« Orson Welles » : différence entre les versions

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[[Image:Orson Welles 1937.jpg|thumb|right|Orson Welles en 1937 photographié par Carl Van Vechten]]
'''[[w:Orson Welles|Orson Welles]]''' a été [[:catégorie:réalisateur|réalisateur]], [[:catégorie:acteur|acteur]], producteur et [[:catégorie:scénariste|scénariste]] [[:catégorie:personnalité américaine|américain]]. Né le {{Date|6 |mai |1915}} à [[w:Kenosha|Kenosha]] dans le [[w:Wisconsin|Wisconsin]], aux [[w:États-Unis|États-Unis]]. Il est mort le {{Date|10 |octobre |1985}} à [[w:Hollywood|Hollywood]], [[w:Los Angeles|Los Angeles]], en [[w:Californie|Californie]], d'une crise cardiaque. Conformément à sa dernière volonté, ses cendres furent dispersées au-dessus de l'[[w:Espagne|Espagne]].
 
'''[[w:Orson Welles|Orson Welles]]''' a été réalisateur, acteur, producteur et scénariste américain. Né le 6 mai 1915 à Kenosha dans le Wisconsin, aux États-Unis. Il est mort le 10 octobre 1985 à Hollywood, Los Angeles, en Californie, d'une crise cardiaque. Conformément à sa dernière volonté, ses cendres furent dispersées au-dessus de l'Espagne.
 
== Citations ==
 
=== D'Orson Welles ===
{{citation|Mon meilleur film est ''Falstaff'', ensuite ''Les Amberson''. ''Falstaff'' est le complément, quarante ans plus tard, de ce ''Citizen Kane'' que j'ai tourné à l'aube de ma vie.}}
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|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=10}}
}}
 
{{citation|Un film n'est pas un de ces tableaux où l'on peint, une à une, les feuilles d'un arbre.}}
Ligne 21 ⟶ 18 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=10}}
}}
 
{{citation|Parti du sommet, désormais je décline.}}
Ligne 30 ⟶ 26 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=92}}
}}
 
{{citation|Ce qui m'a fait monter sur scène et descendre dans l'arène, ce n'était pas le manque de courage, c'était un manque total d'ambition.}}
Ligne 39 ⟶ 34 :
|éditeur=Belfond
|année=1985
|page=76}}
}}
 
{{citation|Les réalisateurs que j'admire le plus sont ceux qui ont le moins recours à la technique. Ceux qui sont libérés de ce dont on m'accuse farouchement. En d'autres termes, les films que j'aime le mieux sont ceux qui ressemblent le moins à ceux qu'on m'accuse de faire.}}
Ligne 48 ⟶ 42 :
|éditeur=Belfond
|année=1985
|page=327}}
}}
 
{{citation|Un film est quelque chose de très personnel, bien plus que le théâtre, car le film en lui-même, c'est quelque chose de mort. Le film ne se nourrit pas de la réaction du public. Un film ne vient pas à la vie parce qu'on le projette dans une salle. Finalement, et pour toujours, un film est aussi mort qu'un livre. Et potentiellement, éternellement vivant.}}
Ligne 57 ⟶ 50 :
|éditeur=Belfond
|année=1985
|page=237}}
}}
 
{{citation|Ma marque est d'une telle force qu'elle résiste aux pires injures des producteurs, monteurs et censeurs de tous acabits.}}
Ligne 66 ⟶ 58 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=22}}
}}
 
{{citation|Shakespeare n'a jamais écrit une pure tragédie, mais des mélodrames qui avaient la stature de tragédies.}}
Ligne 75 ⟶ 66 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=50}}
}}
 
{{citation|Je suis fanatiquement contre la psychanalyse. Freud tue le poète en l'homme.}}
Ligne 84 ⟶ 74 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=53}}
}}
 
{{citation|Le théâtre perdure comme un sorte d'anachronisme divin, commme l'opéra, que je préfère de beaucoup, et le ballet auquel je ne comprends rien. Un art de représentation plus que de création, une source de joie et d'admiration, mais certainement pas une chose de notre temps.}}
Ligne 93 ⟶ 82 :
|éditeur=Belfond
|année=1985
|page=42}}
}}
 
{{citation|La caméra, c'est un oeil, et une oreille. Cela t'emmène là où on la met. Le théâtre, c'est là où l'on t'emmène.}}
Ligne 102 ⟶ 90 :
|éditeur=Belfond
|année=1985
|page=45}}
}}
 
{{citation|Cabotiner, c'est jouer faux. C'est ouvrir un sac à malices au lieu de faire monter la sauce. Le bon acteur, le véritable acteur de cinéma, ne peut jamais être trop fort. Ce qu'il ne doit pas faire, c'est s'étaler.}}
Ligne 111 ⟶ 98 :
|éditeur=Belfond
|année=1985
|page=45}}
}}
 
{{citation|Il ne faut pas être timide avec la caméra. Il faut lui faire violence, la pousser jusque dans ses derniers retranchements, parce qu'elle est une vile mécanique. Ce qui compte, c'est la poésie.}}
Ligne 120 ⟶ 106 :
|éditeur=Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma
|année=2002
|page=190}}
}}
 
{{citation|Nous parlons trop du bonheur et, en tant qu'artiste, je ne pense pas que le bonheur soit mon affaire. Aucun artiste n'est indépendant: il est au service. Le bonheur n'est pas son lot.}}
Ligne 129 ⟶ 114 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=11}}
}}
 
{{citation|Le contrat de ''Citizen Kane'' devait rester, pendant près de trente ans, unique dans l'histoire d'Hollywood. Il n'avait connu aucun précédent et il remit en question pendant un bref laps de temps les fondements même de tout le système des grandes compagnies. C'est très simple: on me laissait tranquille.}}
Ligne 138 ⟶ 122 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=18}}
}}
 
{{citation|Se diriger soi-même est avoir derrière la caméra un ami des plus exigeants. Aucun des réalisateurs avec lesquels j'ai travaillé n'a été aussi terriblement intraitable que moi-même.}}
Ligne 147 ⟶ 130 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=94}}
}}
 
{{citation|Travailler pour la postérité est vulgaire.}}
Ligne 156 ⟶ 138 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=93}}
}}
 
{{citation|Je suis metteur en scène de théâtre, décorateur, peintre romancier, illusionniste, comédien, réalisteur de films: je m'étonne d'être venu si nombreux.}}
Ligne 165 ⟶ 146 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=89}}
}}
 
=== À propos d'Orson Welles ===
Ligne 177 ⟶ 157 :
|éditeur=Cahiers du cinéma
|année=1998
|page=251}}
}}
 
{{citation|''Citizen Kane'' d'Orson Welles est au cinéma ce qu'est au théâtre la préface de Cromwell.
Ligne 187 ⟶ 166 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=59}}
}}
 
{{citation|Les films de Welles sont tournés par un exhibitionniste et montés par un censeur.
Ligne 197 ⟶ 175 :
|éditeur=Filmo 13
|année=1985
|page=75}}
}}
 
{{citation|''Citizen Kane'' est un grand film et restera dans l'histoire du cinéma. Pleins pouvoirs à Welles.
Ligne 207 ⟶ 184 :
|éditeur=Cinéma d'aujourd'hui
|année=1972
|page=114}}
}}
 
{{citation|''Citizen Kane'' et ''La splendeur des Amberson'' peuvent en définitive se ramener à une tragédie de l'enfance.
Ligne 217 ⟶ 193 :
|éditeur=Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma
|année=2002
|page=14}}
}}
 
{{citation|''Citizen Kane'' est l'un des rares films qui ont contribué à l'évolution de l'art cinématographique...Orson Welles a réconcillié le cinéma muet et le cinéma parlant. Le langage cinématographique a pu reprendre sa marche triomphale.
Ligne 227 ⟶ 202 :
|éditeur=Image par image
|année=1990
|page=7-9}}
}}
 
{{citation|Orson Welles est une manière de géant au regard enfantin, un arbre bourré d'oiseaux et d'ombre, un chien qui a cassé sa chaîne et se couche dans les plates-bandes, un paresseux actif, un fou sage, une solitude entourée de monde, un étudiant qui dort en classe, un stratège qui fait semblant d'être ivre quand il veut qu'on lui foute la paix.
Ligne 237 ⟶ 211 :
|éditeur=Chavane
|année=1950
|page=8}}
}}
 
{{citation|On se défend mal d'une certaine émotion devant l'évenement: la sortie du ''Procès'', le nouveau film d'Orson Welles. Le cinéaste fut et reste grand parmi les grands: son oeuvre contrariée et chaotique s'enfante dans les douleurs. Chacun de ses films est comme arraché de force au désordre, au mercantilisme, à la lâcheté bornée des princes qui gouvernent le cinéma.
Ligne 247 ⟶ 220 :
|éditeur=Filmo-13
|année=1985
|page=27}}
}}
 
{{interprojet|commons=Category:Orson Welles|w=Orson Welles}}