« Michel Rocard » : différence entre les versions

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[[Image:Michel Rocard16.JPG|thumb|Michel Rocard, en 1981]]
'''{{w|Michel Rocard}}''' est un [[:w:homme politique|homme politique]] [[:w:france|français]], né le {{date|23|août|1930}} à [[:w:Courbevoie|Courbevoie]].
'''{{w|Michel Rocard}}''', né le {{date|23|août|1930}} à [[:w:Courbevoie|Courbevoie]], est un [[:w:Personnalité politique|homme politique]] [[:w:France|français]].
 
Candidat du [[:w:Parti socialiste unifié|Parti socialiste unifié]] (PSU) à l'[[:w:Élection présidentielle française de 1969|élection présidentielle de 1969]], il rejoint le [[:w:Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] (PS) en 1974. [[:w:Premier ministre français|Premier ministre]] de 1988 à 1991 sous la présidence de [[:w:François Mitterrand|François Mitterrand]], il est [[:w:député européen|député européen]] de 1994 à 2009.
Premier ministre entre 1988 et 1991, il est, depuis 1994, député au Parlement européen, membre du groupe parlementaire du Parti socialiste européen.
 
== Citations ==
 
{{citation|citation=Il [François Mitterrand] m'a viré.}} (après sa démission forcée de son poste de Premier ministre)
 
{{citation|citation=La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part.}} (phrase prononcée le 3 décembre 1989 devant les militants de la Cimade. Cette phrase est très souvent citée dans sa version tronquée, la deuxième partie n'en est pas moins importante car Michel Rocard commente sa phrase le 24 août 1996<ref>[http://www.bok.net/pajol/rocard.html « La part de la France par Michel Rocard »], ''Le Monde'', 24 août 1996</ref>. De nombreuses personnalités ont néanmoins pu y voir en germe, les racines d'un vaste mouvement de lepénisation des esprits<ref>Sylvie Tissot et Pierre Tévanian, ''Dictionnaire de la lepénisation des esprits'', 2002</ref>.
 
{{citation|citation=1968-1974 [il a dirigé le PSU de 1967 à 1973] : six années infernales — pis encore, c’était une guerre infernale. J'étais toujours en défense. Le parti votait n'importe quoi. Ainsi, un beau jour, dans un conseil national, il a confirmé que nous étions un “parti révolutionnaire”. Qu'est-ce que j'avais à faire de ça ! J’étais empêtré. Je me débattais comme je pouvais. Je me rappelle avoir fait à la télé des cours de sémantique, expliquant que le mot “révolutionnaire” était en ce cas aussi anodin qu’il l’était quand la régie Renault prétendait que sa nouvelle Frégate avait une transmission “révolutionnaire”. Ça a fait rigoler la France entière.}}, {{Citation|Certes, je ne suis pas devenu président ; je n’ai pas vécu sous les ors de la monarchie républicaine ; mais mon inscription dans l’histoire du socialisme est déjà acquise.}}, {{Citation|Ça m’arrange d’avoir eu cette femme sectaire (Édith Cresson) comme successeur. Ça fait mieux ma différence…}}<ref>Michel Rocard, ''Si la gauche savait'', 2005</ref>.
 
{{citation|citation=Les historiens maîtrisent à peu près maintenant l'histoire humaine sur les {{formatnum:6000}} dernières années. Sur ces {{formatnum:6000}} ans, {{formatnum:5800}} ans ont vu l'homme manger ce que produisait la terre ; ce fut un monde où, en dehors de quelques prêtres et de quelques rois, tout le monde vécut dans des conditions de pauvreté extrême et effroyable. Nous sommes sortis de cela grâce au capitalisme.}}<ref>[[Frits Bolkestein]] et Michel Rocard, ''Peut-on réformer la France ?'', Autrement, octobre 2006</ref>
 
{{citation|citation=Le capitalisme est assurément la forme d'organisation sociale qui garantit les plus grandes marges de liberté à tous les acteurs du système. Cela ne peut évidemment pas tenir sans un haut degré d'autolimitation et d'autocontrôle.}}<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-853408,0.html « Le capitalisme éthique, un principe fragile »], ''Le Monde'', 10 janvier 2007</ref>
 
{{citation|citation=La gauche française ne s'est toujours pas défaite de son rêve d'économie administrée. Il faudra des années pour construire une pensée critique de l'économie de marché.}}<ref>''Paris Match'', 27 juillet 2007</ref>
 
{{citation|citation=Le socialisme français doit commencer par cesser d’agir sous le doigt accusateur de ceux qui s’arrogent une sorte de droit à dire ce qui est, et ce qui n’est pas, “de gauche”.}}<ref>[[Michel Pezet]] et Michel Rocard, [http://www.liberation.fr/rebonds/261110.FR.php « Décrispons la gauche »], ''Libération, 14 juin 2007</ref>
 
{{citation|citation=Le métier politique consiste à revendiquer le pouvoir, lequel a deux fonctions principales dans la société. Un, c’est d’y exercer le monopole public de la violence pour ne pas la laisser à la violence privée – il y faut de la police – ou à la violence internationale – il y faut se défendre. Et deux, de canaliser la circulation de l’argent. On touche au sale, par définition. Et on se salit quand on touche au sale, même si les motifs sont propres. Et quiconque prétend faire de la politique en négligeant ces deux aspects est un amateur, et tant qu’angélique il est dangereux.}}