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|référence=Le Roi des Aulnes/Gallimard-Folio
|page=92
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{{Citation
|Le bonheur ? Il y a là-dedans du confort, de l'organisation, une stabilité construite qui m'est tout étrangère. Avoir des malheurs, c'est sentir l'échafaudage bonheur ébranlé par les coups du sort. En ce sens, je suis tranquille, car je n'ai pas d'échafaudages. Moi, je suis l'homme de la tristesse et de la joie. Alternative tout opposée à l'alternative malheur-bonheur. Je vis nu et solitaire, sans famille, sans amis, exerçant pour survivre un métier qui est tellement au-dessous de moi que j'y satisfais sans plus y songer qu'à ma digestion ou à ma respiration. Mon climat moral habituel est une tristesse d'ébène, opaque et ténébreuse. Mais cette nuit est souvent traversée par des joies fulgurantes inattendues et imméritées, qui s'éteignent aussitôt, mais non sans me laisser les yeux pleins de phosphènes dorés et dansants.
|précisions=''Écrits sinistres'', 20 avril 1938
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{{Réf Livre
|référence=Le Roi des Aulnes/Gallimard-Folio
|page=104
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{{Citation
|{{Tab}}La constipation est une source majeure de morosité. Comme je comprends le Grand Siècle avec sa manie des clystères et des purges ! Ce dont l'homme prend le plus mal son parti, c'est d'être un sac d'excréments à deux pattes. À cela, seule une défécation heureuse, abondante et régulière pourrait remédier, mais combien chichement cette faveur nous est concédée.
|précisions=''Écrits sinistres'', 10 novembre 1938
}}
{{Réf Livre
|référence=Le Roi des Aulnes/Gallimard-Folio
|page=124
}}
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