« Jean-Louis Tixier-Vignancour » : différence entre les versions

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{{citation|citation=C'est le cas, insoutenable en équité, et en humanité, et probablement très défendable sur le plan de la raison d'Etat, qui a consisté à laisser les armes dans les mains du F.L.N. et à les retirer dans les mains de nos amis. C'est le fait qui a consisté à démobiliser, donc à désarmer les harkis et les moghaznis et à retirer les armes au groupe d'autodéfense pour permettre le massacre de ceux-ci.}}
{{Réf Livre|titre=J'ai choisi la défense
|auteur=Jean-Louis Tixier-Vignancour
|éditeur={{w|Éditions de la Table ronde}}
|année=1964
|page=254
|chapitre=Le procès de l'attentat du Petit-Clamart
|section=
}}
 
{{citation|citation=Il est, Messieurs, très possible que le sens de l'Histoire l'ait voulu ainsi. Il est possible que le général de Gaulle, dans une vue panoramique du monde, ait estimé qu'il était superflu de ramener en France plus de trois mille harkis. Le Conseil des Ministres avait en effet déclaré: on en ramènera trente mille. Et au Conseil des Ministres suivant on s'est aperçu que trente mille harkis ou maghaznis, cela faisait trois cent mille personnes, parce qu'il fallait compter avec la femme, la mère et les enfants! A peu près dix personnes par harki ou par moghazni. Alors M. Louis Joxe a tranché, et avec son air toujours un peu excédé, et sa courtoisie lassée, il a dit: "Réduisons à trois mille." Il en est revenu quatre mille cing cents, parce que la marine présente cette particularité exceptionnelle d'avoir des bateaux pour transporter et des traditions à respecter.}}
{{Réf Livre|titre=J'ai choisi la défense
|auteur=Jean-Louis Tixier-Vignancour