« Débarquement de Provence » : différence entre les versions

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1er GTM
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|année= 1985
|page=119}}
 
{{citation|Dès son débarquement en France, poussé à marches forcées au nord de [[:w:Marseille|Marseille]], il est engagé dans la bataille le 22 août et, après deux jours de combats, fait sauter le verrou de Marseille. Se heurtant constamment à une défense acharnée, il poursuit malgré des pertes sévères, la conquête de vive force des ouvrages de la Gavotte, du Moulin du Diable, de Tante Rose, qui constituent la dernière ligne fortifiée couvrant les batteries de côtes allemandes, cependant qu'il achève l'encerclement de la ville de Marseille en la débordant à l'ouest et en investissant les ouvrages du Rove. De ce fait, il oblige le commandant allemand du secteur à capituler avec toutes les forces relevant de son commandement. Durant cette période, il occasionne des pertes sanglantes à l'ennemi tout en s'emparant de 5 402 prisonniers, d'un butin considérable, perdant lui-même 281 hommes dont 27 officiers et sous officiers.
|précisions=Citation à l'ordre de l'Armée attribuée au [[:w:goum (militaire)|1er Groupement de Tabors marocains (GTM)]] après la libération de Marseille en août 1944 par la 1re Armée française, Décision n° 158, le 21 novembre 1944, [[:w:Charles de Gaulle|Charles de Gaulle]]}}
{{Réf Livre|titre=L'armée de la victoire: De la Provence à l'Alsace 1944
|auteur=Paul Gaujac
|éditeur=Charles-Lavauzelle
|année= 1985
|page=132}}
 
{{citation|Unité marocaine de la plus haute valeur guerrière, déjà citée à l'ordre de l'Armée en Tunisie et en Corse. [...] S'est montrée, en France, à la hauteur de son brillant passé. Débarquée le 20 août 1944 sur une dizaine de plage différentes dans la région de Saint Tropez, et engagée dès le lendemain à 120 km de là, devant Aubagne, a enlevé la ville en moins de deux jours d'une lutte sévère et meurtrière. A poussé ensuite sans désemparer sur [[:w:Marseille|Marseille]], forçant du 23 au 28 août les défenses des faubourgs de la cité qui lui étaient opposées, et conquérant successivement, par une série de manœuvres hardies et d'assauts allant jusqu'au corps à corps, [[:w:Saint-Marcel (Marseille)|Saint Marcel]], Saint Loup, la chaîne de Saint Cyr, le Roucas Blanc, le parc Borély, [[:w:Endoume|Endoume]], la Malmousque et le fort Saint Nicolas. En huit jours de combat a fait 4 009 prisonniers, dont un général, trois colonels et 104 officiers.