« Histoire de ma vie (Casanova) » : différence entre les versions

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Les deux sœurs qui travaillaient au tambour avec Angéla étaient ses amies intimes, et à part de tous ses secrets. Je n’ai su qu’après avoir fait connaissance avec elles qu’elles condamnaient la sévérité excessive de leur amie. N’étant pas assez fat pour croire que ces filles en écoutant mes plaintes pussent devenir amoureuses de moi, non seulement je ne me gardais pas d’elles, mais je leur confiais mes peines lorsque Angéla n’y était pas. Je leur parlais souvent avec un feu de beaucoup supérieur à celui qui m’animait lorsque je parlais à la cruelle qui l’abîmait. <!--ital-->''Le véritable amant a toujours peur que l’objet qu’il aime le croie exagérateur ; et la crainte de dire trop le fait dire moins <!--sic, italianisme "moins de"-->de ce qui en est.''<!--/ital-->
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{{Romain|moins <!--sic, italianisme "moins de"-->de ce qui en est}} : italianisme pour “moins que”. On trouve parfois citée la version réécrite par Laforgue : « ''Le véritable amour inspire toujours de la réserve ; on craint de paraître exagérateur en disant tout ce qu’une noble passion inspire ; et l’amant modeste, crainte de dire trop, dit souvent trop peu.'' » (''Mémoires de J. Casanova de Seingalt'', Casanova [arr. Laforgue], éd. Garnier, [1880], t. I, chap. IV, p. [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k314854/f135.table 112] en ligne).
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