« Victor Hugo » : différence entre les versions

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=== ''[[w:Claude Gueux|Claude Gueux]]'', [[w:1834|1834]] ===
{{citation
|citation=<poem>Au moment où l'aide le liait sur la hideuse mécanique, il fit signe au prêtre de prendre la pièce de 5 francs qu'il avait en sa main droite, et lui dit : "Pour les pauvres".<br/>
Comme huit heures sonnait en ce moment, le bruit du beffroi de l'horloge couvrit sa voix, et le confesseur lui répondit qu'il n'entendait pas.<br/>Claude attendit l'intervalle de deux coups et répéta avec douceur : "Pour les pauvres".<br/>
Le huitième coup n'était pas encore sonné que cette noble et intelligente tête était tombée. </poem>
|précisions = Cette oeuvre s'inscrit dans le combat de Victor Hugo contre la peine de mort.
}}
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=== ''[[w:Les Travailleurs de la mer|Les Travailleurs de la mer]]'', [[w:1866 en littérature|1866]] ===
{{citation|citation=<poem>On contemplait la mer, on écoutait le vent, on se sentait gagner par l’assoupissement de l’extase. Quand les yeux sont remplis d’un excès de beauté et de lumière, c’est une volupté de les fermer. Tout à coup on se réveillait. Il était trop tard. La marée avait grossi peu à peu. L’eau enveloppait le rocher.<br />
On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci : la mer montante. La marée croît insensiblement d’abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la mer|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=69|partie=Première partie : Sieur Clubin|chapitre=VIII (« La chaise Gild-Holm-'UrV »)|section=livre premier (« De quoi se compose une réputation »)|s=Les Travailleurs de la mer}}
 
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{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la mer|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=181|partie=Première partie : Sieur Clubin|chapitre=I (« la perle au fond du précipice »)|section=livre septième (« Imprudence de faire des questions à un livre »)|s=Les Travailleurs de la mer}}
 
{{citation|Gilliatt monta sur la grande Douvre. [...].<br />
L’ouest était surprenant. Il en sortait une muraille. Une grande muraille de nuée, barrant de part en part l’étendue, montait lentement de l’horizon vers le zénith. Cette muraille, rectiligne, verticale, sans une crevasse dans sa hauteur, sans une déchirure à son arête, paraissait bâtie à l’équerre et tirée au cordeau. C’était du nuage ressemblant à du granit. [...]. Cette muraille de l’air montait tout d’une pièce en silence. Pas une ondulation, pas un plissement, pas une saillie qui se déformât ou se déplaçât. Cette immobilité en mouvement était lugubre. Le soleil, blême derrière on ne sait quelle transparence malsaine, éclairait ce linéament d’apocalypse. La nuée envahissait déjà près de la moitié de l’espace. On eût dit l’effrayant talus de l’abîme.<br />
C’était quelque chose comme le lever d’une montagne d’ombre entre la terre et le ciel. C’était en plein jour l’ascension de la nuit. [...]. Le ciel, qui de bleu était devenu blanc, était de blanc devenu gris. [...]. Pas un souffle, pas un flot, pas un bruit. [...]. Les oiseaux s’étaient cachés. On sentait de la trahison dans l’infini. Le grossissement de toute cette ombre s’amplifiait insensiblement. La montagne mouvante de vapeurs qui se dirigeait vers les Douvres était un de ces nuages qu’on pourrait appeler les nuages de combat. Nuages louches. à travers ces entassements obscurs, on ne sait quel strabisme vous regarde. Cette approche était terrible.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la mer|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=261|partie=Deuxième partie : Gilliatt le malin|chapitre=VI (« Le combat »)|section=livre troisième (« La lutte »)|s=Les Travailleurs de la mer}}
 
{{citation|Pour croire à la pieuvre, il faut l’avoir vue. Comparées à la pieuvre, les vieilles hydres font sourire. [...]. Orphée, Homère et Hésiode n’ont pu faire que la Chimère ; Dieu a fait la pieuvre. Quand Dieu veut, il excelle dans l’exécrable. Le pourquoi de cette volonté est l’effroi du penseur religieux. Tous les idéals étant admis, si l’épouvante est un but, la pieuvre est un chef-d’oeuvre.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la mer|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=278|partie=Deuxième partie : Gilliatt le malin|chapitre=II (« Le monstre »)|section=livre quatrième (« Les doubles fonds de l'obstacle »)|s=Les Travailleurs de la mer}}
 
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{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la mer|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=279|partie=Deuxième partie : Gilliatt le malin|chapitre=II (« Le monstre »)|section=livre quatrième (« Les doubles fonds de l'obstacle »)|s=Les Travailleurs de la mer}}
 
{{citation|Gilliatt avait silencieusement accosté les Bravées, et avait amarré la panse à l’anneau de la durande sous la fenêtre de mess Lethierry. Puis il avait sauté par-dessus le bordage et pris terre. Gilliatt, laissant derrière lui la panse à quai, tourna la maison, longea une ruette, puis une autre, ne regarda même pas l’embranchement de sentier qui menait au bû de la rue, et au bout de quelques minutes, s’arrêta dans ce recoin de muraille où il y avait une mauve sauvage à fleurs roses en juin, du houx, du lierre et des orties. [...]. Comme une bête rentrée au trou, glissant plutôt que marchant, il se blottit. Une fois assis, il ne fit plus un mouvement.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la mer|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=343|partie=Troisième partie : Déruchette|chapitre=II (« Encore la cloche du port »)|section=livre premier (« Nuit et lune »)|s=Les Travailleurs de la mer}}
 
{{citation|citation=<poem>- Ça aussi ! Tu es prodigieux. Mes bank-notes ! Tous les trois ! Mille chaque ! Mes soixante-quinze mille francs ! Tu es donc allé jusqu’en enfer. [...]. A-t-on jamais vu ce Gilliatt ! J’étais par terre, aplati, mort. Il me remet debout sur mes quatre fers ! [...] Tout me revient, à présent. Pauvre garçon ! Ah ! Par exemple, tu sais, tu épouses Déruchette.<br />
Gilliatt s’adossa au mur, comme quelqu’un qui chancelle, et très bas, mais très distinctement, il dit :<br />
- Non.<br />
Mess Lethierry eut un soubresaut.<br />
- Comment, non !<br />
Gilliatt répondit :<br />
- Je ne l’aime pas. [...].<br />
- Tu n’aimes pas Déruchette ! C’est donc pour moi que tu jouais du bag pipe ?<br />
Gilliatt, toujours adossé au mur, pâlissait comme un homme qui tout à l’heure ne respirera plus. À mesure qu’il devenait pâle, mess Lethierry devenait rouge.<br />
- En voilà un imbécile ! Il n’aime pas Déruchette ! Eh bien, arrange-toi pour l’aimer, car elle n’épousera que toi. [...] Est-ce que tu es malade ? C’est bon, envoie chercher le médecin, mais ne dis pas d’extravagances. [...]. Il y tient, la brute ! Tu as quelque chose, c’est sûr ! Tu as dit non ! Voilà une stupidité qui dépasse les limites du monde connu. On flanque des douches aux personnes pour bien moins que ça. Ah ! Tu n’aimes pas Déruchette ! Alors c’est pour l’amour du bonhomme que tu as fait tout ce que tu as fait ! C’est pour les beaux yeux du papa que tu es allé aux Douvres, que tu as eu froid, que tu as eu chaud, que tu as crevé de faim et de soif, que tu as mangé de la vermine de rocher, que tu as eu le brouillard, la pluie et le vent pour chambre à coucher, et que tu as exécuté la chose de me rapporter ma machine, comme on rapporte à une jolie femme son serin qui s’est échappé ! [...]. C’est en faisant la bouche en cœur du côté de ma vieille caboche que tu as taillé, coupé, tourné, viré, traîné, limé, scié, charpenté, inventé, écrabouillé, et fait plus de miracles à toi tout seul que tous les saints du paradis. Ah ! Idiot ! [...] Réflexions faites, je ne comprends rien. Ou tu es fou, ou je le suis. [...] Eh bien, si tu ne l’épouses pas, elle coiffera sainte Catherine. D’abord, j’ai besoin de toi, moi. Tu seras le pilote de Durande. Si tu t’imagines que je vais te laisser aller comme ça ! Ta, ta, ta, nenni mon cœur, je ne te lâche point. Je te tiens. [...] Tu es mon homme. Mais parle donc !</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la mer|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=317-318|partie=Troisième partie : Déruchette|chapitre=I (« Joie entourée d'angoisses »)|section=livre deuxième (« La reconnaissance en plein despotisme »)|s=Les Travailleurs de la mer}}
 
{{citation|citation=<poem>Gilliatt, immobile, regardait le cashmere s’évanouir. [...].<br />
En même temps que l’eau infinie autour du rocher gild-holm-’ur, l’immense tranquillité de l’ombre montait dans l’œil profond de Gilliatt.<br />
Le cashmere , devenu imperceptible, était maintenant une tache mêlée à la brume. Il fallait pour le distinguer savoir où il était.<br />
Peu à peu, cette tache, qui n’était plus une forme, pâlit.<br />
Puis elle s’amoindrit.<br />
Puis elle se dissipa.<br />
À l’instant où le navire s’effaça à l’horizon, la tête disparut sous l’eau. Il n’y eut plus rien que la mer.</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Travailleurs de la mer|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=343|partie=Troisième partie : Déruchette|chapitre=V (« La grande tombe »)|section=livre troisième (« Départ du Cashmere »)|s=Les Travailleurs de la mer}}
 
=== ''[[w:Quatre-vingt-treize|Quatre-vingt-treize]]'', [[w:1874 en littérature|1874]] ===
{{citation|citation=<poem>Le vieillard regarda le canonnier.<br />
- Approche, dit-il.<br />
Le canonnier fit un pas.<br />
Le vieillard se tourna vers le comte du Boisberthelot, détacha la croix de Saint-Louis du capitaine, et la noua à la vareuse du canonnier.<br />
- Hurrah ! crièrent les matelots.<br />
Les soldats de marine présentèrent les armes.<br />
Et le vieux passager, montrant du doigt le canonnier ébloui, ajouta :<br />
- Maintenant, qu’on fusille cet homme.<br />
La stupeur succéda à l’acclamation. [...].<br />
L’homme à la veste duquel brillait la croix de Saint-Louis courba la tête.</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=814|partie=I (« En Mer ») |chapitre=VI (« Les deux plateaux de la balance »)|section=livre deuxième (« HalmaloLa Corvette Claymore »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
{{citation|citation=<poem>Il tira de sa poche un carnet et un crayon, et écrivit sur le carnet le chiffre 128. [...].<br />
Le capitaine marqua sur son carnet le chiffre 52. [...].<br />
Et il écrivit au-dessous du chiffre 52 le chiffre 40 [...].<br />
Le capitaine écrivit au-dessous des premiers chiffres, 160. [...].<br />
Le capitaine avait l’œil fixé sur son carnet et additionnait entre ses dents.<br />
- Cent vingt-huit, cinquante-deux, quarante, cent soixante.<br />
En ce moment La Vieuville remontait sur le pont.<br />
- Chevalier, lui cria le capitaine, nous sommes en présence de trois cent quatre-vingts pièces de canon.<br />
- Soit, dit La Vieuville.<br />
- Vous revenez de l’inspection, La Vieuville ; combien décidément avons-nous de pièces en état de faire feu ?<br />
- Neuf.<br />
- Soit, dit à son tour Boisberthelot.</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=818-819|partie=I (« En Mer ») |chapitre=VIII (« 9 = 380 »)|section=livre deuxième (« La Corvette Claymore »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
{{citation|Ah oui, c'est vrai, tu as raison, j'ai tué ton frère. Ton frère avait été courageux, je l'ai récompensé ; il avait été coupable, je l'ai puni. Il avait manqué à son devoir, je n'ai pas manqué au mien. Ce que j'ai fait, je le ferais encore. [...] en pareil cas, de même que j'ai fait fusiller ton frère, je ferais fusiller mon fils.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=827|partie=I (« En Mer ») |chapitre=II (« La parole, c’est le Verbe »)|section=livre troisième (« Halmalo »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
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{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=907|partie=II (« À Paris ») |chapitre=I (« La Convention »)|section=livre troisième (« La Convention »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
{{citation|- Le marquis de Lantenac a l'honneur d'informer son petit-neveu, monsieur le vicomte Gauvain, que, si monsieur le marquis a la bonne fortune de se saisir de sa personne, il fera bellement arquebuser monsieur le vicomte. [...].<br />
Il se retourna, et éclaira de sa lanterne une autre affiche placée en regard de la première sur l'autre battant de la porte. Le voyageur lut :<br />
- Gauvain prévient Lantenac que s'il le prend il le fera fusiller.}}
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{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=996|partie=III (« En Vendée ») |chapitre=VI (« Situation »)|section=livre quatrième (« La Mère »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
{{citation| citation=<poem>Qu'est-ce, sergent Radoub ?<br />
- Citoyen commandant, nous, les hommes du bataillon du Bonnet-Rouge, nous avons une grâce à vous demander.<br />
- Laquelle ?<br />
- De nous faire tuer.<br />
- Ah ! dit Gauvain.<br />
- Voulez-vous avoir cette bonté ?<br />
- Mais...Mais… c'est selon, dit Gauvain.<br />
- Voici, commandant. Depuis l'affaire de Dol, vous nous ménagez. Nous sommes encore douze.<br />
- Eh bien ?<br />
- Ça nous humilie.<br />
- Vous êtes la réserve.<br />
- Nous aimons mieux être l'avant-garde.</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=999|partie=III (« En Vendée ») |chapitre=VIII (« Préliminaires »)|section=livre quatrième (« La Mère »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
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{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=1011|partie=III (« En Vendée ») |chapitre=IX (« Les désespérés »)|section=livre quatrième (« La Mère »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
{{citation|citation=<poem>Un grand cri s'éleva :<br />
- Tous sont sauvés !<br />
Tous étaient sauvés, en effet, excepté le vieillard. [...]<br />
- Je t'arrête, dit Cimourdain.<br />
- Je t'approuve, dit Lantenac.</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=1030|partie=III (« En Vendée ») |chapitre=III (« Où l'on voit se réveiller les enfants qu'on a vus se rendormir »)|section=livre cinquième (« In daemone Deus »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
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{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=1035|partie=III (« En Vendée ») |chapitre=II (« Gauvain pensif »)|section=livre sixième (« C'est après la Victoire qu'a lieu le combat »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
{{citation|citation=<poem>Cimourdain se tourna vers Radoub.<br />
- Vous votez pour que l'accusé soit absous ?<br />
- Je vote, dit Radoub, pour qu'on le fasse général.<br />
- Je vous demande si vous votez pour qu'il soit acquitté.<br />
- Je vote pour qu'on le fasse le premier de la république.<br />
- Sergent Radoub, votez-vous pour que le commandant Gauvain soit acquitté, oui ou non ?<br />
- Je vote pour qu'on me coupe la tête à sa place.<br />
- Acquittement, dit Cimourdain.</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=1053|partie=III (« En Vendée ») |chapitre=III (« Les votes »)|section=livre septième (« Féodalité et Révolution »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
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{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=1057|partie=III (« En Vendée ») |chapitre=V (« Le cachot »)|section=livre septième (« Féodalité et Révolution »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
{{citation|citation=<poem>Gauvain reprit :<br />
- Et la femme ? qu'en faites-vous ?<br />
Cimourdain répondit :<br />
- Ce qu'elle est. La servante de l'homme.<br />
- Oui. A une condition.<br />
- Laquelle ?<br />
- C'est que l'homme sera le serviteur de la femme.<br />
- Y penses-tu ? s'écria Cimourdain, l'homme serviteur ! jamais. L'homme est maître. Je n'admets qu'une royauté, celle du foyer. L'homme chez lui est roi.<br />
- Oui. A une condition.<br />
- Laquelle ?<br />
- C'est que la femme y sera reine.<br />
- C'est-à-dire que tu veux pour l'homme et pour la femme...<br />femme…
- L'égalité.<br />
- L'égalité ! y songes-tu ? les deux êtres sont divers.<br />
- J'ai dit l'égalité. Je n'ai pas dit l'identité.</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Quatre-vingt-treize|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=1057-1058|partie=III (« En Vendée ») |chapitre=V (« Le cachot »)|section=livre septième (« Féodalité et Révolution »)|s=Quatre-vingt-treize}}
 
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== Autre genre ==
=== ''[[w:L’Archipel de la Manche|L’Archipel de la Manche]]'', [[w:1883 en littérature|1883]] ===
{{citation|L'Atlantique ronge nos côtes. [...]. Ce prodigieux travail, aujourd'hui ralenti, a été terrible. Il a fallu pour le contenir cet éperon immense, le Finistère. Qu'on juge de la force du flux polaire et de la violence de cet affouillement par le creux qu'il a fait entre Cherbourg et Brest. [...]. La dernière voie de fait décisive de l'océan sur notre côte a pourtant date certaine. En 709, soixante ans avant l'avènement de Charlemagne, un coup de mer a détaché Jersey de la France. D'autres sommets des terres antérieurement submergées sont, comme Jersey, visibles. Ces pointes qui sortent de l'eau, sont des îles. C'est ce qu'on nomme l'archipel normand.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=L’Archipel de la Manche|référence=Œuvres complètes de Victor Hugo/Laffont-R3|page=3|chapitre=I (« Les anciens cataclysmes »)|s=L’Archipel de la Manche}}