« Jacques Marlaud » : différence entre les versions

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Si l'écologie tient à jouer pleinement le rôle qui lui est confié par les vents historiques favorables, elle ne pourra faire l'économie d'une réflexion sérieuse sur le sacré, sur son éclipse, sur les conditions de son retour après la « mort de Dieu ». Il n'est pas question d'envisager ici l'apparition d'une religion nouvelle ni d'accorder des privilèges indus à tel ou tel culte existant. Le religieux ne se crée ni ne se ressuscite artificiellement. Il ne se décrète pas, mais il peut s'''éveiller'' lorsque s'épuiseront les figures du nihilisme contemporain. La question la plus urgente, du point de vue écologiste, est de savoir comment renouer avec un très ancien sentiment que l'on pourrait qualifier de « ''cosmocivique'' » et qui est tout le contraire de l'indifférence ''cosmopolitique'' propre à la globalisation contemporaine. C'est peut-être en nous posant intensément une telle question qu'apparaîtront des éléments de réponse...
 
À propos du [[{{w|paganisme]]}}, de la [[religion]] et de l'{{w|écologisme [http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologismeÉcologisme]}}.
 
{{Réf Article
|titre=Jacques Marlaud
|auteur={{w|Jacques Marlaud}}
|publication={{w|Interpellations. Questionnements métapolitiques}}
|Éditions=Dualpha
|date=2004