« Circoncision » : différence entre les versions

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Christopher Hitchens
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== Citations ==
{{citation|La circoncision complète, originellement exigée par dieu comme prix du sang pour le futur massacre des habitants de Canaan, apparaît aujourd'hui clairement pour ce qu'elle est : la mutilation d'un bébé innocent dans le but de détruire sa vie sexuelle future. Le lien entre la barbarie religieuse et la répression sexuelle ne saurait être plus évident que lorsqu'il est « marqué dans la chair ». Qui pourra compter le nombre de vies ainsi rendues misérables, surtout depuis que des médecins chrétiens se sont mis à adopter l'antique folklore juif dans leurs hopitaux ? Et qui peut supporter de lire les manuels et les histoires de la médecine qui recencent froidement le nombre de petits garçons morts d'une infection après leur huitième jour jour, oui qui ont subi des dysfonctionnements et déformations intolérables ? [...] S'il ne s'agissait pas de religion et de son arrogance, aucune société saine d'esprit ne tolérerait cette amputation primitive, ni n'autoriserait une opération chirugicale sur les parties génitales sans le consentement total et informé de la personne concernée. }}
{{Réf Livre|titre=Dieu n'est pas grand : Comment la religion empoisonne tout.
|auteur=[[:w:Christopher Hitchens|Christopher Hitchens]]
|éditeur=Belfond
|année=2009
|page=246}}
 
 
{{citation|Même si elle est beaucoup moins mutilante que l'excision, la circoncision religieuse n'en reste pas moins une ablation volontaire opérée sur un sujet incapable de s'y opposer mentalement ou physiquement. L'article 16-3 du code civil est sur ce point parfaitement clair [...]. Une partie non négligeable de l'actuelle population française se trouve ainsi, de facto, dans l'illégalité la plus flagrante et serait donc passible d'une condamnation pénale... On mesure la justesse et, tout ensemble, la ridicule absurdité d'une telle conclusion. On mesure encore mieux l'imbécillité ou la mauvaise foi d'une querelle à propos du voile, quand on tolère en même temps, depuis plus de deux siècles, une mutilation, non pas thérapeutique, mais culturelle et/ou religieuse. [...] En s'attaquant de front à la question du port du voile, la République française, laïque et démocratique, se voile les yeux sur d'autres pratiques, invisibles et non prosélytes, sans doute, mais mutilantes, radicalement illégales et pénalement condamnables... Cela donne à réfléchir.