« Robert Emmet » : différence entre les versions

révolutionnaire irlandais
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Version du 4 mars 2008 à 02:01

Robert Emmet (4 mars 1778-20 septembre 1803) est un nationaliste irlandais, membre de la Society of United Irishmen [1] (Société des Irlandais unis), organisateur d'un soulèvement armé ayant éclaté à Dublin le 23 juillet 1803, capturé par les Britanniques le 25 août suivant puis jugé et condamné pour haute trahison le 19 septembre, avant d'être pendu le lendemain.

Discours du dock

 
Robert Emmet
 
Le procès de Robert Emmet
Ne laissez aucun homme écrire mon épitaphe ; et, puisqu'aucun homme connaissant mes motifs n'aura aujourd'hui le cran de les justifier, ne laissez pas le parti-pris ou l'ignorance les déshonorer. Laissez-les et laissez-moi moi reposer dans l'obscurité et la paix et laissez mon nom demeurer non écrit, jusqu'à ce que d'autres temps et d'autres hommes puissent faire justice à mon personnage. Quand mon pays prendra sa place parmi les nations de la terre, alors et alors seulement, mon épitaphe pourra être écrit.
  • (en) Let no man write my epitaph; for as no man who knows my motives dare now vindicate them, let not prejudice or ignorance asperse them. Let them and me rest in obscurity and peace, and my name remain uninscribed, until other times and other men can do justice to my character. When my country takes her place among the nations of the earth, then, and not till then, let my epitaph be written.
  • Phrases prononcées par le prévenu à l'issue de son procès, juste avant le prononcé de la sentence de pendaison jusqu'à ce que mort s'ensuive, sentence exécutée le lendemain.
    Ces phrases ont été retenues par la postérité comme le point d'orgue d'un long discours au cours duquel Robert Emmet fut interrompu à huit reprises par le juge John Toler (1745-1831), premier comte de Norbury, auquel le Courts Service of Ireland, sur son site Web, associe le surnom de The "Hanging Judge", c'est-à-dire « le juge pendeur ».
    Le mot dock désigne, en anglais, outre ses significations liées aux activités portuaires, le banc des accusés dans la salle d'audience d'une enceinte de justice.
    L'article Robert Emmet, sur la Wikipédia en anglais, rapporte l'existence d'une version alternative des trois phrases concluant le discours du dock. Selon Charles Phillips, dans son ouvrage Recollections of Curran and Some of His Contemporaries, publié en 1818, la teneur des propos de Robert Emmet aurait été la suivante :
    I am here ready to die. I am not allowed to vindicate my character; no man shall dare to vindicate my character; and when I am prevented from vindicating myself, let no man dare to calumniate me. Let my character and my motives repose in obscurity and peace, till other times and other men can do them justice. Then shall my character be vindicated; then may my epitaph be written.
  • Robert Emmet, lundi 19 septembre 1803, à Dublin, devant la Sessions House, où le prévenu était jugé pour haute trahison, deux mois après l'insurrection et un mois après son arrestation, dans Speech from the Dock (Emmet), tel que reproduit sur Wikisource en anglais, reprenant le texte publié à Dublin par l’Office of Public Works..


Notes et références

  1. Voir, sur la Wikipédia en anglais, l'article Society of United Irishmen.