« Paul Henri Thiry d'Holbach » : différence entre les versions

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==''Système de la nature'', 1770 ==
{{Citation|citation=C’est dans les pays où la superstition a le plus de pouvoir que nous trouverons toujours le moins de moeurs. La vertu est incompatible avec l’ignorance, la superstition, l’esclavage [...]. Pour former des hommes, pour avoir des citoyens vertueux, il faut les instruire, leur montrer la vérité, leur parler raison, leur faire sentir leurs intérêts, leur apprendre à se respecter eux-mêmes et à craindre la honte, exciter en eux l’idée du véritable honneur, leur faire connaître le prix de la vertu et les motifs de la suivre. Comment attendre ces heureux effets de la religion qui les dégrade, ou de la tyrannie qui ne se propose que de les dompter, de les diviser, de les retenir dans l’abjection ?
}}
{{Réf Livre|titre=Système de la nature
|auteur=[[:w:Paul Henri Thiry d'Holbach|Paul Henri Thiry d'Holbach]]
|éditeur=Ledoux
|année d'origine=1770
|année=1821
|tome=2
|page=352
}}
 
{{Citation|citation=L’athéisme, dont jusqu’ici les principes n’ont point encore été suffisamment développés, semble alarmer les personnes mêmes les plus dégagées de préjugés. Elles trouvent l’intervalle trop grand entre la superstition vulgaire et l’irréligion absolue : elles croient prendre un sage milieu en composant avec l’erreur ; elles rejettent les conséquences en admettant le principe ; elles conservent le fantôme, sans prévoir que tôt ou tard il doit produire les mêmes effets et faire de proche en proche éclore les mêmes folies dans les têtes humaines. [...] Tant que le sacerdoce aura le droit d’infecter la jeunesse, de l’habituer à trembler devant des mots, d’alarmer les nations au nom d’un dieu terrible, le fanatisme sera le maître des esprits.