« Propos secrets » : différence entre les versions

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{{citation
|citation=Je n'admetsn’admets pas la critique malhonnête, l'attaquel’attaque pour l'attaquel’attaque, la noire envie, l'ignorancel’ignorance agressive. J'admetsJ’admets la critique de ceux pour qui les mots de «  travail  » et de «  culture  » ont un sens. Je regrette la sottise ou la vulgarité. Je suis très flatté de déplaire à Thévenon et à Rinaldi. Leur déférence m'inquièterait, leur mépris me comble. Je traverse leur monde «  littéraire  » comme un enfant souriant.
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{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=8}}
 
{{citation
|citation=Je suis absolu, dans mes goûts, dans mes amours, dans mes antipathies, comme un enfant. Être absolu, c’est nécessairement être injuste.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=9}}
 
{{citation
|citation=Jamais je n’ai pensé (au contraire !) que l’ascendance juive était une tare. Elle est quelque chose de plus, comme l’homosexualité, – elle n’est quelque chose de moins que par rapport au prépuce –, et je crois qu’on ne saurait me soupçonner de vouloir rabaisser quelqu’un en révélant qu’il est homosexuel. Une particularité qui était mienne, m’a aidé à en comprendre une autre qui ne l’était pas.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=17}}
 
{{citation
|citation=Jamais je n’ai calomnié personne, et jamais aucun procès n’a pu le prouver. Je défends les droits de l’indiscrétion. La chair de l’histoire, nous la devons aux indiscrets, c’est-à-dire à la petite histoire, sans qui nous n’aurions que les os.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=46}}
 
{{citation
|citation=La franchise est la meilleure des ruses, pour les hommes publics comme pour les particuliers.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=61}}
 
{{citation
|citation=Dès que l’esprit est tourné dans un certain sens, tout ce qu’il reçoit l’encourage à y rester, puisqu’il se fait en lui une transmutation instantanée.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=79}}
 
{{citation
|citation=Je hais la guerre encore plus que le communisme, et ne pourrais imaginer qu’on voulût le détruire par les armes. La réalité des faits et son impuissance à régler la plupart des problèmes économiques, si ce n’est par la destruction des fortunes et des élites, ce qui est bien facile, suffisent à l’empêcher de prévaloir dans tous les pays libres.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=80}}
 
{{citation
|citation=Il n’est rien où De Gaulle n’ait été un initiateur. Il n’est rien où il n’ait vu clair. Il n’est rien où il n’ait été courageux, même si parfois les effets n’ont pas répondu à son attente.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=82}}
 
{{citation
|citation=L’honneur de la nature humaine, dans les êtres les plus ténébreux, est d’avoir des zones de lumière qui semblent confirmer son origine spirituelle.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=84}}
 
{{citation
|citation=Le style dans la vie est aussi important que dans l’écriture.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=97}}
 
{{citation
|citation=C’est justement avec ceux qu’on aime qu’il faut être le plus exigeant, par rapport à soi et par rapport à eux.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=97}}
 
{{citation
|citation=Les valets ne rêvent que des honneurs.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=105}}
 
{{citation
|citation=Ce n’est pas tout à fait exact, bien que ce ne soit pas le contraire de la vérité.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=110}}
 
{{citation
|citation=N’accablons donc pas trop nos compatriotes si le fait de voir quelqu’un répéter les paroles des autres, interviewer au petit bonheur ou annoncer les nouvelles, leur donne l’illusion que c’est un homme étonnant. L’audiovisuel est la promotion fantastique de Guignol.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=111}}
 
{{citation
|citation=Le Français moyen est un homme que la pédérastie révolte et que le saphisme excite.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=137}}
 
{{citation
|citation=Les femmes n’ont jamais eu plus d’influence sur la politique française que lorsqu’elles n’étaient pas les égales des hommes. Que l’on pense à l’ancien régime.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=159}}
 
{{citation
|citation=La vanité est chose aimable ; elle nous incite à soigner notre personne et notre tenue, à chercher à plaire, tous efforts dont l’orgueil sait bien se passer.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=223}}
 
{{citation
|citation=Ah ! quelle chose exquise que cette dévotion de certains cœurs, souvent solitaires, à un écrivain dont ils vivent l'œuvre et cherchent partout les traces !
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=240-241}}
 
{{citation
|citation=Si l’art consiste, comme l’a dit Racine, à « faire quelque chose de rien », on peut aussi faire quelque chose avec du saugrenu, à condition de lui donner un tour littéraire et de l’insérer dans un ensemble. Si on le détache, à la manière d’une simple information, comme le font les auteurs de journaux, ce ne sera que de l’insignifiant.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=245}}
 
{{citation
|citation=Pour les gens qui s’intéressent à l’histoire de leur temps et même à celle du passé, il n’est rien de tel que de déjeuner et surtout de dîner avec ceux et celles qui « savent ». C’est la forme moderne de la conversation, puisqu’il n’y a plus de salons.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=261}}
 
{{citation
|citation=[...] la morale islamique, qui est le contraire de la morale chrétienne, en ce qu’un péché n’est pardonné que si on ne l’avoue pas. En effet, si on avoue un péché, la honte en retombe sur la famille et sur la tribu tout entières. Mais il y a une façon de réparer un tort, quand il a été prouvé autrement : on indemnise la partie lésée.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=268}}
 
{{citation
|citation=Je me sens obligé de faire une réflexion, qui me donne faussement l’air de faire la morale, alors que je parle seulement raison. C’est pour déclarer que, si je comprends toutes les formes de la sexualité, à commencer, naturellement, par celle qui concerne les mineurs, je n’approuve pas ceux qui s’attaquent à des innocents. Cela ressort à la manie. Les vrais pédérastes sont assez malins et assez conscients, d’ordinaire, pour ne pas s’attaquer à des garçons de huit à douze ans, et ne s’intéressent qu’aux pubertés en émoi. Ainsi font-ils figure, non pas de pervertisseurs, ni même d’initiateurs, mais de... collaborateurs. Le risque n’en est pas moins pour eux de tomber sur un résistant. Du moins s’agira-t-il d’un garçon déjà initié.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=290-291}}
 
{{citation
|citation=Même un saint ne saurait résister à la vue du plaisir que prend un garçon.<br />Cette vue n’enflamme pas seulement les ermites et les pédérastes : elle est d’abord irrésistible pour les jeunes garçons eux-mêmes et pour les jeunes garçons entre eux.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=303}}
 
{{citation
|citation=L’amour, sans supprimer la volupté, en supprime la fringale et en supprime surtout la prostitution.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=319}}
 
{{citation
|citation=Quel plus beau souvenir pour un homme, que de savoir qu’il a été désiré par un autre homme quand il était jeune garçon ?
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=324}}
 
{{citation
|citation=S’il y a un dieu pour les pédérastes, il leur rappelle souvent qu’il ne faut pas trop le tenter.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=326}}
 
{{citation
|citation=J’ai toujours préféré les plaisirs qu’on se procure à ceux que l’on vous présente.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=330}}
 
{{citation
|citation=Certains hommes ont l’art de s’adapter parfaitement à la pédérastie, au point qu’elle fait corps avec eux et ne soulève plus d’objection.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=330}}
 
{{citation
|citation=Une pédérastie fort active ne voue pas nécessairement à l’infortune.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=330}}
 
{{citation
|citation=S’ « il n’est foi que de jeune prêtre », la foi la plus redoutable, avant celle d’un vieil ayatollah, est sans doute celle d’un imbécile converti.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=342}}
 
{{citation
|citation=S’imprégner de l’atmosphère d’un lieu, est indispensable pour reconstituer l’histoire de celui qui y a vécu [...]. Les livres d’histoire ne se font pas seulement dans les bibliothèques.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=356}}
 
{{citation
|citation=Tout homme dit normal peut avoir eu, au moins une fois dans sa vie, une expérience dite anormale.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1980
|page=359}}
 
=== ''L'Innominato : nouveaux Propos secrets'', 1989 ===