« Benjamin Constant » : différence entre les versions

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{{citation|citation=L'erreur de ceux qui, de bonne foi dans leur amour de la liberté, ont accordé à la souveraineté du peuple un pouvoir sans bornes, vient de la manière dont se sont formées leurs idées en politique. Ils ont vu dans l'histoire un petit nombre d'hommes, ou même un seul, en possession d'un pouvoir immense, qui faisait beaucoup de mal; mais leur courroux s'est dirigé contre les possesseurs du pouvoir, et non contre le pouvoir même. Au lieu de le détruire, ils n'ont songé qu'à le déplacer
}}
{{Réf Livre|titre=Principes de politique
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Guillaumin
|année=1872
|page=9
|année d'origine=1815
}}
 
{{citation|citation=L’individu n’est, même dans les états les plus libres, souverain qu’en apparence (…) sa souveraineté est restreinte, presque toujours suspendue (…) et si, à des époques fixes et rares, et entouré de précautions et d’entraves, il exerce cette souveraineté, ce n’est jamais que pour l’abdiquer.}}
{{Réf Livre|titre=Principes de politique
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Guillaumin
|année=1872
|page=9
|année d'origine=1815
}}
 
{{citation|citation=[Le pouvoir] est disposé à nous épargner toute espèce de peine, exceptée celle d'obéir et de payer!}}
{{Réf Livre|titre=Principes de politique
|auteur=Benjamin Constant