« Joseph de Maistre » : différence entre les versions

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Le comte '''[[w:Joseph de Maistre|Joseph de Maistre]]''', né à Chambéry en [[w:1753|] et mort à Turin le {{date|26 |février |1821}}, est un homme politique, écrivain et [[:Catégorie:PhilosophePhilosophie|philosophe]] savoisien.
 
== ''Lettres à un gentilhomme russeConsidérations sur l'Inquisitionla espagnoleFrance'', 1796 ==
 
{{citation|Dans ce tribunal établi pour effrayer l'imagination, et qui devait être nécessairement environné de formes mystérieuses et sévères pour produire l'effet qu'en attendait le législateur, le principe religieux conserve néanmoins toujours son caractère ineffaçable. '''Au milieu même de l'appareil des supplices, il est doux et miséricordieux, et parce que le sacerdoce entre dans ce tribunal, ce tribunal ne doit ressembler à aucun autre'''. En effet, il porte dans ses bannières la devise nécessairement inconnue à tous les tribunaux du monde, MISERICORDIA ET JUSTITIA. Partout ailleurs la justice seule appartient aux tribunaux, et la miséricorde n'appartient qu'aux souverains. Des juges seraient rebelles, s'ils se mêlaient de faire grâce; ils s'attribueraient les droits de la souveraineté; mais dès que le sacerdoce est appelé à siéger parmi les juges, il refusera d'y prendre place à moins que la souveraineté ne lui prête sa grande prérogative. La miséricorde siège donc avec la justice et la précède même : l'accusé traduit devant ce tribunal est libre de confesser sa faute, d'en demander pardon, et de se soumettre à des expiations religieuses. Dès ce moment le délit se change en péché, et le supplice en pénitence. Le coupable jeûne, prie, se mortifie. Au lieu de marcher au supplice, il récite des psaumes, il confesse ses péchés, il entend la messe, on l'exerce, on l'absout, on le rend à sa famille et à la société. Si le crime est énorme, si le coupable s'obstine, s'il faut verser du sang, le prêtre se retire, et ne reparaît que pour consoler la victime sur l'échafaud.}}
 
{{citation|On ne saurait trop le répéter, ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes.}}
{{Réf Livre|titre=Du Pape et extraits d'autres œuvres
|auteur=Textes de Joseph de Maistre présentés et choisis par E. M. Cioran
|éditeur=J.-J. Pauvert
|année=1957
|chapitre=I
|page=176-177
|page=196
|collection=Libertés
}}
 
{{citation|Que si l'on veut savoir le résultat probable de la Révolution française, il suffit d'examiner à quoi toutes les factions se sont réunies ; toutes ont voulu l'avilissement, la destruction même du Christianisme universel et de la Monarchie ; d'où il suit que tous leurs efforts n'aboutiront qu'à l'exaltation du Christianisme et de la Monarchie.}}
== ''Étude sur la souveraineté'' ==
 
{{citation|De quelque manière qu'on définisse et qu'on place la souveraineté, toujours elle est une, inviolable et absolue [...] Le souverain ne peut donc être jugé : s'il pouvait l'être, la puissance qui aurait ce droit serait souveraine, et il y aurait deux souverains, ce qui implique contradiction.}}
 
{{Réf Livre|titre=Du Pape et extraits d'autres œuvres
|auteur=Textes de Joseph de Maistre présentés et choisis par E. M. Cioran
|éditeur=J.-J. Pauvert
|année=1957
|chapitre=IX
|page=159-160
|page=200
|collection=Libertés
}}
 
== ''LesÉtude Soiréessur dela Saint-Pétersbourgsouveraineté'', 1797 ==
 
=== Premier entretien ===
 
{{citation|Et cependant toute grandeur, toute puissance, toute subordination repose sur l'exécuteur. : il est l'horreur et le lien de l'association humaine. Ôtez du monde cet agent incompréhensible ; dans l'instant même l'ordre fait place au chaos, les trônes s'abîment et la société disparaît.}}
 
{{citation|De quelque manière qu'on définisse et qu'on place la souveraineté, toujours elle est une, inviolable et absolue [...] Le souverain ne peut donc être jugé : s'il pouvait l'être, la puissance qui aurait ce droit serait souveraine, et il y aurait deux souverains, ce qui implique contradiction.}}
{{Réf Livre|titre=Du Pape et extraits d'autres œuvres
|auteur=Textes de Joseph de Maistre présentés et choisis par E. M. Cioran
|éditeur=J.-J. Pauvert
|année=1957
|page=66159-160
|collection=Libertés
}}
 
== ''Lettres à un gentilhomme russe sur l'Inquisition espagnole'', 1815 ==
=== Septième entretien ===
 
{{citation|La guerre est donc divine en elle-même, puisque c'est une loi du monde [...] <br />La guerre est divine dans la gloire mystérieuse qui l'environne, et dans l'attrait non moins inexplicable qui nous y porte. <br />La guerre est divine dans la protection accordée aux grands capitaines, même aux plus hasardeux, qui sont rarement frappés dans les combats, et seulement lorsque leur renommée ne peut plus s'accroître et que leur mission est remplie.}}
 
{{citation|Dans ce tribunal établi pour effrayer l'imagination, et qui devait être nécessairement environné de formes mystérieuses et sévères pour produire l'effet qu'en attendait le législateur, le principe religieux conserve néanmoins toujours son caractère ineffaçable. '''Au milieu même de l'appareil des supplices, il est doux et miséricordieux, et parce que le sacerdoce entre dans ce tribunal, ce tribunal ne doit ressembler à aucun autre'''. En effet, il porte dans ses bannières la devise nécessairement inconnue à tous les tribunaux du monde, MISERICORDIA ET JUSTITIA. Partout ailleurs la justice seule appartient aux tribunaux, et la miséricorde n'appartient qu'aux souverains. Des juges seraient rebelles, s'ils se mêlaient de faire grâce; ils s'attribueraient les droits de la souveraineté; mais dès que le sacerdoce est appelé à siéger parmi les juges, il refusera d'y prendre place à moins que la souveraineté ne lui prête sa grande prérogative. La miséricorde siège donc avec la justice et la précède même : l'accusé traduit devant ce tribunal est libre de confesser sa faute, d'en demander pardon, et de se soumettre à des expiations religieuses. Dès ce moment le délit se change en péché, et le supplice en pénitence. Le coupable jeûne, prie, se mortifie. Au lieu de marcher au supplice, il récite des psaumes, il confesse ses péchés, il entend la messe, on l'exerce, on l'absout, on le rend à sa famille et à la société. Si le crime est énorme, si le coupable s'obstine, s'il faut verser du sang, le prêtre se retire, et ne reparaît que pour consoler la victime sur l'échafaud.}}
{{Réf Livre|titre=Du Pape et extraits d'autres œuvres
|auteur=Textes de Joseph de Maistre présentés et choisis par E. M. Cioran
|éditeur=J.-J. Pauvert
|année=1957
|page=83176-84177
|collection=Libertés
}}
 
== ''Du Pape'', 1819 ==
 
{{citation|Si l'Église parlait notre langue, il pourrait dépendre d'un bel esprit effronté de rendre le mot le plus sacré de la liturgie, ou ridicule ou indécent. Sous tous les rapports imaginables, la langue religieuse doit être mise hors du domaine de l'homme.}}
 
{{Réf Livre|titre=Du Pape et extraits d'autres œuvres
|auteur=Textes de Joseph de Maistre présentés et choisis par E. M. Cioran
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}}
 
== ''ConsidérationsLes surSoirées lade FranceSaint-Pétersbourg'', 1821 ==
 
=== Chapitre I ===
 
{{citation|On ne saurait trop le répéter, ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes.}}
 
{{citation|Et cependant toute grandeur, toute puissance, toute subordination repose sur l'exécuteur. : il est l'horreur et le lien de l'association humaine. Ôtez du monde cet agent incompréhensible ; dans l'instant même l'ordre fait place au chaos, les trônes s'abîment et la société disparaît.}}
{{Réf Livre|titre=Du Pape et extraits d'autres œuvres
|auteur=Textes de Joseph de Maistre présentés et choisis par E. M. Cioran
|éditeur=J.-J. Pauvert
|année=1957
|section=premier entretien
|page=196
|page=66
|collection=Libertés
}}
 
{{citation|La guerre est donc divine en elle-même, puisque c'est une loi du monde [...] <br />La guerre est divine dans la gloire mystérieuse qui l'environne, et dans l'attrait non moins inexplicable qui nous y porte. <br />La guerre est divine dans la protection accordée aux grands capitaines, même aux plus hasardeux, qui sont rarement frappés dans les combats, et seulement lorsque leur renommée ne peut plus s'accroître et que leur mission est remplie.}}
=== Chapitre IX ===
 
{{citation|Que si l'on veut savoir le résultat probable de la Révolution française, il suffit d'examiner à quoi toutes les factions se sont réunies ; toutes ont voulu l'avilissement, la destruction même du Christianisme universel et de la Monarchie ; d'où il suit que tous leurs efforts n'aboutiront qu'à l'exaltation du Christianisme et de la Monarchie.}}
 
{{Réf Livre|titre=Du Pape et extraits d'autres œuvres
|auteur=Textes de Joseph de Maistre présentés et choisis par E. M. Cioran
|éditeur=J.-J. Pauvert
|année=1957
|section=septième entretien
|page=200
|page=17683-17784
|collection=Libertés
}}
 
== Correspondance ==
 
{{citation|Toute nation a le gouvernement qu'elle mérite !.}}
{{Réf Livre|titre=Correspondance diplomatique
|auteur=Joseph de Maistre, Albert Blanc (éd.)
|éditeur=Michel Lévy
|tome=2
|année=1861
|section=XLV, Saint-Petersbourg, 18/30 avril 1816
|page=159-160196}}
 
== Au sujet de Joseph de Maistre ==
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|collection=Bouquins
}}
 
== Non sourcée ==
{{à sourcer|date=2007-12-2}}
{{citation|Toute nation a le gouvernement qu'elle mérite !}}
 
{{interprojet|w=Joseph de Maistre}}
 
{{DEFAULTSORT:Maistre, Joseph de}}
 
[[Catégorie:Homme]]
[[Catégorie:Personnalité savoisienne]]