« Histoire de ma vie (Casanova) » : différence entre les versions

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| chapitre = V
| page = 97
}}
 
{{Citation|citation=
[Casanova raccompagne en calèche une jeune mariée ; un orage éclate.] Les chevaux se cambrent, et ma pauvre dame est prise par des convulsions spasmodiques. Elle se jette sur moi, me serrant étroitement entre ses bras. Je m’incline pour ramasser le manteau qui était tombé à nos pieds, et en le ramassant je prends ses jupes avec. Dans le moment qu’elle veut les rabaisser, une nouvelle foudre éclate, et la frayeur l’empêche de se mouvoir. Voulant remettre le manteau sur elle, je me l’approche, et elle tombe positivement sur moi qui rapidement la place à califourchon. Sa position ne pouvant pas être plus heureuse, je ne perds pas de temps, je m’y adapte dans un instant faisant semblant d’arranger dans la ceinture de mes culottes ma montre. Comprenant que si elle ne m’en empêchait pas bien vite, elle ne pouvait plus se défendre, elle fait un effort, mais je lui dis que si elle ne fait pas semblant d’être évanouie, le postillon se tournerait et verrait tout. En disant ces paroles, je laisse qu’elle m’appelle impie tant qu’elle veut, je la serre au croupion, et je remporte la plus complète victoire que jamais habile gladiateur ait remportée. […] <!--p.99-->En badinant sur l’aventure, et en lui baisant les mains, je lui ai dit que j’étais sûr de l’avoir guérie de la peur du tonnerre, mais qu’elle ne révélerait jamais à personne le secret qui avait opéré la guérison. Elle me répondit qu’elle était pour le moins très sûre que jamais femme n’avait été guérie par un pareil remède.
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{{Réf Livre
| référence = Histoire de ma vie (Casanova)/Robert Laffont
| tome = I
| volume = 1
| chapitre = V
| page = 98 et<!--et--> 99
}}
 
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| chapitre = VII
| page = 132
}}
 
{{Citation|citation=[Casanova est temporairement affligé d’une maladie vénérienne.] Je suis allé me coucher prenant des précautions pour que ma peste ne tombât sur les draps. Dix heures après, la gouvernante, qui épiait mon réveil, me porta du café, me laissant seul après pour que je pusse m’habiller en liberté. Cette gouvernante, jeune et bien faite, me parut mériter attention. Je me sentais mortifié que mon état m’empêchât de la convaincre que je lui rendais justice. Je ne pouvais souffrir de passer dans son esprit pour froid, ou impoli.
| précisions=
}}
{{Réf Livre
| référence = Histoire de ma vie (Casanova)/Robert Laffont
| tome = I
| volume = 1
| chapitre = VIII
| page = 140
}}