« Moby Dick » : différence entre les versions

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|{{Tab}}Qu'est-ce que ça peut me faire, à moi, qu'un vieux sagouin de capitaine me donne l'ordre de prendre le balai et de balayer les ponts ? Tout bien pesé, quelle importance à cette servitude ? — je veux dire dans les balances du Jugement Dernier ? — Croyez-vous que l'archange Gabriel sera le moins du monde influencé de ce que, selon le cas, j'obéis vite et souple au vieux sagouin ? Qui, dites-moi, n'est esclave ? Et alors le capitaine a beau me commander et même me rouer de coups. Je suis content de savoir que c'est «  all right », que tout le monde, d'une façon ou d'une autre, en reçoit autant — au physique comme au métaphysique je veux dire — et comme ça l'universel coup de pied au cul fait le tour et tous les hommes se frottent mutuellement les fesses et sont contents.
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  Tout est vanité  » TOUT. Ce monte têtu n'a pas encore saisi la sagesse de Salomon le non-chrétien. Mais celui qui esquive hôpitaux, et prisons, celui qui marche vite en traversant les cimetières, celui qui aime mieux parler d'opéra que d'enfant, et qui appelle Cowper, Young, Pascal ou rousseau de pauvres diables d'hommes malades, celui qui durant toute une vie insouciante jure par Rabelais comme par la meilleure sagesse, et par conséquent place la joie par-dessus tout, celui-là n'est pas digne de s'assoir sur des pierres tombales, et d'ouvrir la terre humide et verte avec l'impénétrable et merveilleux Salomon.
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[[Catégorie:Roman]]
 
[[en:Moby-Dick]]