« Débarquement de Provence » : différence entre les versions
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== Citations militaires==
=== Libération de Toulon et Marseille===
{{citation|Unité marocaine de la plus haute valeur guerrière, déjà citée à l'ordre de l'Armée en Tunisie et en Corse. Sous les ordres du Colonel Boyer de Latour, s'est signalée à l'Ile d'Elbe, en réussissant dans des conditions extrêmement difficiles, un débarquement sur une côte fortifiée et puissamment défendue. Malgré de lourdes pertes, a pris une part importante à la conquête de l'île, faisant plus de 600 prisonniers. S'est montrée, en France, à la hauteur de son brillant passé. Débarquée le 20 août 1944 sur une dizaine de plage différentes dans la région de Saint Tropez, et engagée dès le lendemain à 120 km de là, devant Aubagne, a enlevé la ville en moins de deux jours d'une lutte sévère et meurtrière. A poussé ensuite sans désemparer sur [[:w:Marseille|Marseille]], forçant du 23 au 28 août les défenses des faubourgs de la cité qui lui étaient opposées, et conquérant successivement, par une série de manœuvres hardies et d'assauts allant jusqu'au corps à corps, [[:w:Saint-Marcel (Marseille)|Saint Marcel]], Saint Loup, la chaîne de Saint Cyr, le Roucas Blanc, le parc Borély, [[:w:Endoume|Endoume]], la Malmousque et le fort Saint Nicolas. En huit jours de combat a fait 4 009 prisonniers, dont un général, trois colonels et 104 officiers.
|précisions=Citation à l'[[:w:Croix de Guerre 1939-1945|ordre de l'Armée]] attribuée au [[:w:goum (militaire)|2e Groupement de Tabors marocains (GTM)]] après la libération d'Aubagne et de Marseille en août 1944 par la 1ere Armée française, Décision n° 158, Paris, 1944, [[:w:Charles de Gaulle|Charles de Gaulle]]}}
{{Réf Livre|titre=L'armée de la victoire: De la Provence à l'Alsace 1944
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{{citation|Régiment d'élite, déjà deux fois cité pendant la campagne d'Italie, et qui vient de se couvrir d'une nouvelle gloire, au lendemain même de son débarquement sur la terre de France. [...] le 3e R.T.A. a, par ses trois bataillons, pris une part capitale aux opérations de Toulon et de Marseille.
Son 1er bataillon [...] a enlevé la position clé du Croupatier, au nord de Toulon, puis s'est jeté au coeur de la ville, sans tenir compte de son infériorité numérique, coupant à l'ennemi tout itinéraire de repli, lui faisant 200 prisonniers et capturant un énorme butin.
Son 3e bataillon [...] s'est frayé un passage dans les défenses avancées du nord de Toulon, les 19, 20 et 21 aout, portant par une habile manoeuvre ses éléments au Revest, puis à Dardennes et le Moulins. A ensuite pris un part importante dans l'attaque en force exécutée contre la poudrière de Saint-Pierre le 22, enlevant sans un impétueux élan le quartier de Saint-Anne, en dépit d'une résistance acharnée de l'adversaire, lui prenant plusieurs centaines de prisonniers. A enfin coopéré à la chute de Marseille, grâce à l'action décisive de son 2e bataillon qui [...] s'est emparé de la colline de [[:w:Basilique Notre-Dame-de-la-Garde|Notre-Dame-de-le-Garde]], fortement organisée et tenue, pivot de la défense adverse.
A ainsi prouvé à la France retrouvée, l'étonnante vitalité et l'esprit de sacrifice immuable de la vieille armée d'Afrique.
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