« Le Cercle des poètes disparus » : différence entre les versions

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{{citation|1=<poem>
{{personnage|Mr McAllister}} : Montre moi coeur affranchi du fardeau des rêves et je te dirais voici un homme libre!
{{personnage|John Keating}} : C'est dans ses rêves que l'homme trouve la liberté cela fut est et restera la vérité!
</poem>}}
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{{citation|1=<poem>
{{personnage|John Keating}} : JeLes nepoètes croisdisparus pasconsacraient quele l'administrationtemps actuelledont verraitils ça d'un bon oeil. Eh bien les Poètes Disparus vouaient leur réunionsdisposaient à sucerextraire la moelle secrète de la vie. CetteC'est citationune phrase de Thoreau que nous l'invoquionscitions au début de chaque assembléeréunion. CelaNous senous passaitréunissions dans unela anciennevieille grotte indienne. Chacunet àune notrefois tourlà, nous lisions Bayronà tour du rôle du Thoreau, WhitemanWhitman, Shelley:, les patrons!!plus etgrands. mêmeQuelques nosfois des vers àde nousnotre cru, et danssous l'enchantementle charme du moment, tousnous ceslaissions poètesla poésie exerçaientaccomplir leursa magie.
{{personnage|NoxCharlie OverstreetDalton}} : Comment?Vous Desvoulez mecsdire unqu'une petitbande peude dinguegars quise venaientréunissaient pour lire de la poésie ?
{{personnage|John Keating}} : NonMais monsieurnous Overstreet!n'étions pas duque des toutgars dingue! CeNous n'étaitétions pas une augesecte secrète,. nousNous étions des romantiques. MaisEt nous ne lisionsfaisions pas deque lire la poésie mais: lesnous versla exprimaientlaissions leurcomme nectardu surmiel ruisseler de nos langues. NosNous âmescréâmes s'élevaientdes esprits sautillants, lesdes femmes s'évanouissaienten pâmoison, des demi-dieux, naissaientet demême nosdes mains!dieux Deentiers. belleSUne soiréeSfaçon pourcomme l'espritune autre de passer une soirée, non hein?
</poem>}}
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{{citation|1=
{{personnage|John Keating}} : Le langage s'est surtout développé danspour uneun seulemotif intention; quiquel est-il, M..Mr Anderson ? Allons vousVous êtes un homme ou amideune amibe ? M. Perry ?<br />
{{personnage|Neil Perry}} : Pour communiquer ?<br />
{{personnage|John Keating}} : NonAh non ! Pour séduirecourtiser les femmes !}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman
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{{citation|1=<poem>
{{personnage|John Keating}} : M. Anderson!, Jequi vousest voisrecroquevillé quasimentdans àson l'agoniecoin. DeboutAllons-y, Todd!, Hop!debout, Allez!un Abrégeonsbon votre tourmentmouvement.
{{personnage|Todd Anderson}} : Je-je n'ai rienpas faitécrit de poème.
{{personnage|John Keating}} : M. Anderson croit que ce qu'il a enà luil'intérieur n'estne vaut rien, qu'uneil bêtiseest piteusegênant etd'exprimer embarassanteen public. Ce nN'estai-je pas vrairaison, Todd?, Cn'est-ce papas çace que vous votreressentez terreur? Vous avez tort!. JeMoi, je crois queau cecontraire que vous avez dansquelque lechose ventrede aprécieux uneau grandefond valeurde vous. {{''(écrit au tableau}})'' Je fais retentir mon yawp barbare : YAWP ! jusqu'aux cimes de l'univers. W, W : encore ce brave Whitman. Alors, pour ceux qui l'ignoraient, un « yawp » est une plainte, ou un cri. Et alors, j'aimerais que Todd nous fasse la démonstration barbare du « yawp ». Ou du « yawp barbare », si vous préférez. Allez, un petit effort, debout. Trouvez la position idéale.
"Je hurle mon cri barbare sur tous les toits du monde" L'oncle Walt encore! L'euphonie est tout à fait claire: un yawp traduit un grand cri rauque. Allez Todd vous allez nous offrir une démonstration de ce barbare yawp. Enfin, voyons on ne yawp pas assis! Allez en piste, debout, en position de yawp!
{{personnage|Todd Anderson}} : Un yawp ?
{{personnage|John Keating}} : Non jenon, veuxpas un simple yawp, barbare!un Yawp!YAWP barbare.
{{personnage|Todd Anderson}} : Ah oui. ''(à voix basse)'' Yawp.
{{personnage|John Keating}} : MieuxOn quen'a ça!pas entendu. Plus fort!.
{{personnage|Todd Anderson}} : ''(à voix basse)'' Yawp.
{{personnage|John Keating}} : Mais cC'est untrop miaoufaible, ça!allons YAWP!allons, Soyezplus unfort, hommeil pasfaut unhurler gamin!
{{personnage|Todd Anderson}} : Yawp.
{{personnage|John Keating}} : Hurle comme un homme, bon sang !
{{personnage|Todd Anderson}} : ''(hurle)'' YAWP !
{{personnage|John Keating}} : SaEt voila, on y est. EVous h ouivoyez, il y a un barbare qui dortse cache en vous. EtAlors, maintenant..nonon noncontinue cesur n'estla pas fini!lancée. LaCette photo de l'oncle Walt,- haut à: quoiqu'est-ce qu'elle vous faitinspire pensez? AllezNe réfléchissez pas, allezrépondez sanstout réfléchirde vite!suite.
{{personnage|Todd Anderson}} : Euh, et binà, à un foumalade.
{{personnage|John Keating}} : QuelÀ un malade. Et quel genre de foumalade ? Dites!Tout Allezde sanssuite réfléchir!
{{personnage|Todd Anderson}} : AEuh, unmalade fou un peu dément!mental.
{{personnage|John Keating}} : Mais non trouvezvous mieux queenrobez. ça!Allez Libérezencore votreplus espritloin, essayezlaissez de l'imaginer. Ditesparler ce qui vousest passeen parvous, dites la tête,première allezchose qui vous vient, même si c'est unefarfelu. absurdité!
{{personnage|Todd Anderson}} : AEuh, un Dracula fou avecqui lesa dentsoublié quide se transpirentraser.
{{personnage|John Keating}} : Bon sang! MaisOui, c'est debon, lay poésiea queun poète en vous nousen faîtes!fin Fermezde compte. OK, fermez les yeux!. VoilàNon, voilàon voilà! Fermezferme les yeux:. Attention, décrivez nous ce que vous voyez.
{{personnage|Todd Anderson}} : J'aiJe f-ferme toujours les yeux fermés.
{{personnage|John Keating}} : Oui ?
{{personnage|Todd Anderson}} : EtJe sonvois imagela flotte prèsphoto de moiWalt sur le mur.
{{personnage|John Keating}} : Le Dracula fou auxqui dentsa quioublié de se raser transpirent?
{{personnage|Todd Anderson}} : OuiLe leDracula fou auxqui dentsa quioublié de se transpirentraser avec un regard qui percemartèle mon frontcerveau.
{{personnage|John Keating}} : MaisÇa c'estdevient excellent!très Allez,intéressant. mettezAnimez le, enmaintenant. mouvement,Comment quese faitcomporte-t-il ?
{{personnage|Todd Anderson}} : Il essaitend deses m'étrangler.mains Ilvers tendmoi, lesil mainsm'étrangle.
{{personnage|John Keating}} : TrèsC'est biença, oui ouibravo, trèsmagnifique bien!
{{personnage|Todd Anderson}} : IlEt arrêteen pasmême detemps, marmonneril marmonne.
{{personnage|John Keating}} : Qu'est-ce qu'il marmonne ?
{{personnage|Todd Anderson}} : IlLa marmonnevérité destoute chosescrue. Il dit que la vérité, c'est comme une couverture qui vous laisse les pieds froids.
{{personnage|John Keating}} : ''(la classe rit)'' Oubliez les autres, ilsoubliez n'existent pasles. CetteRestez couvertureavec ditesla m'encouverture. plus, parlezParlez moi d'elle!de la couverture.
{{personnage|Todd Anderson}} : On a beau tirerla danspousser, tousla lestirer, senselle y'enne arecouvre jamais assez. On lalui tire,donne ondes lacoups poussede etpied, elleil estn'y tropa petiterien pourà nousfaire, tousc'est pas mieux. ADepuis desqu'on momentsest arrivé onau entremonde en gémissantcriant,au momentjusqu'à ce qu'on partle agonisantquitte en mourant, onelle sene cacherecouvre sousque lanotre couverturevisage, et c'est pourquoi on pleurecrie, on criegeint, etpuis on se meurt!!pleure...
</poem>}}
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