« Histoire de ma vie (Casanova) » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Vol. 8 : Restauration d'un <ref ... > multiligne plus lisible (il y en une demi-douzaine dans la page, celui-là ne saurait donc spécialement gêner).
→‎Vol. 12 : Restauration d'un <ref ... > multiligne plus lisible (il y en une demi-douzaine dans la page, celui-là ne saurait donc spécialement gêner).
Ligne 3 473 :
| original = Ce fut dans la nuit du jeudi saint que j’ai composé l’ode [sur la mort<!--p.929--> de Notre Seigneur Jésus-Christ<!--p. 925-->] que j’ai récitée le lendemain à l’assemblée des Inféconds, où j’ai vu le cardinal de Bernis et le cardinal J.-Baptiste Rezzonico qui me pria de lui donner copie de mon ode, que j’ai récitée par cœur, versant un torrent de larmes. Tous les académiciens pleuraient. Le vrai moyen de faire pleurer est de pleurer ; mais il faut avoir la douleur peinte sur une physionomie qui ait la force d’émouvoir sans faire des grimaces ; je l’avais, et les vers me donnaient et me donnent encore le caractère de la matière qu’ils traitent. Le cardinal de Bernis, qui connaissait ma façon de penser, me dit quatre jours après,<!--virgule--> qu’il ne m’avait jamais cru si grand comédien. Je lui ai juré que, dans ce moment-là, je me suis trouvé vrai, et, après y avoir un peu pensé, il convint que cela pouvait être.
| précisions=
Texte inédit du<!--sic--> « chapitre<!--sic--> IV et V »<ref name="Chapitre-IV-V"
>
Le<!--sic--> « chapitre<!--sic--> IV et V » : il manquait deux chapitres au manuscrit original (les chapitres IV et V du volume 12), qui ont ainsi très longtemps manqué dans toutes les éditions et traductions. Casanova avait extrait ces deux chapitres du manuscrit pour les réécrire et peut-être les fusionner ; à sa mort, ils demeuraient sous la forme d’un document de travail titré « Extrait du<!--sic--> chapitre<!--sic--> IV et V [''sic''] » noyé parmi ses archives. Ils n’y ont été retrouvés qu’en 1884 par Arthur Symons, et publiés en revue qu’en 1906. L’édition Brockhaus-Plon de 1960 les rétablit entre les chapitres III et V, sous leur titre de travail. (Cf. ''Histoire de ma vie'', Laffont/Bouquins, t. III, p. 923, n. 1.)
</ref
</ref>. Casanova paraphrase Horace, repris par Malipiero et Voltaire<ref name="Horace-Malipiero"/>. Citation similaire : cf. t. I, vol. 2, chap. IV, p. 313.
}}
{{Réf Livre