« Charles Péguy » : différence entre les versions

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{{réf Livre|titre=Le Porche du mystère de la deuxième vertu|auteur=Charles Péguy|éditeur=Gallimard|collection=NRF|année=1941|page=119}}
 
== ''De LaJean misère et le devoir de fraternitéCoste'' ==
 
{{citation|citation=Le devoir d'arracher les misérables à la misère et le devoir de répartir également les biens ne sont pas du même ordre : le premier est un devoir d'urgence ; le deuxième est un devoir de convenance ; non seulement les trois termes de la devise républicaine, liberté, égalité, fraternité, ne sont pas sur le même plan, mais les deux derniers eux-mêmes, qui sont plus rapprochés entre eux qu'ils ne sont tous deux proches du premier, présentent plusieurs différences notables ; par la fraternité nous sommes tenus d'arracher à la misère nos frères les hommes ; c'est un devoir préalable ; au contraire la devoir d'égalité est un devoir beaucoup moins pressant ; autant il est passionnant, inquiétant de savoir qu'il y a encore des hommes dans la misère, autant il m'est égal de savoir si, hors de la misère, les hommes ont des morceaux plus ou moins grands de fortune ; je ne puis parvenir à ma passionner pour la question célèbre de savoir à qui reviendra, dans la cité future, les bouteilles de champagne, les chevaux rares, les châteaux de la vallée de la Loire ; j'espère qu'on s'arrangera toujours ; pourvu qu'il y ait vraiment une cité, c'est-à-dire pourvu qu'il n'y ait aucun homme qui soit banni de la cité, tenu en exil dans la misère économique, tenu dans l'exil économique, peu m'importe que tel ou tel ait telle ou telle situation ; de bien autres problèmes solliciteront sans doute l'attention des citoyens ; au contraire il suffit qu'un seul homme soit tenu sciemment, ou, ce qui revient au même, sciemment laissé dans la misère pour que le pacte civique tout entier soit nul ; aussi longtemps qu'il y a un homme dehors, la porte qui lui est fermée au nez ferme une cité d'injustice et de haine. }}
{{réf Livre|titre=De Jean Coste|auteur=Charles Péguy|éditeur=Acte Sud Labor L'Aire|collection=Babel|année=1993|page=55}}
 
== ''Note sur M. Bergson'' ==
 
{{citation|Une grande philosophie n’est pas celle qui prononce des jugements définitifs, qui installe une vérité définitive. C’est celle qui introduit une inquiétude, qui ouvre un ébranlement.}}
{{réf Livre|titre=Œuvres en prose, 1909-1914|auteur=Charles Péguy|éditeur=Gallimard|collection=Bibliothèque de la Pléiade|année=1959|page=1336}}
 
{{citation|Le juif est un homme qui lit depuis toujours, le protestant est un homme qui lit depuis Calvin, le catholique est un homme qui lit depuis Ferry.}}
{{réf Livre|titre=Œuvres en prose, 1909-1914|auteur=Charles Péguy|éditeur=Gallimard|collection=Bibliothèque de la Pléiade|année=1959|page=1375}}
 
{{citation|Du bois mort, c'est du bois extrêmement habitué. Et une âme morte c'est aussi une âme extrêmement habituée. Du bois mort c'est du bois habitué à sa limite. Et une âme morte c'est aussi une âme habituée à sa limite.}}
{{réf Livre|titre=Œuvres en prose, 1909-1914|auteur=Charles Péguy|éditeur=Gallimard|collection=Bibliothèque de la Pléiade|année=1959|page=1399}}
 
== Divers ==
 
{{citation|Le monde est plein d'honnêtes gens. On les reconnaît à ce qu'ils font les mauvais coups avec plus de maladresse.}}
{{réf Livre|titre=Œuvres en prose, 1909-1914|auteur=Charles Péguy|éditeur=Gallimard|collection=Bibliothèque de la Pléiade|année=1959|page=1176}}
 
{{interprojet|s=Charles Péguy|commons=Charles Péguy|w=Charles Péguy}}