« Paul Lafargue » : différence entre les versions

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==[[Karl Marx]], SouvenirSouvenirs personnels, (1890)==
==''L'idéalisme et le matérialisme dans la conception de l'histoire'', 1895==
 
{{Citation|La classe opprimée ne commence pas à formuler ses revendications au nom de la Justice et d'une Morale supérieures, mais au nom de celles qui ont cours ; les droits qu'elle réclame sont ceux que lui accorde la Justice accommodée aux intérêts de la classe opprimante.}}
 
{{Réf Article|titre=L'idéalisme et le matérialisme dans la conception de l'histoire. Réponse à la Conférence du citoyen Jean Jaurès.
|auteur=Paul Lafargue
|publication=La Jeunesse socialiste
|date=1895
|page=1
}}
 
{{Citation|ce qu'on méprisait à ces époques, c'est la vente du travail. L'homme qui vendait son travail, qui recevait un salaire, se dégradait au rang des esclaves, il se vendait comme esclave, il perdait sa dignité d'homme libre. Cette action dégradante est commise quotidiennement par les hommes libres de la société capitaliste. Les prolétaires de la main comme ceux de l'intelligence, n'ont qu'une unique préoccupation : se vendre, vendre leur travail manuel, vendre leur travail intellectuel, vendre la pensée, cette chose sacrée.}}
 
{{Réf Article|titre=L'idéalisme et le matérialisme dans la conception de l'histoire. Réponse à la Conférence du citoyen Jean Jaurès.
|auteur=Paul Lafargue
|publication=La Jeunesse socialiste
|date=janvier 1895
|page=1
}}
 
{{Citation|Le prolétaire n'a et ne peut avoir qu'un idéal : vendre son travail le mieux possible. Un juste salaire pour une juste journée de travail est la devise des trade's unions de tous les travailleurs du monde. Le prolétaire ne se plaint que lorsqu'il ne peut vendre son travail à son juste prix. Et ce n'est que lorsque la classe ouvrière ne parvient pas à obtenir la dégradante et avilissante justice de la classe capitaliste, qu'elle commence à songer à la révolte.}}
 
{{Réf Article|titre=L'idéalisme et le matérialisme dans la conception de l'histoire. Réponse à la Conférence du citoyen Jean Jaurès.
|auteur=Paul Lafargue
|publication=La Jeunesse socialiste
|date=janvier 1895
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}}
 
==[[Karl Marx]], Souvenir personnels (1890)==
 
{{Citation|Tout en estimant que toute science doit-être cultivée pour elle-même et que, dans aucune recherche scientifique, on ne doit se soucier de ces conséquences éventuelles, il était cependant d'avis que le savant, s'il ne voulait pas s'abaisser lui-même, ne devait jamais cesser de participer activement à la vie publique et ne devait rester confiné dans son cabinet de travail ou dans son laboratoire, comme un ver dans son fromage, sans jamais se mêler à la vie et aux luttes politiques et sociales de ses contemporains}}
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|année d'origine=1935
}}
 
 
==''L'idéalisme et le matérialisme dans la conception de l'histoire'', 1895==
 
{{Citation|La classe opprimée ne commence pas à formuler ses revendications au nom de la Justice et d'une Morale supérieures, mais au nom de celles qui ont cours ; les droits qu'elle réclame sont ceux que lui accorde la Justice accommodée aux intérêts de la classe opprimante.}}
 
{{Réf Article|titre=L'idéalisme et le matérialisme dans la conception de l'histoire. Réponse à la Conférence du citoyen Jean Jaurès.
|auteur=Paul Lafargue
|publication=La Jeunesse socialiste
|date=1895
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}}
 
{{Citation|ce qu'on méprisait à ces époques, c'est la vente du travail. L'homme qui vendait son travail, qui recevait un salaire, se dégradait au rang des esclaves, il se vendait comme esclave, il perdait sa dignité d'homme libre. Cette action dégradante est commise quotidiennement par les hommes libres de la société capitaliste. Les prolétaires de la main comme ceux de l'intelligence, n'ont qu'une unique préoccupation : se vendre, vendre leur travail manuel, vendre leur travail intellectuel, vendre la pensée, cette chose sacrée.}}
 
{{Réf Article|titre=L'idéalisme et le matérialisme dans la conception de l'histoire. Réponse à la Conférence du citoyen Jean Jaurès.
|auteur=Paul Lafargue
|publication=La Jeunesse socialiste
|date=janvier 1895
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}}
 
{{Citation|Le prolétaire n'a et ne peut avoir qu'un idéal : vendre son travail le mieux possible. Un juste salaire pour une juste journée de travail est la devise des trade's unions de tous les travailleurs du monde. Le prolétaire ne se plaint que lorsqu'il ne peut vendre son travail à son juste prix. Et ce n'est que lorsque la classe ouvrière ne parvient pas à obtenir la dégradante et avilissante justice de la classe capitaliste, qu'elle commence à songer à la révolte.}}
 
{{Réf Article|titre=L'idéalisme et le matérialisme dans la conception de l'histoire. Réponse à la Conférence du citoyen Jean Jaurès.
|auteur=Paul Lafargue
|publication=La Jeunesse socialiste
|date=janvier 1895
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