« Claude Bernard » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Belimar (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
début sourçage (à compléter)
Ligne 1 :
{{à sourcer|date=09-03-27}}
== Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, 1865 ==
'''{{w|Claude Bernard}}''' ({{Date|12|juillet|1813}} - {{Date|10|février|1878}}) est un {{w|médecin}} et [[w:physiologie|physiologiste]], connu pour l'étude du {{w|syndrome de Claude Bernard-Horner}}. Il est considéré comme le fondateur de la {{w|médecine expérimentale}}.
 
== ''Introduction à l'étude de la médecine expérimentale'', 1865 ==
* "Une main habile sans la tête qui la dirige est un instrument aveugle; la tête sans la main qui réalise reste impuissante." p.9.
{{citation|citation=Une main habile sans la tête qui la dirige est un instrument aveugle; la tête sans la main qui réalise reste impuissante.
}}
{{Réf Livre|titre=Introduction à l'étude de la médecine expérimentale
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1865
|page=9
}}
 
== ''Principe de médecine expérimentale'', 1947. ==
 
{{citation|citation=La définition de la maladie a épuisé les définisseurs.}}
== Principe de médecine expérimentale, 1947. ==
{{Réf Livre|titre=Principe de médecine expérimentale
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1947
|page=270
}}
 
{{citation|citation=Rien ne se manifeste immédiatement, il y a toujours un travail préparatoire souterrain dont on ne s'aperçoit pas; c'est le vrai travail. Dans la vie, ce travail souterrain, c'est la vie elle-même; la manifestation phénoménale est la mort.}}
* "La définition de la maladie a épuisé les définisseurs." p. 270.
{{Réf Livre|titre=Principe de médecine expérimentale
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1947
|page=270
}}
 
{{citation|citation=La maladie n'est qu'une exagération de la faculté physiologique; d'autres fois, la maladie est une diminution de la faculté physiologique.}}
* "Rien ne se manifeste immédiatement, il y a toujours un travail préparatoire souterrain dont on ne s'aperçoit pas; c'est le vrai travail. Dans la vie, ce travail souterrain, c'est la vie elle-même; la manifestation phénoménale est la mort." p.270.
{{Réf Livre|titre=Principe de médecine expérimentale
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1947
|page=282
}}
 
{{citation|citation=Notre liberté même, nous ne la créons pas. Nous sommes fatalement libres, c'est-à-dire d'une manière nécessaire (dans sentiment et raison pure); C'est une propriété de notre organisme dont nous nous servons. Mais nous ne sommes pas libre d'empécher notre libre arbitre d'agir, pas plus que nous ne pouvons empêcher toute autre fonction du corps de s'accomplir suivant ses lois. Nous ne sommes pas libres de ne pas être libres.}}
* "La maladie n'est qu'une exagération de la faculté physiologique; d'autres fois, la maladie est une diminution de la faculté physiologique." p. 282.
{{Réf Livre|titre=Principe de médecine expérimentale
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1947
|page=206-207
}}
 
== ''Pensées'', 1937 ==
* "Notre liberté même, nous ne la créons pas. Nous sommes fatalement libres, c'est-à-dire d'une manière nécessaire (dans sentiment et raison pure); C'est une propriété de notre organisme dont nous nous servons. Mais nous ne sommes pas libre d'empécher notre libre arbitre d'agir, pas plus que nous ne pouvons empêcher toute autre fonction du corps de s'accomplir suivant ses lois. Nous ne sommes pas libres de ne pas être libres." pp. 206-207.
 
{{citation|citation=On n'est pas libre de penser, de sentir d'une manière ou d'une autre, de même que nous ne sommes pas libre de souffrir ou de ne pas souffrir dans une circonstance donnée. Nous ne sommes libre que de dissimuler ou de manifester notre pensée, notre douleur, notre plaisir, etc. En un mot, la sensibilité et le sentiment ne sont pas libres et facultatifs; le mouvement seul est libre et volontaire dans son expression la plus élevée.}}
{{Réf Livre|titre=Pensées
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1937
|page=28-29
}}
 
== ''Leçons sur la chaleur animale'', 1876 ==
== Pensées, 1937 ==
 
{{citation|citation=Ces idées de lutte entre deux agents opposés, d'antagonisme entre la vie et la mort, la santé et la maladie, la nature brute et la nature animée, ont fait leur temps. Il faut reconnaître partout la continuité des phénomènes, leur gradation insensible et leur harmonie.}}
* On n'est pas libre de penser, de sentir d'une manière ou d'une autre, de même que nous ne sommes pas libre de souffrir ou de ne pas souffrir dans une circonstance donnée. Nous ne sommes libre que de dissimuler ou de manifester notre pensée, notre douleur, notre plaisir, etc. En un mot, la sensibilité et le sentiment ne sont pas libres et facultatifs; le mouvement seul est libre et volontaire dans son expression la plus élevée." pp.28-29
{{Réf Livre|titre=Leçons sur la chaleur animale
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1876
|page=394
}}
 
== ''La sensibilité dans le règne animal et dans le règne végétal'', 1877 ==
 
{{citation|citation=Les plantes possèdent comme les animaux, au degré et à la forme près, la sensibilité, cet attribut essentiel de la vie.}}
== Leçons sur la chaleur animale, 1876 ==
{{Réf Livre|titre=La sensibilité dans le règne animal et dans le règne végétal
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=187
|page=52
}}
 
== Manuscrits ==
"Ces idées de lutte entre deux agents opposés, d'antagonisme entre la vie et la mort, la santé et la maladie, la nature brute et la nature animée, ont fait leur temps. Il faut reconnaître partout la continuité des phénomènes, leur gradation insensible et leur harmonie." p.394.
 
{{citation|citation=Le vrai est une affaire de sentiment. Qu'est ce qui nous dit qu'un raisonnement est juste? Le sentiment. L'essentiel est de sentir juste et non pas de raisonner juste.}}
{{Réf Livre|titre=Manuscrits
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=Collège de France, Fonds Claude Bernard
|année=
|page=Ms. 24d, ff. 19 et 118
}}
 
{{citation|citation=Le savant n'a pas à introduire Dieu ni l'âme dans sa science.}}
{{Réf Livre|titre=Manuscrits
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=Collège de France, Fonds Claude Bernard
|année=
|page=Ms. 22a, f.6.
|chapitre=VIII e
}}
 
{{citation|citation=La vie n'est que la mort organique, c'est-à-dire qu'une cellule ne peut se maintenir dans un état autre qu'en avançant constamment vers la mort.}}
{{Réf Livre|titre=Manuscrits
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=Collège de France, Fonds Claude Bernard
|année=
|page=139
|section = Ms 2b
}}
 
== ''Cahier de note'', 1850-1860 ==
== La sensibilité dans le règne animal et dans le règne végétal, 1877 ==
 
 
* "Les plantes possèdent comme les animaux, au degré et à la forme près, la sensibilité, cet attribut essentiel de la vie." p. 52.
 
 
== Manuscrits ==
 
* "Le vrai est une affaire de sentiment. Qu'est ce qui nous dit qu'un raisonnement est juste? Le sentiment. L'essentiel est de sentir juste et non pas de raisonner juste." Ms. 24d, ff. 19 et 118.
 
* "Le savant n'a pas à introduire Dieu ni l'âme dans sa science." Collège de France, Fonds Claude Bernard, C VIII e, Ms. 22a, f.6.
 
* "La vie n'est que la mort organique, c'est-à-dire qu'une cellule ne peut se maintenir dans un état autre qu'en avançant constamment vers la mort." Ms 2b, p.139.
 
{{citation|citation=Le cerveau peut être considéré comme une glande.}}
{{Réf Livre|titre=Cahier de note
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1850-1860
|page=
}}
 
== Cahier de note, 1850-1860 ==
 
{{citation|citation=Le système nerveux ne serait en quelque sorte que le moyen qui maintient en bride l'activité fougueuse des organes qui veulent toujours agir. Quand un nerf est enlevé, l'organe se met à agir, bride abattue.}}
* "Le cerveau peut être considéré comme une glande".
{{Réf Livre|titre=Cahier de note
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1850-1860
|page=90
}}
 
== ''Rapport sur les progrès et la marche de la physiologie générale en France'', 1867 ==
* "Le système nerveux ne serait en quelque sorte que le moyen qui maintient en bride l'activité fougueuse des organes qui veulent toujours agir. Quand un nerf est enlevé, l'organe se met à agir, bride abattue." p.90
 
{{citation|citation=Le milieu intérieur doit être liquide parce que l'eau est indispensable aux réactions chimiques, ainsi qu'à la manifestation des propriétés de la nature vivante. Ce n'est que par un artifice de construction que des organismes animaux et végétaux existent dans l'air. Aucun de leurs éléments histologiques ne pourrait y vivre; il y périrait infailliblement ou tomberait à l'état de vie latente par dessiccation. Les éléments histologiques sont tous de véritables organismes élémentaires aquatiques.}}
{{Réf Livre|titre=Rapport sur les progrès et la marche de la physiologie générale en France
|auteur=Claude Bernard
|éditeur=
|année=1867
|page=41
}}
 
{{interprojet|w}}
== Rapport sur les progrès et la marche de la physiologie générale en France, 1867 ==
 
{{DEFAULTSORT:Bernard, Claude}}
* "Le milieu intérieur doit être liquide parce que l'eau est indispensable aux réactions chimiques, ainsi qu'à la manifestation des propriétés de la nature vivante. Ce n'est que par un artifice de construction que des organismes animaux et végétaux existent dans l'air. Aucun de leurs éléments histologiques ne pourrait y vivre; il y périrait infailliblement ou tomberait à l'état de vie latente par dessiccation. Les éléments histologiques sont tous de véritables organismes élémentaires aquatiques". p.41.
[[Catégorie:Homme]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:Médecin]]
[[Catégorie:Naissance en 1813]]
[[Catégorie:Décès en 1878]]