« Pierre Bourgeade » : différence entre les versions

homme de lettres français à la fois romancier, dramaturge, poète, scénariste, réalisateur, journaliste, critique littéraire et photographe
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Version du 23 juillet 2009 à 18:00

Pierre Bourgeade, (né le 7 novembre 1927 à Morlanne et décédé le 12 mars 2009 à Loches) est un homme de lettres français.

Citations

Propos recueillis dans le cadre d'entretiens

 
Pierre Bourgeade ( à gauche) et Willem en dédicace à la librairie L'Arbre à lettres, janvier 2008, Paris
  • « L’essentiel pour un écrivain est d'arriver au mystère par la clarté. »[1]
  • « Le sexe et les événements politiques me fascinent. L'écrivain érotise le monde. Écrire est un acte politique. Je n'ai jamais été inscrit à un parti mais je me crois foncièrement un homme de gauche – d'extrême gauche ».
  • « Écrire est le désir de toute une vie, une passion essentielle qui dévore toutes les autres. Cela n'est pas très original, mais peut-on être écrivain d'une autre manière ? »
  • « Être écrivain, c'est se mettre à l'école de la modestie. On se dit : “Voilà ce que j'écris... et voilà ce qu'écrit ce poète !” »[2]
  • On éprouve des sentiments complexes quand on parle à quelqu'un qui tient dans ses bras quelqu'un dont on a rêvé.[3]

Citations extraites de ses œuvres

  • « Si le Bon Dieu existait, qu’il eût fourgué dans sa poubelle quelques tonnes d’acier, de verre, de béton, mélangé à tout ça quarante races humaines et renversé sa poubelle dans l’Hudson, alors il eût créé New York. […] Salut New York ! salut, vierge rigide aux angles de l’Hudson et salut, poubelle renversée. Et salut, frères rats qui fouillez la poubelle. »[4]
  • Les vieillards sont, d’ordinaire, dans un tel état de délabrement qu’ils ne peuvent offenser rien ni personne, si ce n’est le langage.[5]
  • Où finit l'érotisme, où comment l'obscénité ? Cela dépend, peut-être de celui qui regarde, autant, sinon plus, que de celui qui agit.[6]
  • À Hollywood [...], on n'[est] pas un homme si on ne fum[e] pas dix cigares par jour. Pourquoi ? Parce que le cigare, c'est le sexe. Les hommes à Hollywood, et dans tous les USA, doivent aller ainsi, le sexe érigé entre les dents.[7]
  • Je ne fume pas. Je me contente de sucer le bout des seins.[8]
  • Je suis toujours amoureux. Malheureusement, je suis versatile. J'ai peine à garder une partenaire. Je me lasse vite. Ai-je une petite ? Je voudrais une grande. Ai-je une grosse ? Je voudrais une maigre. Ai-je une bavarde ? Je voudrais une muette. Et vice-versa. La beauté fatigue. La laideur encore plus. Les brunes sentent fort. Les blondes, fade. Les rousses, écœurant.[9]
  • Pourquoi faire des enfants alors que les villes, les banlieues, les cimetières sont pleins ?[10]

Notes

  1. Le Monde, 20 novembre 1998, p. 5
  2. Nude Mood, portfolio de photographies de Dahmane. Paris, Chez Higgins, 2007.
  3. « Romain Gary ». La Nouvelle Revue Française, 1er octobre 1981, n° 345, p. 140.
  4. Pierre Bourgeade. New York Party. Gallimard, 1969.
  5. La Femme sans visage. Paris : Pygmalion, 1984, p. 87.
  6. « La Rencontre ». Playboy, septembre 1985, n° 1, p. 94.
  7. « Romain Gary ». La Nouvelle Revue Française, 1er octobre 1981, n° 345, p. 140.
  8. « Gare Saint-Lazare ». La Nouvelle Revue Française, 1er octobre 1981, n° 345, p. 176.
  9. « Gare Saint-Lazare ». La Nouvelle Revue Française, 1er octobre 1981, n° 345, p. 176.
  10. « Gare Saint-Lazare ». La Nouvelle Revue Française, 1er octobre 1981, n° 345, p. 176.

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