« Prosper-Olivier Lissagaray » : différence entre les versions

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Sans la logique, on a des opinions, on a pas de croyances. Les opinions tiennent au tempérament du moment et au milieu. Les croyances naissent des principes certains que l'étude seule peut nous révéler. Aussi l'on peut, sans crime et de bonne foi, varier dans les opinions; les méchants seul mentent à leurs croyances: ils sont illogiques, mais volontairement: les indulgents ne sont-ils pas des complices involontaires ?</poem>}}
{{Réf Livre|titre=[[s:Alfred de Musset devant la jeunesse|Alfred de Musset devant la jeunesse]]
|auteur= Lissagaray
|éditeur=Cournol, Libraire
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|page=25
}}
{{Réf Livre|titre=[[:s:Alfred de Musset devant la jeunesse|Alfred de Musset devant la jeunesse]]
|auteur= Lissagaray
|éditeur=Cournol, Libraire
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Nous croyons et nous professons hautement qu'en réclamant nos droits nous accomplissons un devoir, nous croyons qu'en réclamant les droits de nos frères nous accomplissons un devoir, car le grand principe de la liberté est de ne pas souffrir d'esclaves à côté d'elle; nous croyons que nous sommes tous solidaires dans nos joies comme dans nos souffrances; nous croyons que, quelles que puissent être les défaillances du moment, jamais l'iniquité ne prévaudra; nous croyons que ceux qui se retirent découragés ne sont pas convaincus; nous croyons et nous professons hautement l'infaillibilité absolue de ce principe, dans lequel le sentiment n'a rien à voir, mais qui est le fondement et la raison même de notre être: la liberté, l'amour de nos semblable; nous croyons et nous professons hautement qu'en dehors de ces idées il n'y a pas d'homme, et vous qui n'avez rien cru, rien professé de ce que nous défendons, nous nous retirons de vous, nous vous repoussons de notre communion.</poem>}}
 
{{Réf Livre|titre=[[:s:Alfred de Musset devant la jeunesse|Alfred de Musset devant la jeunesse]]
|auteur= Lissagaray
|éditeur=Cournol, Libraire
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}}
 
== ''Jacques Bonhomme - Entretiens de politique primaire'', 1870 ==
 
{{Citation|citation=Mais que viens-je te parler d'[[histoire]] ? Les pauvres diables n'en ont pas. Le passé et le présent se résument pour eux dans une lamentation perpétuelle. Leur voix n'est qu'un cri, leurs annales sont vides. Sans instruction, sans nourriture, immobiles dans l'aveuglement, voilà leur lot.}}
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{{Citation|Il fallait être ou n'être pas pour cette Révolution. La lâcheté seule se tint au milieu. Les socialistes véritables le comprirent et, certains de la catastrophe, ils voulurent du moins faire triompher leur cause par le mépris de la mort.}}
 
{{Réf Livre|titre=Les [[s:Huit journées de mai derrière les barricades|Huit journées de mai derrière les barricades]]
|auteur=Lissagaray
|éditeur=Bureau du Petit Journal, Bruxelle
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{{Citation|citation=Si la mauvaise foi était bannie du reste du monde, elle trouverait un asile dans le cœur des conspirateurs césariens.}}
{{Réf Livre|titre=[[s:Le Bilan de Boulanger|Le Bilan de Boulanger]]
|auteur=Lissagaray
|éditeur=Publication de la Société des Droits de l'homme et du Citoyen
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{{Citation|citation=C'est l'éternel honneur de notre pays, que la liberté, chez nous, a toujours trouvé pour défenseurs, à côté des plus humbles et des plus pauvres citoyens, les jeunes gens studieux et instruits de nos grandes Écoles et de nos grandes Facultés. En 1888 comme en 1830 et en 1851, la jeunesse a fait son devoir et s'est fraternellement alliée, pour combattre la réaction et le césarisme, aux robustes travailleurs manuels de la Cité.}}
{{Réf Livre|titre=[[s:Le Bilan de Boulanger|Le Bilan de Boulanger]]
|auteur=Lissagaray
|éditeur=Publication de la Société des Droits de l'homme et du Citoyen