« Bataille de Poitiers » : différence entre les versions

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Claude Fauriel
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== [[Claude Fauriel]]==
{{citation|Sans doute elle fut glorieuse pour le nom chrétien, pour les Franks et pour Charles, à qui elle valut, dit-on,
son surnom de Martel, équivalent à celui de fléau des Sarrazins; mais on en a certainement exagéré l'importance et les résultats quand on a dit qu'elle avait décidé en Europe du triomphe définitif du christianisme et de la civilisation de l'Occident sur l'islamisme et sur le génie arabe; quand on a supposé qu'elle avait été plus nécessaire, plus grande
ou plus décisive que plusieurs autres, gagnées avant et après sur les mêmes ennemis, et pour la même cause, par les Gallo-Romains et par les Franks. Cette assertion et cette supposition ne sortent pas des faits et ne s'y rangent pas.
}}
{{Réf Livre|titre=Histoire de la Gaule méridionale sous la domination des conquérants Germains
|auteur=[[:w:Claude Fauriel|Claude Fauriel]]
|éditeur=Paulin
|année=1836
|année d'origine=1836
|tome=3
|page=133}}
 
== [[Marc Ferro]]==
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|année=1980
|page=11-12}}
 
== [[Jean de Sismondi]]==
{{citation|Charles-Martel [...] rencontra Abdérame dans les plaines de Poitiers, et après sept jours d'escarmouches, il engagea avec lui la terrible bataille qui devoit décider du sort de l'Europe. Les Francs, dit Isidore, évêque de Béja en Portugal, auteur presque contemporain, et le seul qui ait donné plus de deux lignes au récit de ce mémorable événement, arrivé dans un temps où personne n'écrivait : « Les Francs étaient rangés comme une paroi immobile, comme un mur de glace, contre lequel les Arabes armés à la légère venaient se briser sans y faire aucune impression. Ces derniers avançaient et reculaient avec rapidité ; mais cependant l'épée des Germains moissonnait les musulmans. Abdérame lui-même tomba sous leurs coups. La nuit survint sur ces entrefaites, et les Francs soulevèrent leurs armes, comme pour demander à leurs chefs du repos. Ils voulaient se réserver pour la bataille du lendemain, car ils voyaient au loin la campagne couverte des tentes des Sarrasins. Mais quand le jour suivant ils se rangèrent de nouveau en bataille, ils reconnurent que ces tentes étaient vides, et que les Sarrasins, effrayés de la perte énorme qu'ils avaient faite étaient repartis au milieu de la nuit et avoient pris beaucoup d'avance. » Quoi que l'armée des musulmans effectuât sa retraite en Espagne sans éprouver d'autre échec, cette grande bataille fut décisive, et l'Europe doit encore aujourd'hui son existence, sa religion et sa liberté à la victoire remportée devant Poitiers par Charles, le martel des Sarrasins.
}}
{{Réf Livre|titre=Histoire de la chute de l'Empire romain
|auteur=[[:w:Jean de Sismondi|Jean de Sismondi]]
|éditeur=Paulin
|année=1852
|année d'origine=1835
|tome=1
|page=60-61}}
 
 
{{interprojet|w}}