« Jean-Louis Tixier-Vignancour » : différence entre les versions

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=== Jean Madiran ===
{{citation|citation=On recouvre la voix. Mais on ne supprime pas ses résonances. Quand Tixier-Vignancour est au poste de la défense, une onde de choc fait trembler sur leurs bases les juridictions répressives et les pouvoirs établis. il arrive même que la condamnation d'avance la plus inéluctable, la plus certainement acquise, hésite, bafouille, renonce. Il a fallu changer la procédure. Même condamnés à mort, les condamnés auront été exemplairement défendus, c'est-à-dire compris, expliqués, manifestés dans leur vérité.}}
{{Réf Livre|titre=J'ai choisi la défense
|auteur=Jean-Louis Tixier-Vignancour
|éditeur={{w|Éditions de la Table ronde}}
|année=1964
|page=284
|chapitre=Postface rédigée par {{w|Jean Madiran}}
|section=
}}
 
{{citation|citation=On ne laisse guère sortir de la salle d'audience cette manifestation. On brouille l'explication. On ne peut annuler l'extraordinaie puissance de percussion d'une défense assurée par Tixier-Vignancour; on ne peut en dissimuler tout à l'opinion. Alors on maquille; on la caricature. On ameute contre elle les réflexes conditionnés de l'opinion de masse. On y dénonce des procédés "dilatoires" et des arguments "politiques". Des ministres en exercice "flétrissent" officiellement, en cours de procès, le "scandale" de l'avocat. Ce faisant, ils ne peuvent que porter témoignage de la force sans précédent d'un tel avocat, puisqu'il faut en venir à de tels moyens pour contrebalancer le poids de sa parole. Et surtout pour en cacher la signification.}}
{{Réf Livre|titre=J'ai choisi la défense
|auteur=Jean-Louis Tixier-Vignancour