« Arabes » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Esquiros
Michelet
Ligne 62 :
|section=Affaires religieuses
|page=210}}
 
|auteur== [[:w:Joseph Arthur de Gobineau |Joseph Arthur de Gobineau ]]==
{{Citation|Je citerai les Arabes. Comme les monuments égyptiens nous les représentent, ainsi les trouvons-nous encore, non seulement dans les déserts arides de leur pays, mais dans les contrées fertiles, souvent humides, du Malabar et de la côte de Coromandel, dans les îles de la mer des Indes, sur plusieurs points de la côte septentrionale de l'Afrique, où ils sont, à la vérité, plus mélangés que partout ailleurs ; et leur trace se rencontre encore dans quelques parties du Roussillon, du Languedoc et de la plage espagnole, bien que deux siècles, à peu près, se soient écoulés depuis leur invasion.}}
{{Réf Livre|titre=Essai sur l'inégalité des races humaines
|auteur=[[:w:Joseph Arthur de Gobineau |Joseph Arthur de Gobineau ]]
|éditeur=Librairie de Paris
|année=1853
|tome=1
|page=205}}
 
== [[Gustave Le Bon]]==
Ligne 136 ⟶ 145 :
|page=232}}
 
== [[Joseph Arthur de GobineauJules Michelet]] ==
{{citation|Tandis que l'Occident voyait de Dieu le doux reflet lunaire, l'Orient et l'Espagne arabe et juive le contemplaient en son fécond soleil, dans sa puissance créatrice qui verse ses dons à torrents. L'Espagne est le champ du combat. Où paraissent les chrétiens, paraît le désert; où sont les Arabes, l'eau et la vie jaillissent de toutes parts, les ruisseaux courent, la terre verdit, devient un jardin de fleurs. Et le champ de l'intelligence aussi fleurit. Barbares, que serions-nous sans eux? Faut-il dire cette chose honteuse que notre Chambre des comptes attendit au dix-septième siècle pour adopter les chiffres arabes sans lesquels on ne peut faire le plus simple calcul? Les Arabes ont fait au monde le plus riche présent dont aucun génie de peuple ait doué le genre humain. Si les Grecs lui ont donné le mécanisme logique, les Arabes lui ont donné la logique du nombre, l'arithmétique et l'algèbre, l'indispensable instrument des sciences. Et combien d'autres choses utiles! la distillation, les sirops, les onguents, les premiers instruments de chirurgie, l'idée de la lithotritie, etc [...]. Certes, le peuple qui, aux huitième et neuvième siècles, donna les modèles admirables de l'architecture ogivale fut un peuple d'artistes. Le contraste apparaît frappant entre eux et leurs sauvages voisins du Nord, dans le poëme du Cid. La chevalerie alors est au Midi, la douceur, la délicatesse, la religion de la femme et la bonté pour les enfants. C'est ce qu'avouent les chrétiens mêmes.
{{Citation|Je citerai les Arabes. Comme les monuments égyptiens nous les représentent, ainsi les trouvons-nous encore, non seulement dans les déserts arides de leur pays, mais dans les contrées fertiles, souvent humides, du Malabar et de la côte de Coromandel, dans les îles de la mer des Indes, sur plusieurs points de la côte septentrionale de l'Afrique, où ils sont, à la vérité, plus mélangés que partout ailleurs ; et leur trace se rencontre encore dans quelques parties du Roussillon, du Languedoc et de la plage espagnole, bien que deux siècles, à peu près, se soient écoulés depuis leur invasion.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Essai sur l'inégalité des races humaines
{{Réf Livre|titre=Histoire de France au XVIe siècle
|auteur=[[:w:Joseph Arthur de Gobineau |Joseph Arthur de Gobineau ]]
|auteur=[[:w:Jules Michelet|Jules Michelet]]
|éditeur=Librairie de Paris
|éditeur=Chamerot
|année=1853
|année=1857
|tome=1
|tome=7
|page=205}}
|section=Renaissance
|page=162
}}
 
== [[William Gifford Palgrave]]==
Récupérée de « https://fr.wikiquote.org/wiki/Arabes »