« Occitanie » : différence entre les versions

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L''''[[:w:Occitanie|Occitanie]]''' (en occitan, Occitània ou Óucitanìo) désigne l'espace où la langue occitane est parlé aujourd'hui ou dans un passé récent. L'Occitanie est inséparable de la culture occitane qui représente depuis le Moyen Âge le second versant de la culture romane en France, mais aussi dans une moindre mesure, en Italie, Espagne et à Monaco. Cette partition entre langue d'oc et langue d'oil dans l'espace gallo-roman est fort ancienne puisqu'elle débuta avec la romanisation elle-même. En France, l'Occitanie est confrontée à un problème de reconnaissance puisque le français est seule langue de la République dans l'administration.
 
== [[Georges Bertrand]] ==
{{Citation|Au XIIIème siècle... notre Occitanie se trouve donc devenir le réceptacle de deux apports esthétiques complémentaires et concomitants venus du monde musulman : l’art de l’Espagne musulmane peu à peu reconquise, celui de
la Palestine peu de temps conquise. Et c’est ainsi que se produira silencieusement, furtivement, lentement, tout cet
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|année d'origine=1986
|page=215
}}
 
== Louis Cabrié ==
{{citation|La supériorité des Arabes était généralement reconnue dans toute l'Europe. Les mœurs et les usages de l'Orient étaient imités par un très grand nombre de chrétiens. Les seigneurs féodaux meublaient leurs châteaux, les dames se paraient pour les fêtes, les chevaliers s'armaient pour les combats, avec des produits des manufactures d'Espagne, d'Afrique et de Syrie. Des poètes en titre étaient attachés aux cours de Grenade, de Séville et de Cordoue. Souvent les exigences de la cour, ou leur humeur inconstante, les engageaient à visiter les royaumes d'Aragon et de Catalogne, qui étaient entourés par le royaume musulman de Saragosse. Des philosophes, des poètes, des médecins arabes se répandaient facilement dans le midi de la France, et y portaient le goût de leur littérature et de leurs arts; enfin les palais des rois de Sicile se remplissaient d'eunuques mahométans, qui, sans renoncer à leur religion, parvenaient aux plus grandes dignités del'Ëtat, et devenaient les arbitres des décisions les plus importantes. Comment une civilisation si puissante et si avancée n'aurait-elle pas agi sur l'état intellectuel du midi de la France, qui, par son caractère et son climat, avait tant de ressemblance avec l'Orient! Comment la Provence, qui avait tant de relations avec les Arabes, et par son voisinage et par la réunion des souverainetés de Catalogne et de Provence en un seul royaume, aurait-elle pu préserver l'imagination de ses poètes, de cette littérature brillante et fastueuse dont Cicéron avait déploré les tristes effets sur l'atticisme du siècle d'Auguste !
}}
{{réf Livre
|auteur=Louis Cabrié
|titre=Le troubadour moderne, ou, Poésies populaires de nos provinces méridionales
|éditeur=Librairie d'Amyot
|année=1844
|page=XXXIV
}}