« Négationnisme » : différence entre les versions

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Le '''[[:w:négationnisme|négationnisme]]''' désigne dans sa signification première l'idéologie antisémite, et généralement pro-nazie mais aussi parfois issue d'autres courants, qui nie le génocide pratiqué par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale contre les Juifs.
 
== Jacques Baynac ==
{{citation|Les chambres à gaz ont existé et elles ont tué énormément de gens, homosexuels, juifs, malades, Tsiganes, Slaves. Cette certitude repose sur deux piliers: les témoignages des survivants et les travaux des historiens. [...] Le mauvais côté de l'histoire scientifique, c'est que, en l'absence de documents, de traces ou d'autres preuves matérielles, il est difficile, sinon impossible, d'établir la réalité d'un fait, même s'il ne fait aucun doute qu'il a existé, même s'il est évident. [...] Ici est le drame. Ces salauds de nazis n'ont pas seulement commis une tuerie gigantesque, ils ont voulu aussi tuer dans l'oeuf la possibilité d'écrire son histoire. [...] A partir de là, reconquérir le terrain scientifique sera possible dans le respect de la lente, laborieuse et difficile méthode scientifique. Car établir que les négationnistes ont tort est possible. Ils ont en effet oublié un "détail": si l'histoire scientifique ne peut, faute de documents, établir la réalité d'un fait, elle peut, avec des documents, établir que l'irréalité de ce fait est elle-même irréelle. En établissant que l'inexistence des chambres à gaz est impossible, on liquidera définitivement la prétention du négationnisme à se poser comme une école historique parmi d'autres
}}
{{Réf Pub
|nom=[[:w:Jacques Baynac|Jacques Baynac]]
|date= 2 septembre 1996
|source=Le débat sur les chambres à gaz
|parution=Le nouveau quotidien, Lausanne, p.14
|auteur=Jacques Baynac
}}
 
 
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== Arno J. Mayer ==
 
{{citation|Les sources dont nous disposons pour étudier les chambres à gaz sont à la fois rares et peu sûres. Si Hitler et les nazis ne faisaient pas mystère de la guerre qu'ils menaient contre les Juifs, les agents SS effacèrent consciencieusement les traces de leurs activités meurtrières et en détruisirent les instruments. On n'a, jusqu'à présent, découvert aucun ordre écrit prescrivant nommément les gazages. Non seulement les SS firent disparaître tous les registres et autres documents officiels, qui, de toute manière, étaient incomplets, mais ils démolirent aussi, bien avant l'arrivée des troupes soviétiques, la plupart de leurs installations de mort et de crémation. Ils veillèrent en outre à faire disparaître les ossements et les cendres de leurs victimes. [...] Dans leur état actuel, les sources comportent incontestablement un grand nombre de contradictions, d'obscurités et d'erreurs. Il faut tenir compte de ces lacunes, mais il faut aussi souligner avec force qu'elles ne constituent en aucune manière un argument suffisant pour mettre en doute le fait même que les chambres à gaz furent utilisées à Auschwitz pour exterminer massivement les Juifs. [...] Combien [de déportés] furent condamnés à mourir de mort "naturelle" et combien furent assassinés? Et quel fut le pourcentage de juifs parmi ceux que l'on massacra de sang-froid, parmi ceux qui passèrent dans les chambres à gaz? Il n'existe à l'heure actuelle aucune réponse à ces interrogations.}}
{{Réf Livre
|titre=La Solution finale dans l'Histoire
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|année=2002
|année d'origine=1988
|page=407-408411}}
 
{{interprojet|w=négationnisme}}