« Maxence Caron » : différence entre les versions

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{{citation|citation=Miroir tendu à une assemblée humaine que ses contradictions et son manque de radicalité ont façonnée, la philosophie n'est plus qu'un nom. La pensée vit en cage avec la Vérité qu'elle retient captive de peur de devoir La suivre là où elle se tient, dans les hauteurs auxquelles aborder exige que l'on se dévête des paresses spéculatives et des confortables inconséquences au sein desquelles gamberge le bourgeoisisme intellectuel repu d'immanence et s'opposant à l'aristocratie de la pensée consciente de l'incassable élément d'éternité dont elle se reçoit et capable seule de ne pas ignorer ce qu'elle lui doit. L'intellectuel contemporain que l'orgueil rend semblable a un corps noir, absorbe toute la lumière afin de briller lui-même, ignorant qu'en cela réside la raison pour quoi il ne renvoie plus aucune lumière et demeure toujours si opaque dans sa banalité sudoripare et surinvestie. "Je crèverais comme un obus si je n'absorbais comme un chancre", fait dire Baudelaire à cettela goinfrerie de l'esprit bourgeois.}}
{{Réf Livre|titre=La Vérité captive - De la philosophie
|auteur=Maxence Caron