« Affaire Dreyfus » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Mauri (discussion | contributions)
Alfred Dreyfus +1
Mauri (discussion | contributions)
Péguy +1 (auto-copie depuis Péguy)
Ligne 22 :
{{citation|Qu'avons-nous vu [dans l'affaire Dreyfus] sinon, en face de nous, un tel amas de saletés et de laideurs qu'à moins de nous en faire les complices, nous avons dû désirer de toutes nos forces que cela n'eût jamais eu lieu dans l'histoire du monde.}}
{{Réf Pub|nom=Charles Péguy|date=4 juillet 1900|source=Cahiers de la Quinzaine, I-II|parution=le 4 juillet 1900|auteur=Charles Péguy}}
 
{{citation|L'honneur d'un peuple est d'un seul tenant.
|original=Ce que nous défendons [dans l’affaire Dreyfus], ce n’est pas seulement notre honneur, ce n’est pas seulement l’honneur de tout notre peuple dans le présent, c’est l’honneur historique de notre peuple, l’honneur de nos aïeux, l’honneur de nos enfants. Plus nous avons de passé, plus nous avons de mémoire [...], plus ainsi ici aussi nous devons la défendre. Plus nous avons de passé derrière nous, plus (justement), il nous faut le défendre et le garder pur. Je rendrai mon sang pur comme je l’ai reçu. C’était la règle et l’honneur de la poussée cornélienne, la vieille poussée cornélienne. C’était la règle et l’honneur de la poussée chrétienne. Une seule tache entache toute une famille. Elle entache aussi tout un peuple. [...] L'honneur d'un peuple est d'un seul tenant.
|langue=fr
}}
{{réf Livre|titre=Œuvres en prose, 1909-1914|auteur=Charles Péguy|éditeur=Gallimard|collection=Bibliothèque de la Pléiade|année=1959|page=646-647}}
 
== [[Émile Zola]], ''J'accuse…!'' ==