, une race ; la France est une personne.
  • Histoire de France, Jules Michelet, éd. Chamerot, 1861, t. 2, livre III (« Tableau de la France »), « Centralisation », p. 103


Le Peuple, 1845

Par devant l'Europe, la France, sachez-le, n'aura jamais qu'un seul nom, inexpiable, qui est son vrai nom éternel : La Révolution.
  • Le Peuple, Jules Michelet, éd. Paulin, 1846, « À M. Edgar Quinet », p. XLIII


Georges Clemenceau

Races supérieures ! Races inférieures ! C'est bientôt dit. Pour ma part, j'en rabats singulièrement depuis que j'ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande, parce que le Français est d'une race inférieure à l'Allemand. Depuis ce temps, je l'avoue, j'y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation et de prononcer : homme ou civilisation inférieure !
  • Georges Clemenceau, 30 juillet 1885, la Chambre des députés, dans Clémenceau journaliste: les combats d'un républicain pour la liberté et la justice, paru chez L'Harmattan, Paris, 2005, ISBN 2747584755, p. 72, Gérard Minart.


Francis Garnier

Un pays comme la France, quand il pose le pied sur une terre étrangère et barbare, doit-il se proposer exclusivement pour but l'extension de son commerce et se contenter de ce mobile unique, l'appât du gain ? Cette nation généreuse dont l'opinion régit l'Europe civilisée et dont les idées ont conquis les monde, a reçu de la Providence une plus haute mission, celle de l'émancipation, de l'appel à la lumière et à la liberté des races et des peuples encore esclaves de l'ignorance et du despotisme. Éteindra-t-elle en ses mains le flambeau de la civilisation vis-à-vis des ténèbres profondes de l'Annam ?
  • La Cochinchine française en 1864, Francis Garnier, éd. E. Dentu, 1864, p. 44-45


François Mitterrand

Il existe dans notre pays une solide permanence du bonapartisme, où se rencontrent la vocation de la grandeur nationale, tradition monarchique, et la passion de l’unité nationale, tradition jacobine.


L’Europe abstraite, forme géométrique dessinée sur un papier blanc, c’est la caricature qu’en donnent ses détracteurs. La véritable Europe a besoin des patries comme un corps vivant de chair et de sang. Ses fondateurs l’ont souhaitée ainsi. Ses fidèles ne l’aimeraient pas autrement. […] Une France nationaliste oblige ses partenaires ou bien à l’imiter et donc à s’isoler, ou bien à s’abolir dans un atlantisme qui, sous le couvert du « plus grand occident », étouffera ce que la civilisation de l’Europe contient d’irremplaçable.
  • Le Coup d'État permanent, François Mitterrand, éd. 10/18, 1965, p. 103


Quand la France rencontre une grande idée, elles font ensemble le tour du Monde.
  • Ici et maintenant, François Mitterrand, Guy Claisse, éd. Fayard, 1980, p. 55


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