« Marquis de Sade » : différence entre les versions

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{{citation|Le procès d'une infortunée qui n'a ni crédit, ni protection est promptement fait en France. On y croit la vertu incompatible avec la misère, et l'infortune dans nos tribunaux est une preuve complète contre l'accusé ; une injuste prévention y fait croire que celui qui a dû commettre le crime l'a commis effectivement, les sentiments s'y mesurent sur l'état dans lequel on vous trouve et sitôt que des titres ou de la fortune ne prouvent pas que vous devez être honnête, l'impossibilité que vous le soyez devient démontrée tout de suite suivant ces préjugés qui dégradent bien la magistrature française et qu'il serait bien temps que l'autorité souveraine détruisît comme ils méritent de l'être.}}
{{Réf Livre|référence=Les Infortunes de la vertu/Garnier-Flammarion|année d'origine=1787|page=69}}
 
{{citation|La prière est la plus douce consolation du malheureux, il devient plus fort quand il a prié.}}
{{Réf Livre|référence=Les Infortunes de la vertu/Garnier-Flammarion|année d'origine=1787|page=75}}
 
{{citation|C'est l'instant du réveil qui est le plus fatal pour les infortunés ; le calme des idées, l'oubli instantané de leurs maux, tout les rappelle au malheur avec plus de force, tout leur en rend alors le poids plus onéreux.}}
{{Réf Livre|référence=Les Infortunes de la vertu/Garnier-Flammarion|année d'origine=1787|page=75}}
 
{{citation|citation={{Personnage|M. de Bressac :}} Ah! crois-le, Sophie, ce dieu que tu admets n'est que le fruit de l'ignorance d'un côté et de la tyrannie de l'autre ; quand le plus fort voulut enchaîner le plus faible, il lui persuada qu'un dieu sanctifiait les fers dont il l'accablait, et celui-ci abruti par sa misère crut indifféremment ce que l'autre voulut. Toutes les religions, nées de cette première fable, doivent être dévouées au mépris comme elle, il n'en est pas une seule qui ne porte l'emblème de l'imposture et de la stupidité ; je vois dans toutes des mystères qui font frémir la raison, des dogmes outrageant la nature et des cérémonies grotesques qui n'inspirent que la dérision.}}
{{Réf Livre|référence=Les Infortunes de la vertu/Garnier-Flammarion|année d'origine=1787|page=83-84}}
 
{{citation|O vous qui lirez cette histoire, puissiez-vous en tirer le même profit que cette femme mondaine et corrigée, puissiez-vous vous convaincre avec elle que le véritable bonheur n'est que dans le sein de la vertu et que si Dieu permet qu'elle soit persécutée sur la terre, c'est pour lui préparer dans le ciel une plus flatteuse récompense.|précisions=Dernier paragraphe du livre.}}
{{Réf Livre|référence=Les Infortunes de la vertu/Garnier-Flammarion|année d'origine=1787|page=186}}
 
== ''Idée sur le mode de la sanction des lois'', [[w:1792 en littérature|1792]] ==