« Gracchus Babeuf » : différence entre les versions
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[[Image:Gracchus Babeuf.jpg|thumb|Gracchus Babeuf]]
'''François Noël Babeuf''', connu sous le nom de '''[[w:Gracchus Babeuf|Gracchus Babeuf]]''', né le 23 novembre 1760 à Saint-Quentin et mort à Vendôme le 27 mai 1797 (8 prairial an V), est un révolutionnaire français. Il fomenta la « conjuration des Égaux » contre le Directoire pour faire appliquer la constitution de 1793. Il fut guillotiné. Sa doctrine, le « babouvisme », est précurseur du communisme.
==Sur la [[féodalité]]==
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{{Citation|Ce fut dans la poussière des archives seigneuriales que je découvris les affreux mystère des usurpations de la caste noble.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 17 :
{{Citation|La connaissance des pratiques féodales « est la raison pour laquelle je fus peut-être le plus redoutable fléau de la féodalité.» }}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 26 :
{{Citation|La féodalité n'est qu'un système d'Esclaves et de Tyrans; ma patrie veut-être libre, ne peut plus rien conserver dans ce qui tient à ce système .» }}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 37 :
{{Citation|C'est la grande propriété qui a inventé et soutient le traffic des blancs et des noirs qui vend et achète les hommes... C'est elle qui dans les colonies donne aux nègres de nos plantations plus de coup de fouet que de morceau de pain.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 46 :
{{Citation|La nature n'ayant donné de propriété à personne.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 56 :
{{Citation|Le mari et la femme doivent-être égaux.}}
*<small>Lettre de François Noël Babeuf à Dubois de Fosseux, en juin 1786</small>▼
▲{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
▲|auteur=Jean-Marc SHIAPPA
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
|page=44
|ISBN=27082 2892-7
|auteur de la contribution=Gracchus Babeuf
▲
|traducteur de la contribution=
|année de la contribution=juin 1786
}}
{{Citation|La prétendue supériorité de l'homme sur la femme et la despotique autorité qu'il s'arroge sur elle ont la même origine que la domination de la noblesse.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 76 ⟶ 79 :
{{Citation|Admettre l'inégalité, c'est souscrire à une dépravation de l'espèce.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 85 ⟶ 88 :
{{Citation|N'impose pas non plus silence à ce sexe qui ne mérite pas qu'on le méprise.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 94 ⟶ 97 :
{{Citation|L'avis que tu nous donnes sur la partie qu'on peut en tirer des femmes est sensé et judicieux; nous en profiterons. Nous connaissons toutes l'influences que peut avoir ce sexe intéressant qui ne supporte pas plus indifféremment que nous le joug de la tyrannie; et qui n'est doué d'un moindre courage, lorsqu'il s'agit de concourir à le briser.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 104 ⟶ 107 :
{{Citation|Si le peuple est souverain, il doit exercer lui-même tout le plus qu'il peut de souveraineté.}}
▲{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
▲|auteur=Jean-Marc SHIAPPA
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
|page=31
|ISBN=27082 2892-7
|auteur de la contribution=Gracchus Babeuf
|titre de la contribution=Journal de la confédération
|traducteur de la contribution=
|année de la contribution=1790
}}
{{Citation|Le vrai Citoyen préfère l'avantage général à son avantage.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 124 ⟶ 130 :
==Sur [[Robespierre]]==
{{Citation|Il n'est et ne sera que l'avocat des pauvres.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
|page=73
|ISBN=27082 2892-7
|année de la contribution=1786
}}
{{Citation|Réapprendre et plus difficile qu'apprendre.
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 143 ⟶ 150 :
}}
{{Citation|Nous distinguerons dans Robespierre deux hommes apôtre de la liberté et Robespierre le plus infâme des tyrans.
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 155 ⟶ 162 :
{{Citation|Je confesse aujourd'hui de bonne foi que je m'en veux d'avoir autrefois vu en noir, et le gouvernement révolutionnaire et Robespierre et Saint-Just. Je crois que ces hommes valaient mieux à eux seuls que tous les révolutionnaires ensembles.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 164 ⟶ 171 :
==Sur les [[préjugés]]==
{{Citation|enfans de l'ignorance qui ont fait en tous tems le malheur des races humaines.
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 176 ⟶ 183 :
{{Citation|Il ne s'est jamais rien fait de grand dans le monde que par le courage et la fermeté d'un seul homme qui brave les préjugés de la multitude.}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 185 ⟶ 192 :
==Sur l'[[éducation]]==
{{Citation|L'éducation est une monstruosité lorsq'elle est inégale, lorsqu'elle est le patrimoine exclusif d'une portion de l'association; puisqu'alors elle devient la main de cette portion, un amas de machines, une provisions d'armes de toutes sortes, à l'aide desquelles cette première portion combat l'autre qui est désarmé.
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 195 ⟶ 202 :
}}
{{Citation|Nul ne peut par l'accumulation de tous les moyens priver l'autre de l'instruction nécessaire pour son bonheur; l'instruction doit-être commune.
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 209 ⟶ 216 :
{{Citation|Il faut avancer... parce que le [[christianisme]] et la [[liberté]] sont incompatible}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 218 ⟶ 225 :
{{Citation|Je fais vœux de d'appeler prêtre c'est à dire charlatans, imposteurs tous ceux que je verrais dévier de la ligne des droits de l'homme}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
Ligne 224 ⟶ 231 :
|ISBN=27082 2892-7
}}
{{interprojet|w|s}}
{{DEFAULTSORT:Babeuf, Gracchus}}
[[Catégorie:Homme]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:Personnalité politique]]
[[Catégorie:Révolutionnaire]]
[[Catégorie:Naissance en 1760]]
[[Catégorie:Décès en 1797]]
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