« Gustave Flaubert » : différence entre les versions

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__TOC__
== ''[[:w:Madame Bovary|Madame Bovary]]'', [[:w:1857 en littérature|1857]] ==
 
== Citations ==
=== ''[[:w:Madame Bovary|Madame Bovary]]'', [[:w:1857 en littérature|1857]] ===
{{citation
|citation=C'est la faute de la fatalité !
|précisions=Phrase récurrente}}
}}
 
{{Réf Livre|titre=Madame Bovary
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 19 ⟶ 18 :
|ISBN=
|année d'origine=1857
|collection=Classiques Garnier}}
}}
 
{{citation|citation= [...], la parole est un laminoir qui allonge toujours les sentiments.
|original=
|précisions=
}}
 
{{citation|citation= [...], la parole est un laminoir qui allonge toujours les sentiments.}}
{{Réf Livre|titre=Madame Bovary
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 37 ⟶ 31 :
|année d'origine=1857
|collection=Classiques Garnier
|s=}}
}}
 
{{citation|citation=Il ne faut pas toucher aux idoles, la dorure en reste aux mains.
|original=
|précisions=
}}
 
{{citation|citation=Il ne faut pas toucher aux idoles, la dorure en reste aux mains.}}
{{Réf Livre
|titre=Madame Bovary
Ligne 55 ⟶ 44 :
|ISBN=
|année d'origine=1857
|collection=Classiques Garnier}}
}}
 
== ''[[:w:Salammbô|Salammbô]]'', [[:w:1862 en littérature|1862]] ==
 
{{citation|citation=C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar.
}}
 
=== ''[[:w:Salammbô|Salammbô]]'', [[:w:1862 en littérature|1862]] ===
{{citation|citation=C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar.}}
{{Réf Livre|titre=Salammbô
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 70 ⟶ 55 :
|chapitre=I
|année d'origine=1862
|collection=Folio classique}}
}}
 
=== ''[[:w:L'Éducation sentimentale|L’Éducation sentimentale]]'', [[:w:1869 en littérature|1869]] ===
{{citation|citation=Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, ''la Ville-de-Montereau'', près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-Bernard.</br>
Des gens arrivaient hors d’haleine ; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation ; les colis montaient entre les deux tambours, et le tapage s’absorbait dans le bruissement de la vapeur, qui, s’échappant par les plaques de tôle, enveloppait tout d’une nuée blanchâtre, tandis que la cloche, à l’avant, tintait sans discontinuer.}}
 
Des gens arrivaient hors d’haleine ; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation ; les colis montaient entre les deux tambours, et le tapage s’absorbait dans le bruissement de la vapeur, qui, s’échappant par les plaques de tôle, enveloppait tout d’une nuée blanchâtre, tandis que la cloche, à l’avant, tintait sans discontinuer.
}}
 
{{Réf Livre|titre=L’Éducation sentimentale
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 87 ⟶ 68 :
|chapitre=I
|année d'origine=1869
|collection=Le Livre de poche}}
}}
 
{{citation|citation=Tous les visages étaient rouges, la sueur en coulait à larges gouttes ; Hussonnet fit cette remarque :</br>
— Les héros ne sentent pas bon !</br>
— Ah ! vous êtes agaçant, reprit Frédéric.}}
}}
 
{{Réf Livre|titre=L’Éducation sentimentale
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 103 ⟶ 81 :
|chapitre=I
|année d'origine=1869
|collection=Le Livre de poche}}
}}
 
{{citation|citation=Elle était finie, cette existence pleine d’agitations ! Combien n’avait-il pas fait de courses dans les bureaux, aligné de chiffres, tripoté d’affaires, entendu de rapports ! Que de boniments, de sourires, de courbettes ! Car il avait acclamé Napoléon, les Cosaques, Louis XVIII, 1830, les ouvriers, tous les régimes, chérissant le pouvoir d’un amour tel qu’il aurait payé pour se vendre.}}
{{Réf Livre|titre=L’Éducation sentimentale
}}
 
{{Réf Livre|titre=L’Éducation sentimentale
|auteur=Gustave Flaubert
|éditeur=Librairie générale française
Ligne 117 ⟶ 92 :
|chapitre=IV
|année d'origine=1869
|collection=Le Livre de poche}}
}}
 
{{citation|citation=Il voyagea.</br>Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues.</br>Il revint.
}}
 
{{citation|citation=Il voyagea.</br>Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues.</br>Il revint.}}
{{Réf Livre|titre=L’Éducation sentimentale
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 131 ⟶ 103 :
|chapitre=VI
|année d'origine=1869
|collection=Folio classique}}
}}
 
== Correspondance ==
 
=== Correspondance ===
{{citation|''L’ineptie consiste à vouloir conclure.'' […] Oui, la bêtise consiste à vouloir conclure. […] Quel est l’esprit un peu fort qui ait conclu, à commencer par Homère ? Contentons-nous du tableau, c’est ainsi, bon.
|précisions=Lettre du 4 septembre 1850 à Louis Bouilhet.}}
 
{{Réf Livre|titre=Correspondance
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 146 ⟶ 115 :
|page=679-680
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|année d'origine=1973}}
}}
 
{{citation|Quelle chienne de chose que la prose ! Ça n’est jamais fini ; il y a toujours à refaire. Je crois pourtant qu’on peut lui donner la consistance du vers. Une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, ''inchangeable'', aussi rythmée, aussi sonore. Voilà du moins une ambition (il y a une chose dont je suis sûr, c’est que personne n’a jamais eu en tête un type de prose plus parfait que moi ; mais quant à l’exécution, que de faiblesses, mon Dieu !).|précisions=Lettre du 22 juillet 1852 à Louise Colet.}}
 
{{Réf Livre|titre=Correspondance
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 158 ⟶ 125 :
|page=135-136
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|année d'origine=1980}}
}}
 
{{citation|Quelle admirable invention du Diable que les rapports sociaux !|précisions=Lettre du 22 juillet 1852 à Louise Colet.}}
 
{{Réf Livre|titre=Correspondance
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 170 ⟶ 135 :
|page=138
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|année d'origine=1980}}
}}
 
 
{{citation|Si Tacite revenait au monde, il ne se vendrait pas aussi bien que M. Thiers. Le public respecte les ''bustes'', mais les adore peu. Le bourgeois (c'est-à-dire l'humanité entière maintenant, y compris le peuple) se conduit envers les classiques comme envers la religion : il sait qu'ils sont, serait fâché qu'ils ne fussent pas, comprend qu'ils ont une certaine utilité très éloignée, mais il n'en use nullement et ça l'embête beaucoup, voilà.|précisions=Lettre du 22 novembre 1852 à Louise Colet.}}
 
{{Réf Livre|titre=Correspondance
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 183 ⟶ 145 :
|page=179
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|année d'origine=1980}}
}}
 
{{citation|L'idée de la patrie [...] m'a paru toujours étroite, bornée et d'une stupidité féroce.
|original=Je ne suis pas plus moderne qu'ancien, pas plus Français que Chinois, et l'idée de la patrie c'est-à-dire l'obligation où l'on est de vivre sur un coin de terre marqué en rouge ou en bleu sur la carte et de détester les autres coins en vert ou en noir m'a paru toujours étroite, bornée et d'une stupidité féroce.
|langue=fr
|précisions=Lettre du {{date|26 |août |1846}} à Louise Colet.}}
 
{{Réf Livre|titre= Correspondance
|auteur=Gustave Flaubert
|éditeur=Librairie de France
|année=1922
|page=180}}
}}
 
{{citation|Ce qui me navre, c’est 1° la férocité des hommes ; 2° la conviction que nous allons entrer dans une ère stupide. On sera utilitaire, militaire, américain et catholique.
|précisions=Lettre du {{date|27 |novembre |1870}} à [[George Sand]].}}
 
{{Réf Livre|titre=Correspondance
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 208 ⟶ 166 :
|page=264
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|année d'origine=}}
}}
 
{{citation|À quoi faut-il croire ? À rien ! C’est le commencement de la sagesse. Il serait temps de se défaire « des Principes » et d’entrer dans la Science, dans l’Examen. La seule chose raisonnable (j’en reviens toujours là), c’est un gouvernement de mandarins, pourvu que les mandarins sachent quelque chose, et même qu’ils sachent beaucoup de choses.
|précisions=Lettre du {{date|30 |avril |1871}} à George Sand.}}
 
{{Réf Livre|titre=Correspondance
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 221 ⟶ 177 :
|page=324
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|année d'origine=}}
}}
 
{{citation|Je demande, au nom de l'humanité, à ce qu'on broie la Pierre-Noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu'on détruise la Mecque, et que l'on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le Fanatisme.
|précisions=Lettre du {{date|19 |janvier |1878}} à Madame Roger des Genettes.}}
}}
{{Réf Pub
|nom=Gustave Flaubert
Ligne 232 ⟶ 186 :
|source=Le sentiment religieux de Flaubert d'après la Correspondance
|parution=chez Cosmos, 1970, p.39
|auteur=Suzanne Toulet}}
}}
 
{{citation|Tous les drapeaux ont été tellement souillés de sang et de merde qu'il est temps de n'en plus avoir, du tout.
|précisions=Lettre du {{date|5 |juillet |1869}} à George Sand.}}
 
{{Réf Livre|titre= Oeuvres complètes
|auteur=Gustave Flaubert
Ligne 243 ⟶ 195 :
|tome=14
|année=1971
|page=492}}
}}
 
== Citations rapportées ==
{{interprojet|s=Auteur:Gustave Flaubert|commons=Gustave Flaubert|w=Gustave Flaubert}}
{{citation|citation=Chacun de nous a dans le cœur une chambre royale ; je l'ai murée, mais elle n'est pas détruite.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|référence=Que serais-je sans toi ?/XO Éditions
|page=171
|partie=2 (« Les rues de San-Francisco »)
|chapitre=17 (« La soif de l'autre »)}}
 
 
{{interprojet|s=Auteur:Gustave Flaubert|commons=Gustave Flaubert|w=Gustave Flaubert}}
{{DEFAULTSORT:Flaubert, Gustave}}
[[Catégorie:Écrivain]]