« Histoire de ma vie (Casanova) » : différence entre les versions
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[[Image:Casanova ritratto.jpg|thumb|right|Giacomo Casanova]]
'''Giacomo Girolamo Casanova''' (en français ''Jacques Casanova''), aventurier célèbre né le [[2]] [[avril]] [[1725]] à [[Venise]] et décédé le [[4]] [[juin]] [[1798]] à [[Dux]] en [[Bohême]] (aujourd'hui [[Duchcov]]).
==Une vie d'aventures==
Né de parents comédiens, environné de femmes durant l'enfance (qui jouèrent un rôle premier pour lui comme l'évoque cette citation de ses mémoires : ''Rien de tout ce qui existe n'a jamais exercé sur moi un si fort pouvoir qu'une belle figure de femme''), il commence une carrière ecclésiastique puis entame sa vie d'aventures, exerçant de nombreuses activités — joueur de violon, joueur professionnel, escroc, financier, bibliothécaire, etc. —
Casanova était égoïste, la recherche du plaisir mena son être et pour l'atteindre, il ne dédaignait pas
Casanova est, avant tout, célèbre au titre de ses aventures galantes qui occupent une place de choix dans ses mémoires : plus d'une centaine de femmes y sont évoquées en tant que « conquêtes »
L'abbé de Bernis rejoignit la France et Casanova (suite à ses frasques amoureuses, financières et d'opinions), malgré de puissants soutiens, malgré qu'il clamera toujours son innocence, malgré qu'il aurait dû fuir de Venise comme Monsieur de Bragadin le lui avait proposé et qu'il a refusé, malgré son envie de liberté et de conquête, malgré ce que pourront en dire les gens de son siècle, et malgré qu'il risque de ne plus jamais faire parler de lui, et être enterré pour l'éternité au milieu des médiocres, il fut incarcéré à la prison des Plombs où il reste deux ans. Mais à force de travail, de courage, d'ardeur, avec pour seule pensée l'espoir de partir à l'aventure pour toujours, par la grâce et la créativité il parvient à s'échapper avec un autre prisonnier — c'est l'unique évasion que l'imperturbable prison des Plombs ait connue, et dont le récit sera rédigé par Casanova lui même dans ses Mémoires en 1791 avec une précision et une conaissance des lieux parfaite —. Il gagne Paris où Bernis — alors devenu un ministre de premier plan du royaume — l'appuya ; l'aventurier y construisit alors une belle fortune en lançant une loterie dont le but était de financer l'[[École
Agent secret, une mission d'enquête pour laquelle il fut récompensé avec générosité lui fut confiée par la France afin de jauger l'état de ses navires de guerre. Imposteur, escroc et manipulateur (bien qu'il s'en
Se présentant comme trop bon cœur pour briser la destinée de jeunes femmes méritant beaucoup, trop honnête pour se plier à des mascarades amoureuses pour des raisons financières et surtout ne pouvant supporter l'idée de se voir enchaîné par de si puissants liens que ceux du mariage — ''se marier est une sottise, mais lorsqu'un homme le fait à l'époque où ses forces physiques diminuent, elle devient mortelle...'' —, il préféra négliger plusieurs propositions importantes de convoler en justes noces.
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Persuadé que ''pour que le plus délicieux endroit du monde déplaise, il suffit qu'on soit condamné à y habiter'', Casanova parcourut l'Europe à de nombreuses reprises, terminant sa vie en tant que bibliothécaire écrivain voyant la mort comme ''un monstre qui chasse du grand théâtre un spectateur attentif, avant qu'une pièce qui l'intéresse infiniment finisse''.
Les 73 années de son existence contées par ce grand libertin regorgent d'aventures, d'anecdotes et de détails sur la société d'alors, cette époque d'éclosion d'idées nouvelles, ce dans un style littéraire aux tournures parfois alambiquées ou sophistiquées d'un précieux — d'un fat même peut-être — mais intelligibles, parfois admirables, souvent savoureuses comme
== Portrait de Casanova âgé par un de ses contemporains ==
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