« Marquis de Sade » : différence entre les versions
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'''[[w:Donatien Alphonse François de Sade|Donatien Alphonse François de Sade]]''' ({{date|2|juin|1740}} à [[Paris]] – {{date|2|décembre|1814}} à Charenton-Saint-Maurice) est un [[:catégorie:écrivain|écrivain]] [[:catégorie:personnalité française|français]], [[:catégorie:philosophe|philosophe]], [[:catégorie:personnalité politique|politicien]], libertin, hédoniste et athée, plus connu sous le nom de '''marquis de Sade'''.
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{{Citation|Le triomphe de la philosophie serait de jeter du jour sur l'obscurité des voies dont la providence se sert pour parvenir aux fins qu'elle se propose sur l'homme, et de tracer d'après cela quelque plan de conduite qui pût faire connaitre à ce malheureux individu bipède, perpétuellement balloté par les caprices de cet être qui, dit-on, le dirige aussi despotiquement, qui, dis-je, pût lui faire entendre la manière dont il faut qu'il interprète les décrets de cette providence sur lui, la route qu'il faut qu'il tienne pour prévenir les caprices bizarres de cette fatalité à laquelle on donne vingt noms différents, sans être encore parvenu à la définir.
|précisions=Premier paragraphe du récit.}}
{{Réf Livre|référence=Les Infortunes de la vertu/Garnier-Flammarion|année d'origine=1787|page=49}}
{{citation|''[…]'' le coupable nourrit au fond de son cœur un ver qui, le rongeant sans cesse, l'empêche de jouir de cette lueur de félicité qui l'environne et ne lui laisse au lieu d'elle que le souvenir déchirant des crimes qui la lui ont acquise.}}
{{Réf Livre|référence=Les Infortunes de la vertu/Garnier-Flammarion|année d'origine=1787|page=57-58}}
{{citation|citation={{Personnage|M. Dubourg :}} ''[…]'' cette vertu dont vous faites tant d'étalage, ne sert à rien dans le monde, vous aurez beau en faire parade, vous ne trouverez pas un verre d'eau dessus.}}
{{Réf Livre|référence=Les Infortunes de la vertu/Garnier-Flammarion|année d'origine=1787|page=61}}
{{citation|Le procès d'une infortunée qui n'a ni crédit, ni protection est promptement fait en France. On y croit la vertu incompatible avec la misère, et l'infortune dans nos tribunaux est une preuve complète contre l'accusé ; une injuste prévention y fait croire que celui qui a dû commettre le crime l'a commis effectivement, les sentiments s'y mesurent sur l'état dans lequel on vous trouve et sitôt que des titres ou de la fortune ne prouvent pas que vous devez être honnête, l'impossibilité que vous le soyez devient démontrée tout de suite suivant ces préjugés qui dégradent bien la magistrature française et qu'il serait bien temps que l'autorité souveraine détruisît comme ils méritent de l'être.}}
{{Réf Livre|référence=Les Infortunes de la vertu/Garnier-Flammarion|année d'origine=1787|page=69}}
== ''Idée sur le mode de la sanction des lois'', [[w:1792 en littérature|1792]] ==
{{citation|Peuple, vous pouvez tout sans eux, eux seuls ne peuvent rien sans vous.}}
{{Réf Livre
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