« Otto von Bismarck » : différence entre les versions

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'''Otto von Bismarck''' ({{Date|1|avril|1815}} — {{Date|30|juillet|1898}}) est un homme d'Etat allemand.
 
==Citations diverses==
 
* « Ce n'est pas par des discours et des votes de majorité que les grandes questions seront résolues, mais par le fer et par le sang. »
* « En politique, il faut toujours suivre le droit chemin. On est sûr de n'y rencontrer personne. »
* « Gouverner est l'art de mener des hommes imparfaits avec des lois imparfaites. »
* « La politique n'est pas une science comme se l'imaginent beaucoup de professeurs, mais un art. » ; « La politique est l'art du possible. »
* « Provoquez donc une émeute pendant que vous avez encore une armée pour l'étouffer. »
* En parlant des Polonais : « J'ai toute pitié pour leur situation, mais nous ne pouvons faire autrement que de les exterminer. Le loup n'y peut rien. Il a été créé tel qu'il est par Dieu, et pourtant on le tue sans pitié. »
* En parlant de l'Europe : « Jamais une grande nation ne consentira à sacrifier son existence à la fidélité envers un Pacte. Le "''ultra nemo obligatur''" (à l'impossible nul n'est tenu) jouera toujours. De même, un traité ne saurait constituer une garantie morale. » Et pastichant [[Klemens Wenzel von Metternich|Metternich]] : « L'Europe est une expression géographique. »
* « La politique internationale est un élément fluide, qui, par intervalles et selon les circonstances, se solidifie, mais que les changements atmosphériques ramènent à son état primitif. »
* « Lorsqu'il se produit des révolutions à l'étranger, nous n'avons pas à nous demander qui a raison ou qui a tort... nous devons prendre parti uniquement en recherchant la situation la plus favorable pour la puissance et la sécurité de la Couronne de Prusse. »
* « Les sots prétendent qu'on n'apprend qu'à ses dépens. Moi, j'ai fait en sorte d'apprendre aux dépens des autres. »
* « Madame, je ne vous ai pas épousée parce que je vous aimais, mais pour vous aimer. »
* « Plus j'apprends à connaître l'homme, plus j'aime les chiens. »
* « La force prime le droit.»
* « Un jour ‘les Jaunes' abreuveraient leurs chameaux dans le Rhin»: en référence au concept de péril jaune qui prit de l'ampleur vers la fin du {{s-|XIX|e}} et au début du {{s-|XX|e}} siècle avec notamment la victoire des Japonais lors de la [[guerre russo-japonaise]] de 1905. Les historiens accordent souvent la paternité de cette expression à Guillaume II. (« die Bedrohung der weissen durch die gelbe Rasse »)<ref>[http://turandot.ish-lyon.cnrs.fr/Essay.php?ID=24 Le mythe du « Péril jaune »], par Régis Poulet, chargé de cours à l'Université Jean Moulin de Lyon.</ref>.
* « l'herbe est comme l'histoire, on ne la voit pas pousser »
 
==Citation sur Bismarck==
 
[[Clemenceau]] a dit de lui : "Ce vieillard couvert de sang, cette bête sauvage qui tuait pour tuer. Un homme sans faiblesse, sans idéal, sans rêve..."
(Gilbert Prouteau, "Le Dernier Défi de Georges Clemenceau", éditions France-Empire, 1979, p.161).