« Louis Antoine de Saint-Just » : différence entre les versions

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=== '''Second discours sur le jugement de Louis XVI, prononcé à la Convention nationale le 26 décembre 1792''' ===
 
{{citation|Quand le peuple était opprimé, ses défenseurs étaient proscrits : ô vous qui défendez celui que tout un peuple accuse, vous ne vous plaindrez pas de cette injustice ! Les rois persécutaient la vertu dans les ténèbres ; nous, nous jugeons les rois à la face de l'univers.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Saint-Just
|éditeur=Gallimard
|année=2004
|collection=Folio histoire
|page=501}}
 
{{citation|Postérité ! tu béniras tes pères ; tu sauras alors ce qu'il leur en aura couté pour être libre ; leur sang coule aujourd'hui sur la poussière que doivent animer tes générations affranchies !}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Saint-Just
|éditeur=Gallimard
|année=2004
|collection=Folio histoire
|page=502}}
 
{{citation|Citoyens, le crime a des ailes, il va se répandre dans l'Empire, captiver l'oreille du peuple. Ô vous, les dépositaires de la morale publique, n'abandonnez pas la liberté ! Lorsqu'un peuple est sorti de l'oppression, le tyran est jugé. On fera tout pour amener le peuple à la faiblesse par la terreur de ses excès. Cette humanité, dont on vous parle, c'est de la cruauté envers le peuple ; ce pardon, qu'on cherche à vous suggérer, c'est l'arrêt de mort de la liberté, et le peuple lui-même doit-il pardonner au tyran ? Le souverain, comme l'Être Suprême, n'a-t-il point ses lois dans la morale et dans la justice éternelle ?}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Saint-Just
|éditeur=Gallimard
|année=2004
|collection=Folio histoire
|page=513}}
 
{{citation|Vous avez proclamé la loi martiale contre tous les tyrans du monde, et vous respecteriez le vôtre ! Ne portera-t-on donc des lois sanglantes que contre les opprimés, et l'oppresseur sera-t-il épargné ?}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Saint-Just
|éditeur=Gallimard
|année=2004
|collection=Folio histoire
|page=514}}
 
{{citation|On dira que la révolution est finie, qu'on n'a plus rien à craindre du tyran, qu'une loi punit de mot l'usurpateur ; mais, citoyens, la tyrannie est un roseau que le vent fait plier et qui se relève. Qu'appelez-vous donc la révolution, la chute du trône, les coups portés à divers abus ? L'ordre moral est comme l'ordre physique : les abus disparaissent un moment, comme l'humidité de la terre s'évapore ; les abus renaissent bientôt, comme l'humidité retombe des nuages. La révolution commence quand le tyran finit.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Saint-Just
|éditeur=Gallimard
|année=2004
|collection=Folio histoire
|page=515}}
 
== '''A propos de Saint-Just''' ==